"La semaine juive a été établie au moment de la création comme un cycle de sept jours. Aujourd'hui, nous tenons cela pour acquis, mais l'idée que les humains doivent organiser leur temps par périodes de sept jours n'a pas toujours été universellement acceptée. On retrouve des semaines de six voire dix jours dans un certain nombre de cultures anciennes. De plus, dans la semaine israélite/juive, les jours ne sont pas nommés mais simplement numérotés. Seul le septième jour a le privilège de posséder un nom, שַׁבָּת(shabbat), le Shabbat."

Le mot שַׁבָּת (Shabbat) vient de l'histoire de la création, dans la Genèse, 2:1-3. Il est dit que Dieu s'est arrêté/reposé le septième jour de toute l'œuvre qu'il avait faite. Le mot en hébreu qui exprime ce repos/cet arrêt est « Shabbat ».

Dieu a béni ce jour-là et il est devenu, depuis lors, une journée spéciale. En hébreu moderne, le mot pour « grève du travail » est שְׁבִיתָה (shvita) et vient de la même racine. 

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Une des choses remarquables qui définissent les enfants d’Israël, les suiveurs d'Elohim est le respect du quatrième commandement: "Pense au jour du Shabbat pour le sanctifier... c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du Shabbat et l'a sanctifié."

Sauf pour ceux qui s'y opposent, un "chrétien", imitateur et suiveur du Messie se doit de respecter ce jour. Une recherche approfondie sur le net et les écritures montrera que le dimanche n'est JAMAIS mentionné comme jour sanctifié à respecter. C'est une loi,  du 4ème siècle, émanant de l'empereur Constantin sans AUCUNE valeur biblique! 

Il s’agissait d’éliminer l’ancien Shabbat, le jour que Dieu avait béni et sanctifié (Genèse 2.2,3), et de lui substituer une fête que les païens observaient sous le nom de « jour vénérable du soleil ». Ce transfert ne fut pas tenté ouvertement.

Dans les premiers siècles, tous les chrétiens observaient le vrai Shabbat.

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Nos habitudes du monde, avec le fameux week-end pour "s'éclater" se reposer ou se distraire, et même parfois faire des achats dans des centres commerciaux, temples de la matérialité, font que nous refusons ce jour sanctifié et béni par le Père Lui même. le chapitre d’Isaïe 56 qui s'adressent à nous, les greffés à l'olivier premier, nous indique bien la volonté de Dieu de ce que nous nous unissions à lui en ce jour sanctifié pour en jouir ! C'est un jour de délices et non de contraintes bien au contraire !

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Isaïe 56: 4-7. Car ainsi s'exprime l’Éternel: "Aux eunuques qui observent mes sabbats, qui se complaisent à ce que j'aime, qui s'attachent à mon alliance, à eux, j'accorderai, dans ma maison et dans mes murs, un monument, un titre qui vaudra mieux que des fils et des filles; je leur accorderai un nom éternel, qui ne périra point. Et les fils de l'étranger, qui s'agrègent à l’Éternel, se vouant à son culte, aimant son nom et devenant pour lui des serviteurs; tous ceux qui observent le sabbat et ne le profanent point, qui persévèrent dans mon alliance, je les amènerai sur ma sainte montagne, je les comblerai de joie dans ma maison de prières, leurs holocaustes et autres sacrifices seront les bienvenus sur mon autel; car ma maison sera dénommée Maison des prières pour toutes les nations."

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La question est, si on a bien compris la valeur saint de ce jour, comment le pratiquer? les juifs religieux ont une méthode qui a évoluée avec le temps et les conseils de leurs sages. Mais pour ceux qui refusent la nouvelle alliance certaines interdictions peuvent nous sembler complexes ou difficile à procéder, comme le seul fait de ne pas appuyer sur un interrupteur électrique.

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Il peut y avoir une méthode pour respecter le Shabbat sans avoir à se soucier si je peux lacer mes chaussures, tirer la chasse d'eau ou autres usages du quotidien qui entraveraient ma relation privilégiée avec Adonaï Elohim. Nous ne sommes plus sous la religion mais bien dans la relation.

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Regardons simplement ce que Yeshoua Ha Mashiah (Jésus Christ) faisait le jour de Shabbat:

Luc 16:19. "Et il vint à Nazareth où il avait été élevé; et il entra dans la synagogue le jour du Shabbat, selon son habitude, et il se leva pour lire."

Nous voyons ici, que l'habitude du messie était d'aller dans la synagogue pour lire les écritures. Mais que fait il d'autres à part de traverser les champs de blé ? Il guérit, oui il pardonne, proclame que les péchés sont bien pardonnés par sa Parole, celle qui sort de sa bouche ! Il démontre sa Suprématie sur ce jour, à quel point c'est un jour de délices ! Mais n'oublions pas qu'il allait d'abord prier et lire les écritures, puis après se retrouvait avec les disciples pour accomplir, ce pourquoi, dans ce jour sans travail, il agissait conformément aux écritures: il offrait le repos éternel futur !

Loin de la liturgie du judaïsme orthodoxe, vous pouvez également pratiquer le Shabbat, respecter le  commandement, avec Yeshoua pour maître. 

Voici (clic sur le lien PDF) une note pour essayer de le faire, sans se prendre la tête et le mieux avec, sans être nombreux, quelques frères et sœurs ou en famille. Ce guide n'est pas universel mais c'est ce que je mettrais en oeuvre pour coller au mieux au Shabbat. Je vous avoue que depuis que je le pratique j'apprécie de mieux en mieux, de plus en plus Sa présence.

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Est ce que les juifs pensent que Yeshoua a fait disparaître le Shabbat?

Lisez cet article (restez bien assis!)

La rupture du shabbat par Yeshoua (Jésus) lecture rabbinique:

Depuis la littérature patristique mais encore, contemporaine, il est un lieu commun de l’exégèse chrétienne de montrer en quoi « l’accomplissement de la Loi » promis par Jésus devait se traduire par l’abolition pure et simple de ses rites tels que définis par la tradition rabbinique. Ceci vaut particulièrement pour le Chabbat. Ainsi St Augustin, interprétant Colossiens 2,16, écrit :

« Pourquoi ai-je dit que Jésus abolissait le Chabbat : Parce qu'il était la lumière qui venait écarter les ombres. Le Chabbat en effet avait été établi par le Seigneur notre Dieu et par le Christ même, uni au Père pour la promulgation de cette loi ; mais il avait été établi comme l'ombre de ce qui devait arriver » (Sermon 136, Sermons détachés de St Jean, L’aveuglément des Juifs). Lire la suite

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