top of page

Témoignages:

Certains événements me concernant, afin d'amener chacun à demander l'ouverture des yeux pour contempler la magnificence absolue du Père et de Son fils envoyé pour notre rédemption, Yeshoua Ha Mashiah.

אם אין בי אהבה    -    Si je n’avais pas l’amour

En introduction une petite histoire (blague) :

 

Un homme se noyant, pria le Seigneur de venir l’aider car il ne savait pas nager. Un bateau passa, le propriétaire lui demanda s’il pouvait venir le sauver : « inutile c’est prévu par le ciel mon aide ! », Le noyé cria encore à Dieu, un deuxième bateau passa avec un homme qui proposa son aide, le noyé refusa attendant un miracle du ciel. Il mourut noyé, arrivé au ciel il demanda à Dieu pourquoi Il l’avait laissé mourir, malgré ses demandes répétées. La réponse fut : « je t’ai envoyé deux bateaux mais tu as refusé ! ».

 

Récit de ce témoignage partiel sur la tumeur maligne :

 

Nous étions le vendredi, quelques heures avant le début du Shabbat. Ma vue ne porte que sur le plafond de la salle, je suis allongé, habillé d’habits de papier bleu, une couverture chauffante posée dessus diffusant une chaleur agréable. Autour de moi, dans cette salle d’opération, deux infirmières, masquées et calottées. Elles ont des gestes précis, rassurants, on ressent le sourire derrière les masques sur les plis de leurs yeux. Il y a même de la tendresse. Le chirurgien qui est une femme, elle-même dans l’uniforme de son métier, du peu que je vois est installée près de moi, elle semble affairée.

Elle de tourne vers moi avec les même plis que les autres aux yeux, le regard altruiste derrière ses lunettes, soulève la couverture, replie le vêtement et badigeonne mon abdomen, complètement rasé de la poitrine au pubis, avec de la Bétadine rouge.

Un homme toujours dans le même habit de chirurgien, me place des électrodes sur la poitrine, je suis rassuré par les gestes de chacun précis et connus. Puis il me place un masque sur le visage, avec douceur tout en me parlant : « Je vais vous faire une toute première injection, vous allez sentir que vous commencez à être dans les vaps et après je vous endors, tout va bien se passer »

A cet instant les lampes du bloc opératoire se mettent à vaciller, elles parcourent un trajet de balancement, j’essaie de garder ma conscience mais là, plus rien.

Quelques temps avant :

Je marchais en ville, gravissant un petit escalier qui rejoint la gare et si je n’étais pas occupé à quelque de chose de précis, mon cerveau fonctionnait, comme tout un chacun, en faisant défiler des tas d’idées que je sélectionnais au gré de ce qui me semblait le plus intéressant. Mais mon esprit m’obligea à arrêter le défilement et entrepris un dialogue avec Dieu : «  Voilà je prends connaissance de ta parole de plus en plus, je sais que Tu m’as sauvé de la désobéissance, que j’adhère à tout ce que la Bible dit, que depuis un certain temps j’ai compris la valeur de la Torah, de ses enseignements, de la source qu’elle donne pour la bonne compréhension des évangiles qui la suivent, je suis prêt à quitter ce monde, qui m’afflige de plus en plus, qui n’est qu’à la recherche du néant, je pense toujours à mes premières lectures et à ce que le livre Ecclésiaste m’a révélé, je le vis entièrement maintenant, tu peux me prendre, j’ai envie d’être seulement avec toi sans pollution de quoi que ce soit ! »

J’étais persuadé que j’avais donc tout accompli et que je pouvais de mon gré choisir (façon Elie ?) de mon départ. C’est vrai qu’au regard de ce que la vie de ce monde m’avait apporté, sans avoir réellement des regrets, j’ai voyagé, connu des gens de valeurs différentes, riches en tant de choses dont je me suis nourri, mais sans le regard sur Dieu. Mes moments de couple, un véritable échec, le travail ? Un épuisement pour une course derrière le vent. Seuls, mes enfants, bénédiction à laquelle je ne cesserais de rendre grâce à Dieu, m’ont apporté du très grand bonheur qui ne cesse d’ailleurs.

Face donc à cette affliction, mes enfants sachant mon attachement indétrônable au Très haut Père céleste, je me disais que je pouvais partir, mais, car il y a toujours ce mais qui nous vient du vieil homme, partir devait se faire doucement, inéluctablement, sans agonie douloureuse, bien que je ne sois pas vraiment douillet, mais je connais la souffrance et les dégâts qu’elle cause.

Je conclu donc qu’un cancer serait une bonne maladie pour partir, mais un qui ne fasse pas de douleurs, pas d’arrêt cardiaque ou d’accident, dont j’avais, pour ce dernier, l’expérience avec la moto, trop brusque.

Quelques temps, encore plus loin en avant :

Comme chaque année, je recevais cette enveloppe provenant d’un organisme de la sécurité sociale, où l’on trouvait à l’intérieur un kit complet pour récupérer sur trois jours les selles afin de les faire examiner, gracieusement, pour déterminer si on avait un risque de cancer colorectal. Tout était expliqué : étymologie, prévalence, nécessité du test, méthode et cetera. Dès la troisième fois je me disais qu’ils insistaient ! Je me sentais en pleine forme, alors pourquoi envoyaient ils, chaque année cette enveloppe à laquelle je ne répondais jamais. Là je devais déjà me poser des questions !

Ce devait être déjà la 6ème enveloppe annuelle de Kit que je recevais, avec toujours le même désintérêt porté sur elle. J’avais besoin de collyre pour mes yeux et pris rendez vous avec mon médecin généraliste traitant. Au téléphone j’eu une voie féminine, au lieu de celle de mon médecin du genre masculin : « je suis la remplaçante, il est absent, passez cet après midi ». Je fus devant cette personne, jeune femme médecin, souriante, très professionnelle qui après les gestes de diagnostics plus complets que mon médecin habituel me sorti un sachet en plastique, je n’avais rien demandé de la sorte, elle me dit :

« Monsieur, de part votre âge je vous conseille fortement ce dépistage du cancer colorectal, tout est prêt à l’intérieur, suivez les instructions et expédiez c’est gratuit ! » Je n’en revenais pas ! Là encore un signe se faisait visible, mais le même déni m’enveloppait, j’acquiesçais, par politesse, mais mes yeux et mes oreilles, si grandes soient elles, encore et encore ne percevaient pas, ou refusaient de voir, d’entendre, le signe que m’envoyait le Seigneur.  Cela faisait une dizaine de bateaux qui passaient.

Une trace restait, quand même, sur cette possibilité de cancer qui ne se concluait que par un haussement d’épaules de ma part.

Bien plus tard quelques mois avant l’opération :

 

L’été touchait à sa fin, j’avais eu la compagnie des mes enfants presque au complet, l’ainé n’étant pas disponible et  j’ai eu mon petit fils David tout mignon, avec ce nom si beau. Les Shabbats se suivaient, la parole s’ouvrait dans des gerbes de compréhensions et révélations qui affermirent mon goût de l’écriture, moyen me faisant plonger, m’immergeant dans la Parole. C’est merveilleux de voir : Nous possédons la vue, nous la perdons. Nous avons besoin de la salive de Yeshoua, matière issue de la bouche (parole) et de son application sur les yeux pour que l’on puisse comme Bartimé de Bethsaïda retrouver la vue perdue pour louer, après, celui que l’on appelle Ben-David , reconnaissant qu’Il est notre sauveur.

J’étais installé sur le siège conducteur de la voiture, j’avais fini de me garer et voulu récupérer sur la banquette arrière mon sac placé complètement au dos de mon fauteuil. Je décidais donc, sans détacher la ceinture de sécurité, de faire pivoter au maximum mon torse pour attraper l’objet. La douleur fut vive et intense ! Sur le côté, je pensais même que je m’étais fracturé ou fêlé une côte.

Je voulu oublier, pensant que c’était passager, cet incident. La douleur resta et devenait constante, brûlante, me ciselant en étant incessante. Impossible de fermer l’œil après trois  jours, me demandant si ce n’était pas une colique néphrétique, je vis le médecin. Il écarta ce qui aurait pu être mécanique, pas d’os brisé, il resta perplexe et me demanda de procéder en premier lieu à une échographie pour voir si c’était néphrétique, il n’avait pas l’air convaincu et m'ordonna de revenir rapidement pour établir un traitement en cas de crise soignable. Il prit lui-même rendez vous avec le labo, tout fut traité en deux jours, quelques antalgiques ne permirent pas que je retrouve mon sommeil.

Ce corps me faisait mal, j’implorais le Seigneur de m’ôter cette chair, cette peau, qu’Il nous avait collé suite au péché d’Adam, comme Job 19 :26-27 : « Après que ma peau, que voilà sera complètement tombée, libéré de ma chair (moi) je verrai Dieu ! Oui je le contemplerai moi-même pour mon  bien, mes yeux le verront, non ceux d’un autre. Mon cœur se consume d’attente dans mon sein ». La réponse vint comme un murmure. J’étais seul, allongé et recroquevillé sur le lit en chien de fusil, bien éveillé, la douleur ne pouvant que m’empêcher de tout somme. Je ressentis avec une précision plus que palpable que l’on me recouvrait tout le corps, comme un parent recouvre son enfant en le prenant dans son sein pour le protéger et lui donner de la chaleur calant son dos contre son torse, et j’entendis, et c’est la deuxième fois que cette voix se fait entendre la première fut après mon accident de moto, quand je demandais au Seigneur si j’avais de l’importance pour Lui ?

« Michel, Michel » entre le murmure et l’interjection, j’étais entre des mains qui me protégeaient, quelle magnifique sensation d’amour, le recouvrement de mon corps était totalement perceptible alors que visuellement il n’y avait que moi, la voix très audible et identique à la première fois, avec cette intonation affective si sécurisante. J’étais redevenu comme un enfant dans le sein de son père, à l’abri de tout mal. Durant ce temps plus de douleur mais une révélation de la protection divine. Alléluia, comme il est bon, Seigneur Elohim, de sentir Ta présence !

Suite aux résultats négatifs de l’échographie, le médecin, face à ma douleur, envisagea un scanner pour déceler des diverticules et  demanda des examens de sang complétés par ces fameux tests de selles que j’avais si souvent négligés !  

Le résultat fut que les selles n’indiquaient aucune présence de soupçon de tumeur, cela rendait encore plus perplexe le médecin qui prescrit un scanner et me conseilla de voir un gastro-entérologue que je verrais suite à cet examen.

Le temps passa avec les douleurs, les antalgiques se suivaient les uns aux autres, une diarrhée s’installait. Le radiologue trouva un diverticule, un traitement antibiotique fut mis en place ce qui accentua de me vider ! À la fin du traitement j’en ressortais encore plus mal qu’à l’entrée.

Je fus renvoyé chez le gastro qui, au regard du scanner, me remis aux antibiotiques et me prescrit une coloscopie qu’il pratiqua lui-même quelques semaines plus tard, ce ne fut que souffrances abdominales et perte de plusieurs kilos ! Les lieux d’aisances devenaient ma chambre !

Je pratiquais mon Shabbat à la maison et si la lecture de la Bible m’absorbait suffisamment pour adoucir ce temps passé, je conservais toute ma confiance, qui s’était manifesté sur ma couche, envers Dieu. Le dialogue continua, je découvrais de nouvelles révélations, à mon niveau, et commençais à créer un blog sur le net.

Quatre mois passèrent, depuis la torsion dans ma voiture, pour que la coloscopie laisse entrevoir une tumeur maligne volumineuse, la biopsie était claire. Lorsque le médecin me convoqua pour me l’annoncer, il aurait pu me dire que je souffrais d’un rhume que cela aurait été la même chose. Aucune angoisse, aucune question ne me venait sauf : « Que faut-il faire ? » il me dit qu’il fallait passer encore un nouvel examen appelé Colo-scanner, symbiose du scanner et de la coloscopie avec les mêmes contraintes de purge ! Il ne fixa pas de rendez vous et me dit simplement que je devais prendre rendez vous avec les acteurs de radiologie, me passa une échographie plus poussée et me montra la fameuse « vilaine » partie en noir et blanc, sans oublier de réclamer un dépassement de  cent Euro ! Pas de médicaments, je me trouvais un peu perdu, si ce n’est cette indétrônable confiance en Dieu. « Si je dois mourir du cancer, c’est que je l’avais un peu demandé ? » lançais je. Mais un silence, en réponse, qui me faisait interpréter : «  Tu as une épreuve, découvre donc où je t’emmène ». Les douleurs de plus en plus intenses, complétées par le dérèglement du transit permanent ainsi que le rendez vous lointain du dernier examen firent que je retournais voir le généraliste qui réagit en raccourcissant la date de l’examen, ne comprenant pas ce retard au vu de l’urgence  que le gastro n’avait pas accéléré. 

Mais je restais serein et remerciais le Seigneur d’avoir rendu « visible » cette tumeur qui avait grossi, depuis longtemps, en silence.

Sous les conseils de ma famille je prenais rendez vous auprès d’un chirurgien sur Toulon. Quelle bonne idée, je sentais l’accord de Dieu dans cette décision.

L’examen, quel moment abominable ! Dieu merci de me garder ! confirma à quelques jours de la date de l’opération donnée par le chirurgien, une dame dont le regard altruiste, calme et souriant me fit comprendre que Dieu la guidait pour moi, la nécessité urgente d'opérer. Durant l’examen le radiologue a vu une petite boule entre les vertèbres qu’il n’arrive pas à identifier et qui m’impose un IRM (en finirais-je de me faire photographié, photocopié, échographié et résonné magnétiquement ?).

 

Le réveil et la suite :

 

Je ne comprenais pas, suite à cette opération qui se déroula plus de quatre heures et demie, je me réveillais, non pas dans la chambre où les brancardiers étaient venus me prendre, mais dans une autre avec pleins de tuyaux, un gros cathéter d’où arrivaient six perfusions, des électrodes branchés à un moniteur ou oscillaient lignes et chiffres, une pince au bout du doigt et une sonde urinaire. Impossible de bouger, j’étais en soins intensifs, sous la responsabilité du médecin réanimateur. Il m’expliqua que mon opération sous cœlioscopie avait été plus difficile qu’elle n’avait été envisagée, il y avait eu des adhérences entre la tumeur et d'autres organes, que j’avais perdu plus que prévu, je ne sais quoi, et devais me faire réhydrater. Si les données s’amélioraient je partirais dans le service chirurgie.

Dur, dur ! Un tensiomètre qui se mettait en marche tous les quarts d’heures m’empêchant de dormir. Je réclamais que l’on me descende ma bible qui était restée dans la chambre de l’avant opération. Nous étions en Shabbat et je voulais lire la parole.

Je savais que nombreux étaient les soutiens sincères en prière.

Une aide soignante s’exécuta et me remis celle-ci. Je la fis disposer sur une table qui passait au dessus du lit et pu lire tranquillement entre de pics de sommeil tant j’étais fatigué.

Une jeune infirmière entra dans la chambre et se présenta :

  • Bonjour je suis l’infirmière qui va vous suivre tout au long de votre séjour en soins intensifs

  • Bonjour

  • Je m’appelle Léa, vous pouvez m’appelez par mon prénom !

  • Léa, c’est un très beau prénom que vous portez, savez vous l’origine ?

  • C’est hébreu !

  • Et vous connaissez quelque chose sur l’histoire de ce prénom ?

  • Non, ma grand-mère s’appelait Léa, mes parents me l’ont donné.

 

Je lui racontais tout sur Léa, Rachel, Yakov qui devint Israël, elle écoutait avec attention, c’était la première fois qu’elle entendait tout ce que je disais au sujet de son patronyme, puis je terminais par les enfants qu’elle eut en insistant sur Juda qui devint le père, de la tribu, des juifs.

  • Oh, vous en savez des choses, vous êtes un spécialiste de l’histoire ?

  • Non c’est écrit dans le livre qui est posé sur ma table, regardez le !

  • C’est la bible, mais vous êtes juif !

 

Lorsqu’elle revint le lendemain soir je lui racontais, la rivalité entre Rachel et Léa et l’histoire des mandragores pour obtenir la bienveillance de Yakov. Je lui demandais si ces quelques brèves histoires, elle bossait en même temps, contrôlant les paramètres, changeant les perfusions et tout le reste, étaient rébarbatives ? Elle affirma que non, bien au contraire, n’ayant donc jamais lu ni ouvert une bible de sa jeune existence, ses parents athées, je l’encourageais à se procurer ce livre et de le lire avec attention.

Une autre infirmière était du matin, plus âgée, un large sourire aux lèvres, elle se présenta, aussi, sous le prénom de Christelle. Elle regarda ma table et spontanément me dit : « Vous lisez la bible ! » je confirmais, elle m’apprit qu’elle aimait la lecture de la parole, que certains passages la réconfortait, elle croyait en Dieu et à son messie. Elle me fit savoir que c’était rare de voir des patients avec la bible pour seule lecture.

Pour pouvoir accélérer mon départ, le chirurgien avait prévu un Kinésithérapeute pour me faire travailler. Ce fut un jeune homme qui entra, il portait un nom d’origine portugaise, dès son entrée pour qu’il puisse me masser je lui demandais de pousser la table. Il vit de suite la Bible : « Ouah, vous lisez la bible ? » la suite fut que nous ne parlions plus des exercices de kiné à faire.

J’appris que c’est sa mère qui lui offrit sa première Bible. Elle-même l’avait encouragé à étudier le livre. Il m’expliqua qu’il avait des amis d’études de la faculté de Marseille, juifs et qu’avec ceux-ci il avait entrepris l’étude de la Torah (mot cité par lui-même) et que son but était d’arriver à un niveau de compréhension suffisante de celle-ci pour bien englober le tout. Que pouvais-je répondre si ce n’est de l’encourager, de montrer ma joie de l’avoir croisé et d’avoir pu échanger sur la Parole ? En fin de compte le temps passa comme une douce brise dans ce service.

Me voilà cette fois remonté dans ma chambre, j’eu avec joie la visite de ma sœur et son époux instigateur de la facilitation de mon opération dans cet établissement, son cousin y étant un ancien anesthésiste réanimateur.

Les repas n’étaient pas du niveau, mais la nourriture spirituelle, elle, était au rendez-vous. Je repris tous les écrits de Luc, des évangiles, (Bérit Hadachah) jusqu’aux actes complets, et bien sûr de cet auteur, issu de culture grecque, non juif ethniquement, trouver cette présence de la Torah à tout moment, cette volonté de montrer la puissance du Masshiah ! le temps continuait à se dérouler dans la paix.

 

Une nouvelle équipe d’aide soignante se présenta. Bien sûr dès que l’on toquait je vérifiais la bonne visibilité de ma bible. L’une remarqua la première :

  • Oh, la bible ! vous la lisez ?

  • Oui sinon elle ne serait pas là !

  • J’aimerais la lire mais je trouve que c’est difficile.

  • Comment difficile ?

  • Ben, il y a des phrases que je ne comprends pas.

Je lui expliquais alors que la bible s’abordait avec une volonté d’apprentissage, donc ce qui s’apprends se méconnait au départ et qu’il lui fallait de l’aide et des conseils, en premier avec la plus simple : prier !

  • Oh mais je prie, je suis croyante, regardez j’ai même une médaille de la vierge sur moi !

Aïe aïe !, je commençais à lui expliquer que les médailles n’étaient que des bijoux et le mieux il fallait revenir à la bible. Elle continua sur son parcours de communiante, confirmée qui allait à la messe les jours « principaux » de pâques et noël, puis s’arrêta et me demanda si un livre didactique de la bible existait ? Je lui recommandais de chercher par elle-même que sa curiosité serait récompensée. Sa coéquipière intervint alors, brodant sur son éducation dans un établissement scolaire catholique (qu’en est il resté ?) où elle avait une religieuse préférée, âgée, qui lui avait appris à prier, en particulier pour obtenir ce qui lui manquait ou voulait obtenir, dans la prospérité!

C’était un flot de paroles incessant, cette même sœur lui avait même expliqué qu’il y avait un saint oublié, à savoir Joseph, sans me préciser de quel Joseph il s’agissait.

Je revenais sur la bible en leur demandant de considérer qu’elle était la bonne solution. L’échange cessa, elles devaient repartir en service.

Suite: 1 mois après.

Ce matin j'avais rendez vous avec le cancérologue, oncologue, pour être plus à la mode. En discutant il me confirme que l'emplacement à gauche de la tumeur, la rendait silencieuse et invisible aux tests. Seule, la douleur, et il ne su pas pourquoi j'en ai eu, car ce genre de tumeur au stade où j'en étais ne font pas mal, m'avait sauvé ! Sans elle je n'aurais jamais consulté et mon cancer aurait évolué pour se métastaser et m'amener à une fin... de vie !

En conclusion: Seule la Main de Dieu a permis que je vois cette maladie suffisamment tôt, et que je puisse la soigner, avant qu'elle ne fasse des dégâts irréversibles et fatals ! Continue Seigneur à m'épater et à me montrer ta gloire ! Merci

« Merci Seigneur de ce que tu me montres la soif, souvent cachée et mal exprimée, de tes enfants à Te connaitre. Je ne suis pas venu pour rien dans cette clinique, outre les soins médicaux, tu m’as encore et encore montré tout Ton Amour. Merci également de m’avoir, encore et  encore, démontré que Tu ne me lâchais pas, et que j’avais, trop souvent hélas, l’attitude du noyé refusant les bateaux qui passaient mais que tu m'envoyais, sans jamais manquer de le faire, à la différence de l'histoire d'en haut Tu ne te lasses jamais d'attendre que je monte sur Ta barque ! »

La Chimio puis la récidive !

L'opération effectuée, une nouvelle étape s'établit: la chimiothérapie… Le chirurgien m'envoie vers un oncologue pour une série de séances de chimiothérapie, j'ai un peu peur car je crains les effets secondaires. Seule satisfaction, l'oncologue me dit qu'il est inutile de placer un appareil spécial (Porta cad) car il n'y aura que 6 séances, espacées de 15 jours, et qu'après, juste quelques mises en place de surveillance… Je me vois complètement guéri !

la première Séance de chimiothérapie est une catastrophe ! Le produit me brûle la veine et à la sortie de la séance une allergie, assez violente, me provoque des difficultés à respirer. "Seigneur Adonaï, dois je mourir de la chimio ?" j'ai l'impression de savoir ce qu'un poisson hors de l'eau ressent.

On me prescris des comprimé à prendre avec, de la chimio orale, une abomination: reflux, nausées extrêmes, mal être, mes doigts deviennent très sensibles au froid dès que j'ouvre un réfrigérateur c'est comme une électrocution… je me sens mal, mais garde la vision sur Dieu et Son amour, ce n'est que mon corps qui subit et non mon âme + esprit.

La plupart des gens parlent de rémission, lorsque le cancer s'interromps et celle ci n'est pas à vrai dire une guérison. Voici quelques temps se sont déroulés et il faut un suivi, je n'arrive pas encore que je sois sorti de cette opération et que je me sente bien.

Je reprends, de façon encore plus assidue, mes recherches sur la Parole et je vois de plus en plus que l'Amour qui s'ai manifesté n'est pas illusoire et improductif, je deviens presque addict à tout ce qui se rapproche de la littérature des paroles et prescriptions du Seigneur. A travers cela je cherche ce que je pense le "pourquoi" de cette épreuve à travers la maladie.

J'attends donc le premier passage de contrôle à la coloscopie, 6 mois après l'arrêt de la chimio, les effets se sont estompés quelques relents perdurent toujours, notamment une grande fatigue. Du résultat de cette coloscopie qui ne donne rien, en terme d'inquiétude, le médecin est ravi il me dit que d'ici 1 mois je fais une analyse de sang pour surveiller les marqueurs puis tout s'espacera.

Un peu abasourdi rien ne me fait vibrer positivement, vivant seul chez ma mère que je sais inquiète, je passe mon temps à étudier les écritures et ce sont des moments de plénitude, de bonheur absolu: "Il Est là !" Merci Père de Ta présence.

Je découvre plein d'éléments qui m'étaient cachés ou que je ne pouvais voir, mes yeux s'ouvrent, une lecture d'un passage me ramène sur un autre, une compréhension de la Parole s'établit, parfois en flash, je suis incapable d'expliquer ce que je comprends, mais j'ai la connaissance de cette compréhension; ne nous a t'on pas dit que chacun comprendrai en fonction de sa langue ? Oui car c'est l'Esprit, Le Consolateur qui d'une façon inexplicable m'ouvre les yeux. Je décide alors de démarrer ce site Web, je veux partager mon nouveau bonheur.….

La Demande: Un premier miracle

 

Voilà quelques jours qu'après avoir relu Genèse je m'arrête sur le fait qu'Elohim Adonaï indique que l'homme ne doit point être seul et a besoin d'un aide en la personne de son entité de genre opposé, une femme. Mon vécu en tant que couple est jalonné d'échecs retentissants, j'y suis pour beaucoup. Je ne vois pas comment, isolé depuis près de 2 ans chez ma mère où je ne croise quasi-personne susceptible d'être ma compagne, je puisse trouver "l'âme soeur" car il s'agit de cela trouver non pas une compagne pour une compagne mais bien ce que mon âme peut trouver en complément pour m'unir totalement, condition sine qua non ! Je prie, je demande au Seigneur de m'accorder cette aide, si est seulement si Il juge que c'est bon.

Je ne pratique pas beaucoup les réseaux sociaux, peu convaincu de leur utilité pour moi, aussi je n'avais qu'un regard ponctuel espacé parfois de plusieurs semaines, le seul intérêt que j'y portais était d'avoir des nouvelles de vieux amis que je retrouvais. 

Surprenant, en ouvrant Messenger, je vois une notification, je reçois le message d'une dame que j'avais connu il y a bien longtemps et dont je ne pensais, au grand jamais, pouvoir avoir de ses nouvelles elle était bien rangée au fond de mes souvenirs. Je fus content d'avoir un message de sa part, l'appréciant fortement. C'est la teneur du message qui créa en moi un flash particulier indescriptible: Elle me demandait si dans mon entourage je pouvais trouver une personne bien qui voudrait la marier.. Cela semble amusant mais le texte exact et court me mis dans une mini médiation où j'entrevis et compris que c'était une réponse à ma demande. Je l'appelais en lui demandant simplement (elle était à plus de 1000 kms) d'accepter de me rencontrer à nouveau et que je lui parlerai de son désir (amusé quand même) de se marier.

Ne voulant pas rentrer dans les détails, notre rencontre fut comme un choc de bonheur, pas un coup de foudre, mais bien un sentiment d'harmonie conjoint. Nous nous revîmes de plus en plus pour conclure que nous devions penser à nous unir devant Dieu.

La récidive:

Voici quelques temps que mon nouvel amour m'apportait un renouveau en rapport de toutes mes épreuves, je remerciais , avec elle, Dieu de Sa grande attention sur elle et moi .

bottom of page