
La connaissance serait elle une erreur ? À lire et relire nous pouvons écrire et traduire par des infinies explications. Comme d’habitude ce passage est une affirmation prophétique et intemporelle.
Il faut relever plusieurs choses sur cet arbre de la connaissance. On nous précise bien qu’il ne faut pas le manger on ne parle pas de fruit au début et cela a son importance ! Manger et donc déjà un ordre de Dieu, le Créateur veut donc que l’homme se nourrisse de ce que Dieu donne.
Genèse 1 : 29. « … et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe. Ils serviront à votre nourriture »
Mais il nous impose une restriction :
Genèse 2 : 16.17 « L’Éternel-Dieu donna un ordre à l’homme, en disant: "Tous les arbres du jardin, tu peux t’en nourrir; mais l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point: car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir!" »
Il faut noter que le mot TOV qui signifie bon a dans le sens des langues sémitiques une signification d’accomplissement (source : les symbolique des lettres hébraïques de Daniel Sedelbauer)
Si nous reprenons le verset 17 la suite est (verset 18): « L’Éternel-Dieu dit: "Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui. »
De quelle aide s’agissait ‘il ? De quel isolement était-il question ? Il s’agirait bien de la femme qui devait régner avec lui sur le monde.
La visite du serpent vient, l’ordre de manger sur toutes les espèces des arbres dans le jardin d’Eden est mentionné et nous avons la première fois le fruit qui est relié à l’arbre du milieu du jardin.
L’emplacement a donc une importance ? Que placerait-on au milieu, une chose précieuse et forcément reconnaissable ?
Prenons le milieu de la Torah, Le cœur de la Thora.
On a compté dans le Pentateuque 669 paragraphes, 5845 versets, 79 976 mots et 304 805 lettres consonnes.
A partir de ce dénombrement, on peut découvrir le cœur de la Torah, c’est-à-dire son milieu.
Celui-ci se trouve dans Lévitique 10 : 16, dans un verset qui, en traduction française, semble parfaitement anodin mais lisons le avec la suite du verset :
Lévitique 10 :16-17: « Au sujet du bouc expiatoire, Moïse fit des recherches, et il se trouva qu'on l'avait brûlé. Irrité contre Eléazar et Ithamar, les fils d'Aaron demeurés vivants, il dit: Pourquoi n'avez-vous pas mangé l'expiatoire dans le saint lieu, alors que c'est une sainteté de premier ordre, et qu'on vous l'a donné pour assumer les fautes de la communauté, pour lui obtenir propitiation devant l'Éternel? »
Le milieu pile (le verset) se dit en hébreu : VeÈte Sé’ir ha’Hatat Daroch Darach Moché Le centre des mots de la Torah en nombre pair, son cœur se trouve donc entre deux mots identiques, au verset 10, 16 : « Au sujet du bouc expiatoire, Moïse fit des recherches (daroch), et il se trouva (darach) qu’on l’avait brûlé. »
Un commentaire d’un Rav du 18ème siècle nous dit à ce sujet: « Darosh à la fin d’une ligne, et Darash au début d’une ligne cela signifie – lorsque vous avez cherché (darosh) la Torah au point que vous pensez que vous avez épuisé tout le sens, et que vous pensez que vous êtes à la fin de la « ligne » –pas la ligne de mise en page, mais la ligne de recherche et d’étude – vous devriez alors réaliser qu’en réalité vous êtes seulement en train d’expliquer le début de la ligne ».
Cela semble complexe mais, il y a que l’on nous indique encore cette notion de manger, de bouc expiatoire (Mashiah) Ne nous dit-t-on pas que l’on doit manger qu’en sainteté, et particulièrement avec la recherche à faire sur le Mashiah ? à méditer…
Revenons à notre arbre, pourquoi un fruit nommé par Eve après et pas avant dans Genèse? Parce que le fruit est la conséquence de son absorption. Il ne nous échappe pas que il y a une falsification car Dieu parle de l’arbre et le serpent, avec Eve, du fruit !
Si en mangeant de l’arbre on doit nous faire mourir, est-il donc un poison ? Non c’est parce que nous ne sommes pas à la hauteur de ce qu’est et représente cet arbre.
Plusieurs avertissements sont à voir dans les propos divins. Cette mort annoncée n’est plus une conséquence seule mais une obligation ! Tu dois n’est pas tu vas !
Pourquoi avoir planté dans ce milieu du jardin où on cherche et on trouve (daroch ; darach) cet arbre, comme un intrus, si ce n’est pour signaler que Dieu se laisse une chose, malgré que l’homme soit à son image, primordiale et réservé à Lui seul… Le jugement !
La première des conséquences est de se prendre, et le serpent le dit, pour Dieu : « vous serez comme Dieu » non dans le sens créateur mais dans le sens de juge et pire, miséricordieux. Vous verrez !
Lorsque l’homme se prend pour Dieu, cela peut être dévastateur. il peut alors se mettre à penser qu’il sait juger ce qui est « bien » et ce qui est « mal » pour lui et pour le monde.
Ceci est déjà un premier avertissement sur les apostats et les religions qui veulent prendre la place de Dieu en définissant hors contexte de la Torah le bien et le mal. L’homme peut facilement confondre les deux significations du "bien", et la meilleure preuve à cela se trouve dans les mots d’Eve elle-même (Genèse 3:6) : « וַתֵּרֶא הָאִשָּׁה כִּי טוֹב הָעֵץ לְמַאֲכָל » - « la femme vit que l’arbre était bon – tov – pour être consommé ». De quel genre de tov parle-t-elle ? Le contexte du verset montre qu’il s’agit du tov du désir, pas du tov divin [accomplissement]… Le verset est quasiment ironique car la formulation est très ressemblante à celle employée pour parler du tov divin quelques versets plus tôt (Genèse 1:10) « וַיַּרְא אֱלֹקִים כִּי-טוֹב » - « Dieu vit que c’était bon ».( accompli)
Nous désignons ce qui est bon comme mauvais (respect des lois) et désignons comme mauvais le contraire, pourvu que cela nous arrange !
Pourtant le jugement est bien une « qualité » qui appartient à notre créateur, de cette chute la torah fut alors nécessaire, pour nous remettre dans le ciblage, les lois furent une conséquence de la chute. Non pas comme une punition ! ais bien comme un sauvetage, si tu mange de l’arbre de la connaissance TU DOIS mourir mais, tu dois, je le répète, n’est pas TU VAS ! Nous le savons cette mort sera évitée par le sacrifice de Yeshoua.
En effet la véritable distinction entre le bien et le mal est une propriété divine. Nous devons nous humilier pour accepter notre incompétence et si nous persistons alors nous devrons mourir.
Je ne suis pas plus grand que Dieu, je n’ai donc pas à discuter les termes de sa parole. Étudiant un texte, il ne serait guère convenable que je l’organise en fonction de ce qui m’arrange. Dieu ayant dit : « tous les arbres du jardin tu peux t’en nourrir », du simple fait qu’il ne parle absolument pas de fruit, je n’ai pas à discutailler, je n’ai plus qu’à entériner. Et si, comme cela arrive parfois, certains objectent : « oui, mais les textes, ils ont été arrangés… », Je répondrais que c’est bien mal connaître le monde juif puisque la moindre faute d’un scribe dans une copie de la Torah oblige à considérer caduque la copie de la Torah tout entière !
L’arbre de la connaissance du bien et du mal pourrait représenter symboliquement la Torah, alors que le fruit de l’arbre, auquel Ève se réfère, symbolise, lui, la « traduction humaine et religieuse » du texte original hébreu. Toute traduction est le fruit d’un texte initial. Hélas, les fruits des arbres, les multiples traductions dans toutes les langues de la terre, aboutissent souvent à de piètres résultats dont la cause est résumée par l’aphorisme italien : « traduttore, traditore – traducteur, traître ». Nous trahissons la Parole.
Alors, puisque tout nous invite à ne pas nous fier aux fruits, à nos compromises traductions donc, abritons-nous comme Adam et Ève derrière les feuilles de figuier dont ils se parent. Ces feuilles pourraient être symboliques des enrichissants commentaires directement tirés de l’arbre et consignés dans les deux Talmuds par les rabbins de tous les temps. C’est peut être ce qu’il y a de mieux à faire pour masquer la nudité, c’est à dire un certain manque de savoir : se voiler dans les dévoilements de l’arbre [Torah].
Notre humilité est donc primordiale et nous n‘avons, en aucun cas, à juger tant nous en sommes incompétents, au risque de mourir. La facilité que l’on a à déguiser nos propres intérêts et désirs afin de les cacher derrière des principes ou derrière le légalisme, est un véritable poison.
Ecclésiaste 12 :14. « En effet, toutes les actions, Dieu les appellera devant son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises »
Luc 6 :37 : « Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous »
Conclusion :
L’arbre de la connaissance est bien la Torah, le figuier, dont Adam et Eve prennent les feuilles pour dissimuler leur nudité, si bien cité par Yeshoua, désigne celui-ci et les fruits les figues qu’il porte en un symbole.
Jean 1 :48. « D'où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Yeshoua lui répondit: Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu » Et Nathanaël de s’écrier : « Rabbi [enseignant de la Torah], tu es vraiment le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël (Jean I-49) ». Nathanaël est donc un « tanna », c’est-à-dire un maître en matière de Torah qui passe le plus clair de son temps sous le figuier dans la vigne : les alignements de ceps de vigne dans un champ représentant métaphoriquement les sillons de l’écriture et le figuier au beau milieu, la maison d’études la tente. De plus, le nom Nathanaël étant l’anagramme du mot figuier – téenah en hébreu, il est fort probable que l’Évangile de Jean a pu être écrite en tout premier en hébreu avant d’être récrite en grec car l’anagramme n’est possible qu’en hébreu.
Depuis le début, Dieu nous a instruit et si nous refusons cette instruction et nous nous prenons pour Lui, par religion, nous aurons alors à consommer le fruit qui est mortel. Suivons ses enseignements cherchons et trouvons (Daroch et Darach) au milieu, au cœur de son enseignement, dans la Torah pour ne pas devoir mourir en y apportant nos compromis.
La seule consolation est que l’on parle dans ce milieu du bouc expiatoire, avec cette mise en garde de le manger (et c’est le reproche que fait Moïse à ses deux neveux) dans le saint lieu où nous n’accédons qu’après totale repentance et revêtu du sang du Mashiah.
« A bon entendeur Salut ! » Je me permets cette petite dérive littérale si l’on prend ce que nous dit Yeshoua : « cherchez et vous trouverez ! Rien n’est si caché qui ne doit être révélé ! »
Ephésiens 1 :17. « Afin que le Dieu de notre Seigneur Yeshoua Ha Mashiah, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance »
Merci Père de nous permettre en nous plaçant sous le figuier de trouver tes commandements et tes préceptes que nous devons suivre, par les écritures et la venue de ton messie Yeshoua.
Que Ton Saint Nom rejaillisse sur nos actes. Amen.
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