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Au nom de la Loi ! Début de l’épître de Jacques. (1 et 2)

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Dernière mise à jour : 9 mars 2018


« Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu'un dit avoir la foi, mais qu'il n'ait pas d'œuvres [ne pratique pas la loi]? La foi peut-elle le sauver ? »


On a beaucoup dialogué sur ce sujet en prenant comme modèle différents passages des épîtres de Paul, jusqu’à tordre, réduire, voire quasiment, transformer, ses écrits.

Reprenons le magnifique Epître de Jacques :


Jacques 1 :1. « Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Yeshoua Ha Masshiah, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut »

Regardons donc à qui s’adresse l’épître : Aux dispersés des douze tribus, qui sont ils ? Il y en a dix [tribus] qui correspondent à Ephraïm (qui symbolisent les greffés), au royaume du nord, ex royaume d’Israël dont on ne sait pas, pour les israélites et nous, ce qu’ils sont réellement devenus. Puis il y a des judéens et benjamites du royaume de Juda avec des Lévi, le tout formant ce qu’on dénomme, les juifs, partis, exilés et assimilés dans les nations. Mais ce n’est qu’une supposition !


De cette dispersion, Jacques veut plutôt signaler le fait qu’il s’agit des suiveurs en Yeshoua, hébreux, qui voudraient s’éloigner de la pratique de la Torah qu’ils connaissent, donc de se disperser. D’abandonner ce que la Loi a prescrit.


Jacques 1 : 3-4 : « … la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance, Mais que la persévérance ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez accomplis et parfaits, ne manquant de rien » de quelle persévérance, si ce n’est d’être instruit de la Parole et de garder le bon cap [la bonne cible à ne pas manquer] par la foi, qui en copie de Yeshoua qui a amené la perfection, par son sacrifice, nous rend donc accomplis et parfaits (mis à part).


Dans les passages suivants l’apôtre parle de l’épreuve à nouveau, de la prière [Et si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il demande à Dieu… Mais qu'il demande avec foi…] et du comportement. Il indique la nécessité à garder les enseignements pour ne pas être chancelant.

Ceci démontre un sens très pratique de la part de Jacques, un pragmatisme « religieux », un modèle de conduite. Il s’adresse à des hébreux qui connaissent la loi et ne doivent oublier leur « origines »

Jacques 1 : 22-24 « Mais mettez la Parole en pratique et ne l'écoutez pas seulement, vous trompant vous-mêmes. Car si quelqu'un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère son visage naturel dans un miroir. En effet, il s'est observé lui-même, et s'en est allé, et aussitôt il a oublié ce qu'il était. »


Il va même nous avertir de ce que l’épreuve fera de nous si nous accomplissons avec fidélité ses prescriptions légales :

Jacques 1 : 12. « Bienheureux est l'homme qui endure l'épreuve ! Car lorsqu'il aura été manifesté fidèle [par l'épreuve], il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment »

Jacques 1 : 25-27. « Mais celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux mais un faiseur d'œuvres, celui-là sera bienheureux dans ce qu'il fait. Si quelqu'un pense être religieux et qu'il ne tienne pas sa langue en bride, mais trompe son cœur, la religion de cet homme est vaine. La religion pure et sans tache devant Dieu le Père est celle-ci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, se conserver pur du monde »


Nous lisons que la loi est parfaite, la respecter, c’est être libre, persévérer c’est être auditeur (à l’écoute, entièrement, de la Parole), l’accomplir en toute fidélité c’est bien recevoir la couronne de vie. On le trouve dans le rappel du premier et second commandement de Yeshoua:

Matthieu 22 : 37 et 39. « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée…Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Nous trouvons le second (commandement) qui est le même dans la suite de l’Epitre :

Jacques 2 : 8. « Si en effet vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », vous faites bien » Soumis effectivement à l’accomplissement et NON l’abolition de la Loi :

Jacques 2 : 9-13. « Mais si vous agissez avec partialité, vous commettez un péché et vous êtes convaincus par la Loi comme [étant] des transgresseurs. Car quiconque garde toute la Loi, mais trébuche sur un seul point, est coupable sur tous. Car celui qui a dit : « Tu ne commettras pas d'adultère » a dit aussi : « Tu ne commettras pas de meurtre. » Or si tu ne commets pas d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu es devenu transgresseur de [la] Loi. Ainsi parlez et ainsi agissez comme devant être jugés par une loi de liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n'a pas usé de miséricorde. La miséricorde se glorifie vis-à-vis du jugement. »


Plus loin Jacques parle justement des œuvres, des choses faites en fonction de la Loi, du respect des prescriptions, comme celle des commandements, et résumé par le Masshiah dans l’amour du prochain [amour de Dieu]


Verset 20 : « Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est stérile »

Verset 26 : « Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi aussi la foi sans les œuvres est morte. »


Ces œuvres étant, bien sûr, d’agir, en fonction de ce que l’Eternel a prescrit, depuis le début, dans la Torah : Suivre ses 10 commandements, L’adorer et comprendre qu’Il est amour et que toutes Ses lois sont amour et liberté.

Abraham est cité car il a obéit en présentant son fils et a levé le couteau sans se soucier si c’était mal ou bien. [Œuvre + foi]. De même que la prostituée Rahab, citée également, qui a cru, (et pour que la volonté de Dieu se fasse), a aider les messagers à fuir. [Œuvre + foi]…

Pratiquer l’amour du prochain, c’est accepter d’accomplir la Loi, le faire avec amour, comme le précise Paul dans les Corinthiens, c’est une œuvre, soumise à la Loi, vraie.


En accomplissant la Loi, en la respectant, en l’aimant, car elle nous vient du Père, c’est faire preuve de foi, c’est s’ouvrir à la grâce de Dieu par le sacrifice de Yeshoua pour l’entrée au Royaume des cieux.


La foi et la loi se superposent, les dissocier c’est empêcher l’accomplissement des prescriptions, des commandements de Dieu c’est se bannir du royaume des cieux.


Père éternel, Tu es immuable, invariable, nous ne pouvons changer ce que Tu as dit de Ta bouche et nous a transmis par tes prophètes. Parce que dans Ta grande miséricorde, dans Ton amour absolu, Tu ne veux pas que nous nous dispersions dans nos doutes.

Mais par agissement au respect de Tes commandements, avec la Foi de reconnaitre que c’est Ta volonté, nous reconnaissons que ceux-ci ayant été totalement accomplis par Yeshoua, nous accédons à Ton royaume.

Amen

 
 
 

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