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Charia et Djihad.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Voilà deux mots que l’on entend, souvent dans l’actualité, sans vraiment les comprendre, dans leur véritable définition, car nous sommes, pour la majorité, dépourvus de l’enseignement coranique. Loin de moi de vouloir commenter ces principes coraniques religieux, mais simplement m’en servir pour ramener à nous ceux ci.


Charia, Djihad, reprenons au mieux leur définition, que dit Wikipedia ?


CHARIA : Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la loi [de Dieu] ». Il est d’usage de désigner en Occident la charia par le terme de loi islamique qui est une traduction très approximative puisque n'englobant que partiellement le véritable sens du mot (ce terme est d’ailleurs utilisé en place de droit musulman). La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociétales. Les musulmans considèrent cet ensemble de normes comme l’émanation de la volonté de Dieu (Shar)

DJIHAD : En arabe, ce terme signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance », souvent traduit à tort par « guerre sainte ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l'expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui peut se traduire par « lutter avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le djihad peut aussi être défini par l'expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».


Mon but est de montrer que ces deux termes, appliqués sur nos convictions, sont liés.

La charia nous ramènerait à la loi donnée à Moshe par le Créateur et à son respect, elle donne tout ce que l’homme, créature de Dieu se doit de vivre, de respecter, pour être conforme à l’obéissance et être béni : c’est un code de vie.


Deutéronome 28 :1. «Or, si tu obéis à la voix de l'Éternel, ton Dieu, observant avec soin tous ses préceptes, que je t'impose en ce jour, l'Éternel, ton Dieu, te fera devenir le premier de tous les peuples de la terre »


Loi (celle de l’Eternel et non celles des religieux !) qui se perpétue :

1 Jean 5 :3-4. « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. »

Ces versets impliquant bien le mot victoire et triomphe. Donc il y a une lutte ! On passe bien de la Charia (loi) au Djihad (lutte).


Revenons sur les lois, le nombre est de 613 Mitsvot dans la Torah :

On sait que la plupart des lois données par les constitutions se sont inspirées en particulier sur les 10 commandements, sauf et pourtant ce sont les plus essentiels : ceux d’adorer Dieu et d’aimer son prochain.


Marc 12 :29-31. « Yeshoua répondit: Voici le commandement le plus important: Ecoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. Et voici celui qui vient en second rang: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus important que ceux-là. »


De la suite de ces versets, tirés du Lévitique 18 :19 « tu aimeras ton prochain comme toi-même », je veux y ajouter ce commentaire : Naftali Herz Wessely (1725-1785), dans son commentaire sur le Lévitique datant de 1782, a traduit ce verset par : « Et tu aimeras ton prochain, car il est comme toi », la paraphrase du commentateur insistant « égal à toi et semblable à toi, car lui aussi a été créé à l’image de Dieu, et, voici, il est un homme comme toi. Ce commentaire englobe bien les deux principaux commandements. Il  nous donne la solution de ce que devrait être notre Charia :


Marc 12 :32-33. « C’est bien, Maître, lui dit le spécialiste de la Loi, tu as dit vrai: il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y en a pas d’autre que lui : l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute son énergie, ainsi qu’aimer son prochain comme soi-même, c’est bien plus important que tous les holocaustes et tous les sacrifices. »


Nous voyons déjà que la suite nous prédispose à ne pas chercher à accomplir les lois si nous n’avons point obéi à ces deux commandements Aimer le Créateur et son prochain.


1 Corinthiens 13 :13. « Or maintenant ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, l'amour; mais la plus grande de ces choses, c'est l'amour. »


Pour la France, le code napoléon contient, à lui seul, des centaines et centaines, dépassant le millier, d’articles. A cela s’ajoute, code pénal, code du travail… et il y a nécessité de faire de longues études pour en comprendre le sens et les applications. Le tout est de savoir si nous avons besoin, oui ou non, de tous ces articles de lois ? Si nous nous référons aux écrits, nous comprenons bien que les lois divines ont été données pour que nous sachions nous comporter, aux yeux de notre Père céleste, lorsque nous y étions liées, à Son gré et obtenir salut, auprès de Lui, par les sacrifices, lorsque nous les transgressions. Devant l’impossibilité de les accomplir, il aura fallu que Yeshoua le fasse à notre place et se livre en holocauste, pour nos fautes. Les sacrifices sont supprimés pas les commandements.

Mais, en faisant un retour sur les lois civiles données, nous voyons que les deux commandements cités par Yeshoua suffisent réellement à régir notre vie :


Si vous aimez Dieu et votre prochain :

Voleriez-vous ? Tueriez-vous ? Commettriez-vous l’adultère ? Tricheriez-vous ? Copuleriez-vous sans considérer votre partenaire comme votre conjoint ? Seriez vous addictif à quoi que ce soit ? Même la conduite automobile n’aurait besoin de lois, de simples principes suffiraient comme le sens de circulation, sinon, pourquoi irais-je trop vite si je sais que je peux causer un accident et nuire à autrui ? Il n’y aurait ni police, ni tribunaux, ni prison… Il serait insensé, pour vous, de commettre le moindre méfait ! Pourquoi ? Parce que vous avez mis l’intérêt de votre Créateur et celui de votre prochain en avant de vous-même. Pensez à toutes situations auxquelles vous auriez à faire face : Que feriez-vous ? Devez vous consulter des codes à ne plus finir ou simplement revenir aux commandements d’aimer Dieu et son prochain ? Où trouver la bonne réponse pour le bon comportement ?


Mais tout cela n’est pas aisé ! Parce qu’il faut lutter ! C’est le Djihad !

Comment entreprendre et comprendre cette lutte ? Ou plutôt ce combat, il faut revenir à l’invitation que l’Eternel fait à Abraham en l’envoyant vers lui-même, à Yakov qui par la lutte menée, contre lui-même, afin de pouvoir gravir tous les barreaux de l’échelle, du, ardemment, combattre. Et bien sûr à Paul, qui parce que nous avons témoigné et nous nous sommes engagés par notre baptême devant tous à écrit:


1 Timothée 6 :12. « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. » et le pratiquer comme lui :

2 Timothée 4 :7. « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. »

Ne nous trompons pas d’ennemi, de batailles, ne luttons pas contre les moulins à vent de Don Quichotte. Préparons nous :

Deutéronome 21 :10 : « Quand tu iras en guerre contre tes ennemis, que l'Éternel, ton Dieu, les livrera en ton pouvoir… » Dans la bonne lutte, Dieu nous livrera nos ennemis.

S’il s’agit de lutter contre nos mauvais penchants, parce que nous avons la crainte de l’Eternel, que nous voulons nous identifier totalement à notre sauveur Yeshoua, au point que dans cette ressemblance, l’effacement total de notre moi « charnel », de notre Nephesh animal, face à notre prochain, fait que nous n’existons plus en nous mais bien en Lui, ainsi nous glorifions notre Père !


Si nous avons mené ce « Djihad » suite à l’application de la « Charia », de notre foi, alors nous serons récompensés !

Je vous propose un petit « jeu » basé sur les matriarches et les enfants de Yakov, il suffit de bien comprendre les significations des noms de tous les personnages. Partons des déclarations (bénédictions et malédictions) énoncées par Moshe et nous comprendrons la loi suivie de la lutte et de ce que celles-ci nous apportent :


Deutéronome 27 :11-13. « Et Moshe donna au peuple, ce même jour, l'ordre suivant: Voici quelles tribus prendront position sur le mont Garizim, pour la bénédiction à donner au peuple, quand vous aurez passé le Jourdain: Siméon, Lévi et Juda; Issakhar, Joseph et Benjamin. Et les suivantes se placeront, pour la malédiction, sur le mont Hébal: Ruben, Gad et Asher; Zabulon, Dan et Nephtali. »

Bénédictions = Siméon, Lévi et Juda; Issakhar, Joseph et Benjamin. Celui qui entend est joint à celui qui adore ? Il est récompensé car ajouté par le fils de ma droite

Malédictions : Ruben, Gad et Aser; Zabulon, Dan et Nephtali. Voici un fils (peuple juif) troupe heureuse, béni du départ, dans la maison, jugée car en lutte.


1. Dans les bénédictions :

Les 4 enfants de Léa qui suivent le premier (du second au 4ème) puis les 2 enfants de Rachel.

Ruben est exclu.

2. Dans les malédictions : Les 4 enfants des concubines et le 1er et le dernier fils de Léa !

Certes du fait de la conduite de Ruben avec Bilha on pourrait comprendre qu’il est du côté des malédictions, mais Zabulon ? Que représentent ces deux côtés ?


Enfants mâles nés de Jacob (avant d’avoir le nom d’Israël) Manassé et Ephraïm exclus

1. RUBEN – voici un fils LEA

2. SIMEON – celui qui entend LEA

3. LEVI – uni, consacré, joint LEA

4. JUDA – celui qui adore et qui loue, LEA

5. DAN – celui qui juge BILHA

6. NEPHTALI – celui qui lutte BILHA

7. GAD – une troupe, bonheur, heureux ZILPA

8. ASER – heureux, béni ZILPA

9. ISSACHAR – à embaucher, salaire, récompense LEA

10. ZABULON – celui qui demeure, habitation LEA

11. JOSEPH – celui qui ajoute RACHEL

Voici le seul fils né sous le nom de Jacob devenu ISRAEL

12. BENJAMIN – fils de ma droite RACHEL


Mères des douze Tribus :

  • LEA = son nom signifie : fatigué, épuisé, qui fait des efforts vains, vache sauvage.

  • RACHEL = son nom signifie : brebis, mouton, agneau, mère des moutons

  • BILHA = peur, crainte (de Dieu), timidité, modeste, tendresse

  • ZILPA = goutte, larme, proximité, intimité, – peut être aussi : trempé de myrrhe

Vous avez trouvé ? Reliez les mères, les fils la chronologie…. La première remarque c’est qu’après la loi entendue, avec son lot de malédictions adressées à celui qui est le premier né (Ruben), formant une postérité, une troupe élue choisie ayant la chance de voir la manifestation divine (Gad et Aser) recevant le Mishkan, l’habitation terrestre (Zabulon), cela aboutissant forcément à un jugement (Dan) obligeant à la lutte (Nephtali) vient les bénédictions tirées de ce combat. Car celui qui entend (Siméon) est uni (Lévi) car il craint et adore (Juda), obtenant la récompense (Issakhar), ajoutée (Joseph) par celui qui porte tout, assis à la droite du Père (Benjamin), Benjamin le seul fils d’Israël, de l’après lutte que Yakov a mené


La Grâce est là !


Père Eternel, que Ton Saint nom soit glorifié au dessus de tout ! Ton amour nous mène à te craindre et à respecter tes paroles. Tu nous a donné l’essentiel de ce que nous devons avoir à faire dans le respect de tes prescriptions résumées dans tes deux premiers commandements où tout découle : T’adorer, Toi et Toi Seul, en portant, sur notre prochain, la vision de ce qu’il a en Lui, ta présence. Au nom de Yeshoua.

Amen.

 
 
 

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