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Coronavirus le cercle la couronne.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Qui n’a pas mis son grain de sel dans cette sauce dont on ne sait quel véritable goût elle a. J’aimerais bien y mettre le mien pour définir la relation qu’il y a avec le Créateur, car n’oublions pas, si le Coronavirus existe, c’est qu’il a eu agrément de vie du maître céleste.


Nous allons essayer d’y voir quelque chose, après examen et écoute de plusieurs et très respectables chefs d’opinion que j’ai consulté, nous verrons que cette situation, qui occupe énormément de monde et en stresse ou en relativise d’autres, a un élément clé sur notre existence et notre relation au Père….


Une couronne c’est quoi ?

C’est certes un objet, une forme mais aussi un symbole.La forme ? Un simple cercle : donc un centre et une circonférence. L’homme est un élément mathématique, c’est un cercle, il représente, de façon géométrique, la numérisation du monde réel et du monde spirituel (Corps Esprit). Bien que je ne sois pas mathématicien, un cercle, c’est un ensemble de points dont il n’y a ni départ ni arrivée, une droite qui rejoint ses deux extrémités. A la différence de la droite, non courbe, dont les extrémités ne se rejoignent jamais sur un plan, nous concluons que les deux, cercle et ligne droite, n’ont ni départ ni arrivée. Pourtant la jointure du cercle est un point permanent où se retrouvent des antagonismes (départ et arrivée). Ainsi chez l’homme c’est au même point, sans fini, que se lie le bien et le mal, la haine et l’amour.

Un homme qui est un bon cercle part du mal et arrive au bien ; Ce point est bien la prévisualisation du Mashiah (Messie) car il est le seul dont le nom est également en Guématria de même valeur a son contraire absolu, le Serpent, et c’est bien en se substituant à lui sur la croix que la courbe d’existence est réalisée.


Si nous voulons tracer un cercle nous utiliserons un compas, instrument composé de deux pointes, une fixe que l’on plante et une avec un traceur qui tourne, toujours de la même distance, autour de la pointe fixe, pour dessiner le cercle. Si le cercle représente l’homme qui s’est définit par celui-ci ; le centre est ce qui représente sa décision et la circonférence sa réalisation. Le centre est toujours à l’intérieur donc, sans vouloir me redire, l’existence est réalisée par le cercle. Le seul hic, c’est que la pointe fixe retirée, je ne vois plus le centre du cercle, je ne suis plus en connaissance de moi-même, rappelons-nous l’endroit de l’arbre de vie au centre du jardin, et le milieu de la Torah se trouve dans Lévitique 10 :16-17 :

Le milieu pile (le verset) se dit en hébreu : VeÈte Sé’ir ha’Hatat Daroch Darach Moché. Le centre des mots de la Torah en nombre pair, son cœur, se trouve donc entre deux mots identiques, au verset 10, 16 : « Au sujet du bouc expiatoire, Moïse fit des recherches (daroch), et il se trouva (darach) qu’on l’avait brûlé. »

Un commentaire d’un Rabbin du 18ème siècle nous dit à ce sujet: « Daroch à la fin d’une ligne, et Darach au début d’une ligne ; cela signifie – lorsque vous avez cherché (daroch) la Torah au point que vous pensez, que vous avez épuisé tout le sens et que vous pensez que vous êtes à la fin de la « ligne » – pas la ligne de mise en page, mais la ligne de recherche et d’étude – vous devriez alors réaliser qu’en réalité vous êtes seulement en train d’expliquer le début de la ligne ».

(Extrait de mon article sur l’arbre de la connaissance) : voir sur le site.


En reprenant tout cela, nous avons l’importance de la forme circulaire et de son rapport avec « l’être » de l’homme. La connaissance de soi, l’aboutissement du Lekh Lekha (va vers toi-même !) donné par Dieu à Abraham. Par contre si je connais le centre du cercle, la connaissance de moi-même, je reconnais et je réalise mon être intérieur et mon être extérieur, je suis conscient de ce qu’est l’être entier et je suis en joie ! Oui, car dans la Torah la joie se défini par la satisfaction d’être ! Explication : mes décisions sont prises en conscience, j’ai trouvé le point de jointure (Daroch-Darach), le Messie Yeshoua, j’ai étudié la Parole… Le Corona a bien un rapport avec notre existence d’homme.

Sa fonction, son symbole ? Une couronne est bien l’objet que l’on met sur une tête pour symboliser le Roi ! Nous avons un Roi, un seigneur, maître de l’existence, de celle qui nous place dans l’intemporel donc l’éternité où il n’y a plus de début ni de fin (assimilé à l’Ein Sof ; celui qui n’a pas de fini.. Dieu).


Fouillons dans la Torah.

Nous voyons que Pessah, la fête de pâque juive approche, cette fête marquée par le sang de l’agneau libérateur. L’Universalité de la fête de « Pessah » est qu’en libérant la Parole divine de l’Egypte, le peuple d’Israël sauvera dans le même temps l’humanité entière en la ramenant dans la « Voix » ( la Parole) créatrice par Yeshoua.


Dans l’histoire biblique avec le sang de l’agneau, il fut infligé à Pharaon 10 plaies, la cinquième et la sixième concernent 2 épidémies la première frappe les animaux et la seconde les hommes… Egyptiens ! Curieux cela fait penser à nos épidémies modernes (vache folle, Grippe aviaire, Grippe porcine, SRAS et Coronavirus) mais il fallut le Sang de l’Agneau pour obtenir le salut du peuple d’Israël.


Le mot épidémie a une Guématria de 138. Pour vaincre ce mal, pour retrouver le point de jointure du cercle, il faut l’antidote, le contraire et celui-ci, comme pour Nakhash (Serpent) qui a pour valeur 358, il y a Mashiah (Messie) qui a aussi une valeur de 358, doit avoir obligatoirement la même valeur numérique soit pour notre cas 138. Et où trouve-t-on ce 138 ?

Pour la Pâque juive, à PESSAH dans le rite du repas, du Séder, il faut honorer le nom du sauveur suprême de celui qui, par le fait du Mashiah, sauve : YHWH, 4 lettres libératrices puisque composant le Nom.


Avant la Pâque il faut rechercher :

Le « Hamets », le levain - « HaGuéfèn », le vin - « Mé’Hazak » (de) la Puissance ( de la Main de Dieu : Exode 14, 17) , « BéKolo » dans Sa Voix ( Exode 5,2) . Ces 4 mots qui symbolisent les 4 lettres du Nom « YHWH », sont tous des antidotes à l’épidémie, car tous ont une Guématria de 138 !


Le Kabbaliste Eric El Baze nous décrit ceci :

Dans le contexte de la pandémie que nous subissons aujourd’hui, il est intéressant de signaler , que la Bouche en hébreu se dit « Pé » פה ( Pé, Hé) et l’inversion des lettres du mot « Pé » donne « Af » , הף ( Hé, Pé) , le nez . Dans le mot « Pé » se trouve donc l’inspiration par le nez et l’expiration par la bouche [inspiration, pénétration de l’esprit, du pneuma, et expiration qui signifie rejet]; la respiration qui est l’essence vitale touchée par l’épidémie du Coronavirus . Symboliquement « Pessa’h » ou « Pé Sa’h » , la Bouche qui parle, c’est aussi la Bouche qui respire à nouveau ; « la Bouche guérie car replacée dans BéKolo , Sa Voix ( créatrice) » ; le mot « Sa’h » סח ( de Péssa'h) qui veut dire Parler nous le montre, sa valeur 68 est celle de « 'Hayim » חיים , la vie !

C’est cette « Voix » que diffuse la Kabbalah afin de protéger l’humanité des « Yissorim » les Souffrances insupportables . En hébreu le mot « Kabbalah » קבלה vient du verbe « Lékabèl » לקבל qui veut dire recevoir et l’inversion du mot « BéKolo » ( dans Sa Voix) dévoile l’expression « Vékabèl » וקבל , qui dérive aussi du verbe "LéKabèl" et qui veut littéralement dire « et il reçoit » .

La valeur numérique de « Vékabèl » égale à 138, nous rappelle que pour couper la « Racine Métaphysique » de l’épidémie , il nous faut encore plus dévoiler les Secrets de la Torah, afin que ce « Pessa’h » à venir ( qui sera fêté entre le 8 et le 15 avril) soit le moment propice à la Délivrance, par l’annulation de la maladie ?)


Conclusion :

La pandémie ou épidémie, est un fléau non apocalyptique, ce n’est pas le sceau du 4èmecavalier, nous devons plutôt bien relire ce qui suivit Pessah : EXODE.

Exode 15 :26. « Si tu écoutes la voix de l'Éternel ton Dieu; si tu t'appliques à lui plaire; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, aucune des plaies dont j'ai frappé, l'Égypte ne t'atteindra, car moi, l'Éternel, je te préserverai.»


Plus Dieu nous envoie des messages et plus nous nous raidissons, ce fléau est, avant toute chose, une révélation de notre point de jointure de ce cercle que nous sommes.

Repensons bien au cercle, alors que nous devons aujourd’hui diminuer notre affirmation extérieure, cette réalisation représentée par la circonférence, il nous faut redévelopper notre intériorité redécouvrir le centre, décisionnaire de notre existence. Savoir distinguer l’essentiel du superflu, redonner un sens à la relation avec Dieu ; La spiritualité, en tant que relation avec l’invisible peut prendre, dans ces circonstances, tout son sens.»


La fin des temps est prévue par des troubles et des manifestations douloureuses et extraordinaires, il suffit de relire tous les passages relatant la fin des temps, non par une pandémie, dont le signe n’est qu’un avertissement, peut être le dernier pour que nous puissions rentrer véritablement dans la repentance réelle, Téchouva comme disent les juifs.

Laissons quand même comme un doute ?

Ezéchiel 14 :21. « Oui, ainsi a dit le Seigneur Dieu: "Encore que j'aie envoyé mes quatre châtiments cruels, glaive, famine, bêtes fauves et peste, contre Jérusalem pour en retrancher hommes et bêtes »

Ezéchiel 21 :32. « Ruine, ruine, ruine, voilà ce que j'en ferai; cela non plus n'existe plus, jusqu'à ce que vienne celui qui y a droit et à qui je le donnerai. »


Mes frères, mes sœurs cette pandémie avec tout ce qui se passera autour d’elle a en nous ce but de nous faire joindre les bouts de la circonférence en recherchant notre identité spirituelle, notre part divine au centre du jardin que nous sommes pour en connaitre les délices en donnant de la seule et véritable action, délice de notre Père, l’Amour du prochain équivalent à celui que nous devons avoir avec Lui.

Amen.

 
 
 

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