
Dans la Paracha Balak (dévastateur) roi de Moab (Moab : issu d’un père ; dans le sens du lien de l’inceste), nous retenons que Balaam (dévorant, pas du peuple : contraction des mots Bal et Am) nous désigne bien l’éxogénéité de ce mauvais personnage, aux dons de prophéties certes réelles mais très loin du bien.
Je passe sur le passage de l’ânesse qui parle, je veux introduire que dans ce récit, au regard des personnages, nous retrouvons ce que le serpent, Naschach, (dont la racine primaire nous donne pratiquer, dire la bonne aventure…) est ici le vrai père de Balaam qui préconise d’introduire des filles dans le camp des israélites s’apparentant au tentateur dans Béréchit qui passe par Isha, Eve, pour corrompre Ish, Adam. Mais il y a aussi une autre vision de ce que sera plus tard : Des éléments, exogènes au départ, auront à pratiquer, pensant être capable de détenir via le don de prophétie ou religieux de tenir légitimement une ascendance qui leur permettraient de corrompre, et d’avoir un droit de substitution sur le peuple d’Israël.
Cela nous amène à toutes les formes d’antisémitisme, pensons aux conversions forcées avec l’inquisition, aux rejets sur les juifs de pratiquer des métiers, à toutes les diverses formes d’assimilation de toutes natures quelles furent ; seulement l’histoire nous montre que le peuple issu de la Torah s’est maintenu dans la bonne direction, et nous avons à voir que tout débouche actuellement sur l’antisionisme (forme politiquement correcte d’antijudaïsme et d’anti-juifs) qui n’est qu’une prolongation de cet esprit de Balak. La séduction par la corruption, via les plaisirs, sexuelle est une arme redoutable du malin. L’Eternel avait déjà averti.
Genèse 24 :3-4 « et je te ferai jurer par l’Eternel, le Dieu du ciel et de la terre, de ne pas prendre pour mon fils, une femme parmi les filles des cananéens au milieu desquels j’habite, mais d’aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac. (Isaac symbole du Mashiah) »
La religion, j’insiste sur le mot religion, au droit de suivre Yeshoua en le déifiant, je parle du corps au point de le substituer au Père, se croit dans la mesure de bénir ou maudire (et les actes sont nombreux) le peuple d’Israël, circoncis [Je développerai un article sur la véritable signification de cette alliance qu’est la circoncision] (en premier de façon traditionnelle et d’esprit pour les autres). Mais ce peuple est saint et donc protégé. Balaam le dévoreur est bien le fils du Satan, sournois et rusé, d’apparence doux et lumineux pour les ennemis d’Israël.
Tout cela pour nous mener à la comparaison entre les lettres qui désignent le serpent et le Mashiah, expliquant comment peut s’introduire et agir l’esprit de Balaam.
En hébreu, le mot qui désigne, dans Genèse et dans Nombres, le serpent se dit nahash נחש, sa guématria (valeur numérique) est de 358. Or, un autre mot possède également une guématria de 358, il s'agit du mot Messie, Mashiah en hébreu משיח. Ce parallèle nous fait réagir en tout premier : Comment, oser comparer le messie (Jésus, Yeshoua) avec le Satan, le serpent ? Pourtant cette comparaison a bien raison de se faire mais d’une façon disons, plus profonde :
Plus haut j’ai cité qu’il y avait une déification du personnage comme si l’on voulait supplanter l’homme Jésus / Yeshoua à Haschem / YHWH. Le messie est le messie, c’est parce qu’il est le nouvel Adam, oint (recevant l’Esprit) qu’il devient ce qu’il fut.
Genèse 2 :7. «L’Eternel Dieu façonna l’homme, -poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un Être vivant ».
Mais Yeshoua dit bien que celui qui le voit a vu le Père ! Oui il en est l’image ! La grande différence est que cet esprit du Mashiah existait déjà auprès du Père qui lui avait déjà légué Sa création humaine comme une épouse. (Genèse 1 :2. « Et le souffle planait au dessus des eaux. » ) Dans Matthieu (14. 25) comme Marc (6. 49) et Jean (6. 19) Yeshoua / Jésus marche sur l’eau ! bis-repetita de Genèse affirmant ce qui avait été en Genèse et prouvant sa primo existence spirituelle ainsi que toute l’autorité que Le Père lui avait accordé...
Je ne veux pas rentrer dans le débat de la Trinité, pour moi il y a Un Dieu, Unique, créateur et Père de tout, lui-même est Esprit, sans corps charnel, mais Il permet dans Son grand Amour de sauver les pécheurs en insufflant ce « premier » Esprit sur celui qui devait porter TOUT sur lui : son Mashiah, Son fils unique.
Yeshoua a bien précisé sur la fin des temps que nul ne connaissait l’heure de celle-ci même pas lui ! Seul le Père ! S’il avait été à 100% le Père, transformation corporelle de l’esprit (et là il y a blasphème), il aurait eu connaissance de ce moment ! Pourquoi cette différenciation ? Parce qu’en fait il s’agit de trivalence dans la Sainteté. Cela reste un phénomène indescriptible que seul notre esprit peut évaluer, pas notre réflexion intellectuelle.
Regardons ceci :
Exode 33 :20. « Il ajouta ‘’tu ne saurais voir ma face ; car nul homme ne peut me voir et vivre »
Jean 1 :18. « Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
Jean 5 :37. « Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi… »
Imaginons ; le serpent d’airain, levé par Moïse, montrait bien que c’était une prophétie sur ce qui va arriver au Mashiah rédempteur qui se retrouvera dans cette posture et qu’il fallait élever le regard vers lui, qui sera cloué sur le poteau, pour connaitre le salut. Le serpent était bien la représentation des tous les reptiles qui avaient mordu et causé la mort des hébreux, un parallèle du péché et du résultat : La mort, évitée ou soignée si le serpent était figé en airain sur le poteau : il fallait regarder la mort (spirituelle) exprimée par nos désobéissances être totalement vaincue par celui qui se substituera au serpent.
2 Rois 18 :4. « … (Ezéchias) broya le serpent d’airain érigé par Moïse. Jusqu’à cette époque, en effet les Israélites lui offraient de l’encens : on l’appelait Nehoushtan. »
Rappelons que Ezéchias, roi de Juda dont le nom signifie « Dieu fortifie » fur l’auteur d’un grand réveil spirituel, dans son royaume tandis que le royaume du Nord sombrait sous les coups des assyriens et les habitants furent déportés. Quand à Nehoushtan cela signifie ironiquement : « bout de ferraille » !
Mais si Yeshoua était Dieu, comment un être infiniment Saint, qui prend sur Lui tous les péchés du monde, pouvait –il dans son devenir d’impureté TOTALE se présenter au Père ? Nous savons bien que l’unique chose IMPOSSIBLE à côtoyer le Père c’est bien le péché ! Dieu prendrait sur Lui tous les manquements à la cible de toute l’humanité ? Il se souillerait ? Non, seule une entité humaine externe insufflée d’un Esprit pur pouvait accomplir cette rédemption : Yeshoua ! Le messie.
Et c’est bien cet Esprit qui nous amène comme épouse et demeurant dans la synagogue de Yeshoua, graciés.
1 Jean 3 :6. « Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. »
Donc, le serpent donneur de mort s’oppose au Mashiah donneur de vie, leur approche est que le Mashiah, de son corps, envahi des péchés, rejoint la mort programmée du serpent. Le Mashiah cloué et mort n’est que la position du Satan cloué de la mort abolie. L’esprit reste vivant à jamais dans la sphère divine. Le corps du Mashiah a bien été transformé en Naschach mort sur ce poteau.
Esther 3 :11. « Et le Roi dit à Aman (Naschah) : je t’abandonne à la fois l’argent et cette nation, dont tu feras ce que bon te semblera. »
Esther 5 : 14. «Sa femme et tous les amis lui répondirent : Qu’on dresse une potence, haute de cinquante coudées ; et demain matin parle au Roi ; pour qu’on y pende Mardochée (Yeshoua) Alors tu iras joyeusement avec le Roi au festin Le conseil plut à Aman et il fit dresser la potence. »
Esther 7 : 10. «On attacha donc Aman à la potence qu’il avait préparée pour Mardochée. Et la colère du Roi s’apaisa. » Cette substitution qui nous est éclairée par le livre d’Esther, ou l’on précise que Mardochée n’est pas mis à la potence mais bien Aman.
Esther 9 : 24. « Car Aman fils de Hamedeta, l’Agaghite, persécuteur de tous les juifs et consulté le Pour (divination comme Balaam), c’est-à-dire le sort, à l’effet de les perdre et les détruire. »
Il y a eu deux entités distinctes mais le corps de Yeshoua dut prendre le corps du Serpent remplis d’impureté, position inacceptable pour un être Divin.
Matthieu 16 : 16-17. « Simon Pierre répondit : Tu es le Mashiah (Christ), le Fils du Dieu vivant. Yeshoua, reprenant la parole lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas [celui qui fut envoyé à Ninive, et pour cause l’histoire se répète lorsque Simon Pierre est envoyé chez Corneille] ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père [distinction précise] qui est dans les Cieux [et donc non sur terre !].
Il nous laisse ainsi un avertissement :
A la vision de la croix nous ne devons pas déifier le corps de Yeshoua (substitué Serpent/Jésus-Yeshoua) Ce corps accroché à celle-ci étant celui de Satan, mort à jamais, ainsi seule la partie divine de Yeshoua, l’esprit du nouvel Adam insufflé en lui, pourra alors dans cette trivalence nous habiter et nous séparer du corps impur, pour connaitre le royaume céleste.
Les crucifix ne sont donc à la limite qu’un éloge (sans le savoir pour un grand nombre, je l’accorde) à Satan. De même la potence, la croix, devient un symbole, une matérialité inutile, frôlant le veau d’or.
Ne recommençons pas avec à adorer Nehoushtan le bout de ferraille !
Mes sœurs, mes frères c’est par l’Esprit qui habitait le Mashiah, le messie Yeshoua/Jésus, que nous sommes graciés, ce même Esprit que Dieu seul possède dans sa totale pureté incorruptible.
Refusons de devenir des Balaam croyant par le fait d’avoir accès aux prophéties, haïssant le peuple d’Israël mais dont les effets se retournent contre nous, en nous excluant de toutes les vraies bénédictions. Et ce n’est pas notre bouche qui doit adorer mais bien notre esprit.
Jean 4 : 23-24. « Mais l’heure vient, et elle est venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité (connaissance ?) ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. »
Apocalypse 3 :1. « … Je sais que tu passes pour être vivant mais tu es mort. »
Le Mashiah, homme, c’est fait pécheur de tous devenant ainsi l’expression compète et définie de tout le mal, l’impureté inadmissible au côtoiement du Père, mais libérant ainsi, à l’image de ce que nous serons à notre trépas terrestre : Un esprit purifié, libéré d’un corps corrompu devenu acceptable au séjour du Royaume Saint de Notre Père.
Amen !
Komen