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Descendre et monter les barreaux de l’échelle de Yakov

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Dernière mise à jour : 29 nov. 2020


L’échelle de Yakov, Jacob, est, et je vais dire, comme tous récits de la Bible, un concentré de révélations qui encore nous donne l’ampleur infinie de la richesse de Sa Parole.

Reprenons un peu en amont la situation et plantons le contexte:


Au tout début du chapitre 28 il y a l’injonction d’Isaac qui demande à Yakov de prendre femme parmi son peuple, tout cela pour bien nous montrer que Yakov ne devra prendre pour épouse qu’une femme pouvant symboliser la Kala, la femme pure qui se recouvre du voile du Mashiah… Et non une femme impure, chose que vous savez tous il en prendra 2 : Rachel et Léa une façon de nous montrer l’olivier sauvage et le greffé...


Yakov quitta Beer-Sheba, le puits du serment, lieu fréquenté par son grand père Abraham. Il se dirigea vers Haran où toujours son grand père se rendit, c’est à dire vers la terre de Canaan, la terre promise. Le nom « Haran » signifie, remarquons le ; desséché mais aussi "montagnard". La racine du mot Har a un rapport avec : montagne, mont, élévation… Ai-je besoin de rappeler ce que sont ces mots ? Cette terre est bien l’endroit qui verra se développer Israël !

Mais Yakov n’y était pont encore arrivé quand il dû s’arrêter, le soleil s’étant couché nous signifiant qu’il entrait, et selon le calendrier juif, dans un nouveau jour.


C’est donc à ce moment que Yakov décida de faire son gîte, de se reposer, il plaça une pierre pour en faire son chevet et son oreiller. Nous avons déjà vu la signification de la pierre qui vient de la contraction de Père + fils (voir mon article sur les faux jumeaux). A noter : les juifs orthodoxes placent toujours une pierre sous leur coussin lors de la nuit de Tisha Beav dont la raison est de garder contact avec le Temple (sanctuaire, résidence de YHWH).


Puis le texte nous envoie directement sur le songe. Yakov est donc plongé dans un profond sommeil, état physique qui permet de faire des rêves. Sommeil que nous retrouvons:


Genèse 2 :21-22. « L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place. L’Éternel-Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme. »

N’y a-t-il pas un lien ? Cette nécessité d’état de sommeil pour mieux comprendre et nous le verrons, au fur et à mesure, que notre rapport avec YHWH est bien au plus profond de nous-mêmes !


Genèse 2 : 24-25. « C'est pourquoi l'homme abandonne son père et sa mère; il s'unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair. Or ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en éprouvaient point de honte »

Quelle importance ! On nous démontre que l’épouse et le mari s’unissent à la perfection, noté, en sus, par le fait que la nudité d’ici est une preuve de pureté ! Aurions-nous honte d’être sans péché ?


Si un rêve est un état qui après est sujet à interprétation, dans la Bible ; de Joseph à Daniel en passant par Simon –Pierre, Saül de Tarse à Jean, il nous dévoile à qui entends le souffle (Rouah Hakodesh) des révélations stupéfiantes.

Le premier objet à retenir dans ce songe est l’échelle, objet utilisé pour se porter en hauteur, s’élever du sol terrestre. (De Beer-Sheba à Haran ? de la promesse à l’exécution de celle-ci ?)


Il y a donc le lien avec le sol, Adama, et le Ciel, l’élévation de l’âme, les messagers divins, les anges, montaient et descendaient, ce va et vient nous montre que la situation est aussi une situation d’échange, il n’y a pas qu’un seul sens. En haut se place l’Eternel et les anges apportent à Yakov, homme de notre monde, ce en quoi il faut pour s’élever, monter et descendre, chargés des messages (Parole et questionnements) pour que nous devenions des utilisateurs de cette échelle, nous retrouvons le « Leikh Leikha ! » donné à Abraham. Nous devons passer du spirituel au matériel en le nourrissant et recherchant, par l’obéissance à la Torah, ce que YHWH nous donne !


Genèse 28 :20. « ... Si le Seigneur est avec moi, s'il me protège dans la voie où je marche, s'il me donne du pain à manger et des vêtements pour me couvrir; si je retourne en paix à la maison paternelle, alors le Seigneur aura été un Dieu pour moi et cette pierre que je viens d'ériger en monument deviendra la maison du Seigneur...»


Matthieu 16 :18. « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »


Jonas 2 :8. « Quand mon âme, dans mon sein, allait défaillir, je me suis ressouvenu de l'Eternel, et ma prière a monté vers toi, vers ton sanctuaire auguste. »


Vous connaissez tous le rapport entre Jonas et Pierre.


Toute cette échelle représente également le transfert de la richesse de la Torah sur notre état de misère (pensons également au désert de l’exode signifié par misère): le mot utilisé est Soulam qui a la même valeur numérique de 136 que Richesse, de plus cette valeur de 136 se retrouve sur le mot Oni qui lui signifie : pauvreté. Pauvreté spirituelle liée au matériel à richesse spirituelle liée à la grâce de YHWH !


Si les barreaux peuvent faire penser à des échelons à une montée en étapes, donc un crescendo, le point à relever, car chacun a sa démarche, est dans la phrase :


Genèse 28 : 16. «Yakov, s'étant réveillé, s'écria: "Assurément, l'Éternel est présent en ce lieu et moi je l'ignorais." »

En hébreu : « Akhen yech Hachem bamaqom hazé.. veanokhi lo yada’ti » Lorsque « Mon moi, mon égo, אנכי anokhi,» s’interpose entre ma personne et YHWH, je n’aperçois pas la divine Présence. Le fait de diriger son regard sur soi, dans le sens du confort et des plaisirs, empêche le regard de se porter sur autrui et sur Dieu (Nous retrouvons les commandements essentiels donnés par Yeshoua). Au contraire, lorsque l’homme se focalise sur le plus profond de son être, (examen de conscience pour parler moderne), se débarrassant et se détachant ainsi de sa « petite nature » il devient vraiment grand et peut même atteindre le ciel, il aura trouvé sa part divine en lui.

Mais attention à une condition : l’obéissance aux commandements !


Avez-vous compris ? Sans ce profond voyage, nourrit de la Parole, au fond de vous, délaissant totalement le rapport matériel on ne peut accéder à la connaissance, au point de départ de ce qui nous amènera au « Ciel ».


La suite du texte est très explicite : Yakov se rends vers Haran, il y rencontre son épouse à un endroit encore fort en symbole : un puits, qu’il débouche tel une amphore d’où jaillira la source qui, pour nous, est bien, après avoir roulé la pierre comme celle qui a été roulée du tombeau de Mashiah, notre nourricière spirituelle. La suite verra ce qui nous apporte vie par Sa Grâce : notre Adonaï Yeshoua.


Voyez-le comme tel sœurs et frères ! Ne cherchez par ailleurs de vous-même la voie qui vous permettra de rencontrer Notre Père par l’intermédiaire de Yeshoua qui facilitera, par votre recherche de ce que vous êtes, le souffle permanent vous éclairant de la Merveille de notre Père Créateur de Son Amour infini, vous mettant ainsi dans une plénitude incomparable terrestrement parlant.


Rien ne sera facile, préparez vous au combat comme Yakov et devenez vous aussi un combattant de YHWH, un Israël !


Baroukh Hachem !

 
 
 

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