
A chaque fois que nous voulons montrer le bon exemple de l’homme résistant aux appels sensuels d’une femme « irrégulière » nous l’illustrons par la fuite de Yosef face aux avances de la femme de Potiphar, dont il était le serviteur avec ses conséquences.
Nous allons reprendre l’histoire de Yosef dans Genèse 37 et piquer les dires du texte pour porter toute notre attention sur l'habit de Yosef ("celui qui ajoute", en hébreu).
Genèse 37 :23-24. « En effet, lorsque Yosef fut arrivé près de ses frères ils le dépouillèrent de sa robe, de la tunique à rayures dont il était vêtu; et ils le saisirent et ils le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide et sans eau.»
C’est ce qui se passera lorsqu’il refusa les avances de la femme de Potiphar, qui, lui ayant arraché sa tunique l’accusera de tentative de viol et il se retrouvera en prison (Rotonde) ! Une annonce ?
Cette même tunique imbibée de sang d’animal qui servira de « preuve » auprès de Yakov comme quoi il fut dévoré par les fauves. Genèse 37 : 31 à 33 ; Pourtant une fausse preuve au même titre lorsque la femme de Potiphar la montrera.
Genèse 39 :18. « … il a laissé son vêtement près de moi et a pris la fuite. ».
[Petit aparté : le chapitre compris entre les deux (le 38) nous relatent une histoire sur Juda et le refus d’Onan de suivre les principes du lévirat en honorant sa belle sœur… frères, soeurs, une épouse et une histoire qui méritera un développement tant il est révélateur… dans un autre article. Mais sa présence n’est pas fortuite.]
Revenons à Potiphar ; le texte hébreu du verset qui le présente écrit : « Yosef fut donc emmené en Égypte. Putiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, égyptien, l'acheta aux ismaélites qui l'avaient conduit dans ce pays. »
Un officier de pharaon était un eunuque ! Donc un homme émasculé sans pouvoir sexuel proprement dit. Mais que signifie Potiphar : « Don du dieu soleil (Râ) ». Une divinité idolâtrée.
Voyageons dans le temps pour arriver au temps de Yeshoua. Inutile de rappeler l’empreinte messianique de Yosef. Mais observons l’autre Yosef (Joseph) le futur époux de Myriam (Marie), les similitudes sont claires, Nous dirons « Joseph » pour le moderne et Yosef pour l’ancien.
Joseph comme Yosef amène sa famille en Egypte, c’est par songe que se révèlent la parole et les prescriptions divines qui lui expliquent la grossesse de Myriam.
Je pense que beaucoup ont depuis établi les relations entre les deux Yosef (Joseph).
Revenons à la tentative de la femme de Potiphar, celle-ci est donc mariée à un eunuque c’est-à-dire qu’elle ne pouvait s’accoupler à lui biologiquement parlant, elle ne pouvait être unie, logique ; Râ, dieu soleil est bien une divinité stérile, ne pouvant produire aucun fruit, aucune création, ce même soleil adoré par des pseudo adeptes de Yeshoua qui ont fait de ce jour où la divinité idolâtrée est fêtée : le 25 décembre ce jour de Noël pour fêter l’anniversaire de Yeshoua (le petit Jésus…) … Un mensonge …
Yosef aurait pu, face à la demande, ne serait-ce que se laisser tenter sans commettre quoi que ce soit, mais être troublé, il ne l’a pas été et c’est logique, il symbolise le Mashiah, l'incorruptible.
Qu’est ce qui attirait cette femme a vouloir de Yosef, son abstinence avec Potiphar ne suffisait pas, il y avait la beauté de Yosef.
Beauté mise à nu, transparente révélant la pureté de l’être de celui qui sera digne de prendre épouse comme le pontife supérieur, comme le Mashiah :
Lévitique 21 : « Quant au pontife supérieur à ses frères, sur la tête duquel aura coulé l'huile d'onction,… il n'approchera d'aucun corps mort (couvert de péchés) … il porte le sacre de l'huile d'onction de son Dieu: je suis l'Éternel… De plus, il devra épouser une femme qui soit vierge (sans péché) Une veuve, une femme répudiée ou déshonorée, une courtisane, il ne l'épousera point: il ne peut prendre pour femme qu'une vierge d'entre son peuple, et ne doit point dégrader sa race au milieu de son peuple: je suis l'Éternel, qui l'ai consacré! »
Prendre l’habit à défaut du corps !
Nous pouvons, alors, transposer de ce que sera la véritable identité de l’épouse. On ne peut s’adjoindre ce rôle en pensant que la beauté attirante du Mashiah suffise, dépourvue de relation spirituelle avec ce que nous sommes reliés (charnellement, idolâtre ou traditionnellement) l’épouse n’est pas une conjointe de plaisir, l’autorité (religieuse) qu’elle se donne ne l’autorise pas a jouir des bienfaits d’être la « mariée ». Une beauté que nous fabriquons nous même !
Isaïe 53: 2. « Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni grâce pour nous le rendre aimable.»
C'est donc bien une image que nous nous fabriquons.
Une grande part de ce qui est appelé « église, assemblée, disciples » n’est qu’un reflet de la femme de Potiphar, elle appartient au dieu Râ mais, séduite par la « beauté » du Mashiah, elle veut s’y accrocher et, à s’y voir refuser, elle va accuser ou plus exactement détourner ce pourquoi Il est : l’être pur qui ne s’attache pas à l’iniquité.
Mais voilà rejeté dans un rôle éloigné de ce qui devait être en tout premier, Yosef se retrouve alors sous la bienveillance du Seigneur en charge de garde des rejetés, des exclus, dans la rotonde.
La femme de Potiphar mentira sur lui et pourtant dressera le vêtement pour dire que la mauvaise action ne vient pas d’elle. N’accusons nous pas les prescriptions de la Torah, difficiles à comprendre, en ne voulant d’elles que le plaisant bénéfice sans s’y soumettre mais recherchant, pour nous, un plaisir aveugle que nous refuse l’impuissance de ce que nous suivons réellement ?
Lorsque je lis ce passage, entre autres, je vois cette partie de gens voulant se réclamer du Mashiah et faisant des efforts inappropriés car ils sont liés à des autorités stériles en montrant aux autres un habit volé pouvant représenter, extérieurement, le Mashiah, mais rien d’autre qu’une représentation mensongère.
Luc 6 : 46. « Pourquoi m’appelez-vous Adonaï, Adonaï ! Et ne faites pas ce que je dis ? » Pour être la compagne du Seigneur nous devons méditer sur le fait que nous ne pouvons arracher son habit et le brandir en disant qu’il nous a obligé de se lier à lui.
Genèse 39 : 22. « Ce gouverneur mit sous la main de Yosef tous les prisonniers de la Rotonde; et tout ce qu'on y faisait, c'était lui qui le dirigeait. »
Matthieu 20 : 28. « C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. »
Marc 2 : 17. « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Avons-nous fait le tour ? Pas de faux semblants de notre part, obéissons aux commandements, ne cherchons pas ce que nous ne pouvons avoir par la force et la séduction ! La grâce est là on nous l’apporte sans que nous ayons à la voler, simplement l’accepter.
Psaume 22 : 19. « Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort mes vêtements. »
Matthieu 27 : 35. « Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses vêtements en jetant le sort »
Chacun de revendiquer l’habit du Mashiah, mais ceci n’est alors que mensonge, ne montrons point un habit, de circonstance, que nous cherchons à négocier, pour dire: "c’est lui, le nouvel Adam", quand nous ne faisons pas ce qu’il nous demande, et que nous représentons que l'habit du mensonge …
Genèse 2 : 25. « Or ils étaient tous deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en éprouvaient point de honte. »
Genèse 3 : 21. « L'Éternel-Dieu fit pour l'homme et pour sa femme des tuniques de peau, et les en vêtit. »
La tunique exposée par les frères à Yakov, n’était que mensonge au même titre que celle montrée par la femme de Potiphar pour accuser Yosef, mais elle ne doit en aucun cas être réexposée par nous même.
Comme Yosef, nous n'avons rien à craindre, notre nudité parfaite ne peut être entachée par un vêtement:
Jean 3 : 20-21. « En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière pour éviter que ces actes soient dévoilés. Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière afin qu’il soit évident que ce qu’il a fait, il l’a fait en Dieu. »
Nous te rendons grâce, Adonaï, de ce que Tu nous fais voir par les révélations incluses dans Tes écritures !
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