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La bataille intérieure, la tente, du Jubilé à l’annonce de Gabriel…

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Dernière mise à jour : 19 mai 2018


Tous les juifs (je suppose) connaissent le Rav Rabbi Akiva, dont la génération a suivie un siècle plus tard Yeshoua, fut assassiné par le pouvoir romain. Son crime ? Lors de la seconde révolte juive en 132-135 il a soutenu Simon Bar Korba qu’il a identifié comme le messie d’Israël, c’est-à-dire son chef politique libérateur de l’emprise romaine. Akiva est un fils de converti, un berger inculte, qui, à quarante ans, ne pouvait distinguer l’aleph du bethet et qui deviendra… un des plus grands maîtres de la Torah et l’un des dix grands martyrs de la tradition juive. Celle-ci l’absoudra, pour les religieux, assez vite de ses errances messianiques. Selon le Talmud Akiva aurait eu un rôle décisif dans la compilation de la Mishna. Ses disciples (12 paires de mille ou 24 000) meurent. On accusera les disciples de ne pas avoir mis entre eux l’amour du prochain, le principal commandement d’Hachem. Mais lors de la mise à mort du Rabbi Akiva, on relate (TB Berakhot 61b) :

On lui déchirait la chair avec des peignes de fer et lui, il recevait le joug du Royaume des Cieux. Ses disciples lui dirent : ‘Ô notre Maître ! Jusqu’à ce point !’ Il leur dit : ‘Tous les jours de ma vie j’ai été préoccupé par ce verset : ‘de toute mon âme’ qui signifie ‘même s’il te prend ton âme’ (Accomplir : Lévitique 26 :3) Je me disais : quand parviendrai-je à l’accomplir? Et maintenant que cela m’est donné, je ne l’accomplirais pas !’ Il prolongea le mot ‘Un’ jusqu’à ce qu’il rendît l’âme. Une voix céleste se fit entendre et dit : ‘Heureux es-tu Akiva, dont l’âme est sortie en disant : Un’ » De quelle unité s’agissait il ?

La Tradition a compris, dans ce contexte, qu’avant d’agir, de ‘garder les commandements’, il faut étudier ; la pratique sans l’étude préalable n’est pas sûre. Rabbi Akiva l’a dit en conclusion d’un débat avec ses collègues : « c’est l’étude qui est la plus grande, car elle mène à la pratique ».


La réponse donnée ici manifeste très clairement que l’Ecriture ne peut être ‘accomplie’ si elle n’est pas étudiée, comprise et interprétée dans la Tradition. Seul Yeshoua qui avait plus qu’étudié mais, participé à l‘élaboration, comme premier fils de Dieu, de la Torah, pu l’accomplir.


Le rabbi Shimon bar Yo Haï dit que le service de Dieu de son maître Rabbi Akiva se retrouvait, perfectionné et grandi, chez lui : Rabbi Akiva était « entré intact » dans le Pardès [Le Pardès, littéralement jardin, verger, parc, qui s'apparente au mot paradis, désigne, dans la tradition de la Kabbale, un lieu où l'étudiant de la Torah peut atteindre un état de béatitude] », la dimension la plus profonde de la Torah) et il en était « sorti également intact » , car, à son « élan » était associé a priori sa volonté de « retour ». (Mot développé dans l’article sur la Techouva)


La lutte de Jacob, notre bataille intérieure, parcours à mener.


Lorsque Yakov se disputa toute la nuit contre (qui ?)… cette épreuve l’amena à être « blessé » à la hanche, devenir boiteux et surtout se faire appeler Israël et non plus Yakov.

Pour les juifs Massortis : Sur la nature de ce combat, les commentaires sont nombreux et divergents. La seule certitude touche au caractère singulier dans toute la Tora de ce conflit entre l’humain et le divin : il arrive souvent que Dieu et l’homme soient en désaccord et le manifestent de part et d’autre par la colère ou le cas de conscience. Mais le corps à corps qui a lieu au Yabbok est un phénomène unique, et ce caractère exceptionnel est sans doute une des raisons de la fascination qu’il a toujours exercée sur les esprits.

Enfin de nombreuses interprétations font de cette lutte un symbole universel de la lutte intérieure contre tout ce qui entrave l’accomplissement créateur de l’être : obscurité, chaos et forces du mal…

J’opterais pour cette affirmation car Il est probable que Jacob ait eu à lutter non seulement contre son adversaire, mais avant tout contre sa propre peur et sa propre colère. Le combat physique de Jacob serait ainsi venu confirmer sa lutte intérieure et en souligner l’ambivalence puisque Jacob en ressortira à la fois désarticulé physiquement (par la luxation de sa hanche) et ré-articulé dans son nom, devenu Israël. La métamorphise ne fait que signaler la conquête du divin sur le patriarche qui avait, avant, bien des choses à régler…


Genèse 32 : 31 : « raïti Elohim panim el panim » (j’ai vu un être divin face à face)… » La lutte était le fait du côté qui ne voulait pas laisser la place entière à Dieu à celui qui aura la postérité la plus marquante : les 12 tribus d’Israël.

Nombres 24 :17. « Un astre sort de Yakov, un sceptre s’élève d’Israël »

Esaïe 60 :3. « Des nations marcheront à ta lumière et des rois à la clarté de ton aurore. »

Matthieu 16 :17. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre père qui est dans les cieux. »

[Nota : Que dire des fêtes de l’Eternel qui nous donnent un chemin, au même titre que la Torah entière, pour guider notre retour intérieur. L’agencement des fêtes nous amène à voir cela comme une grossesse qui, dans les eaux, fait grandir l’enfant qui va naître, alimenté par la mère.] Et si la genèse nous fait penser à un accouchement, c'est bien par répétition que Dieu nous enseigne.


Yeshoua, dans les béatitudes, nous rappelle que, la présence du royaume, dépend de ce que nous sommes [devenus] par l’obéissance aux lois qui dirigent notre être comportemental.


« J’inscrirai mes lois dans leur cœur… »


2 Corinthiens 6 :14-17. « Ne formez pas avec les non–croyants un attelage disparate. En effet, quelle association peut-il y avoir entre la justice et le mal ? Quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre le Messie et Bélial ? Quelle part, pour le croyant, avec le non–croyant ? Quel contrat, pour le sanctuaire de YHWH, avec les idoles ? En effet, nous sommes, nous, le sanctuaire de YHWH vivant, ainsi que YHWH l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur YHWH, et eux, ils seront mon peuple. Aussi sortez du milieu d’eux et séparez vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas ce qui est impur, et moi, je vous accueillerai. »


Ainsi devenu sanctuaire « ambulatoire » de YHWH, avec ses lois inscrites, au plus profond de nous même, nous acheminerons la lumière, témoin de la puissance divine en nous, afin d’amener les âmes à notre Créateur. Et le messie les accueillera en eux même, propageant la lumière…


Lévitique 24 :2. « Ordonne aux enfants d'Israël de te choisir une huile pure d'olives concassées, pour le luminaire, afin d'alimenter les lampes en permanence »

Au lévitique 24 :2, il est ordonné de choisir une huile pure (1er pressage) pour le luminaire afin d’alimenter les lampes en permanence. N’est ce pas Yeshoua ha Mashiah, l’oint [huile pure] qui alimente nos âmes ? Il y a un refus de faire confiance à YHWH quand nous refusons le shabbat. Et son expression [refus du Shabbat], dans l’économie rurale, nous le démontre. De peur de manquer nous ne le pratiquons pas pensant que, seule l’action humaine et bien « réfléchie » nous sauve. C’est une forme d’apostasie, de refus du divin, de la foi en ce Dieu unique qui ne fait que nous montrer les bons choix qui durent en lieu et place des mauvais éphémères qui mènent à la mort. Il en est de même lorsque nous nous « gavons » de liturgies et doctrines humaines peintes (en surface) aux couleurs de Yeshoua sans prendre le recul et l’analyse nécessaire spirituelle de ce que nous ingurgitons.


Luc 10 : 39-42 « Vous observerez mes Shabbats, et vous révérerez mon sanctuaire [notre corps]. Je suis YHWH. Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, Je mettrai la paix dans le pays [âme], et personne ne troublera votre sommeil [Comme Adam et d’autres s’endormirent ainsi que les ressuscités qui ne faisait que sommeiller]; je ferai disparaître du pays les bêtes féroces [démons], et l'épée [la mort] ne passera point par votre pays… Vous mangerez des anciennes récoltes, et vous sortirez les vieilles pour faire place aux nouvelles. J'établirai ma demeure au milieu de vous, et mon Être ne vous aura point en horreur. Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Élohim, et vous serez mon peuple. » (Lévitique 26:2-3 &6 &:10-12)

1 Corinthiens 3:16 « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple d’Élohim, et que le Souffle d’Élohim habite en vous ? » [Le souffle : le Rouah Ha kodesh]

2 Corinthiens 6:16 « Car nous sommes le temple de l’Élohim vivant, comme Élohim l'a dit, J'habiterai et Je marcherai au milieu d’eux ; Je serai leur Élohim, et ils seront mon peuple. »

Le Yovel (Jubilé) est l’année du 7ème cycle de Shmita (année sabbatique). Yovel יובל (Strong 3104) qui signifie : Trompette retentissante avec pour racine Yabal (Strong 2986) qui signifie : être mené.

En parlant de trompette, de celles de Jéricho à celles de l’Apocalypse en passant par le Shofar, nous verrons leur signification et interprétation dans un article plus tard.


Aparté :

Apocalypse 11 :15. « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son messie; et il régnera aux siècles des siècles. »

Psaume 89 :15. « Heureux le peuple qui connait le son de la trompette, il marche à la clarté de ta face ô Eternel ! »)

Il sera développé un article sur le Shofar, et trompette, connus et joués, lors de Yom Terouah, Rosh ha Shanna et Yom kippour, pour le Shofar, comme lors d’autres évènements, revenons plutôt sur le Yovel (Jubilé)


Mais revenons et lisons : Devarim XV, 1

« Tous les sept ans tu feras relâche. [Shmita : Année sabbatique] Et voici comment s'observera le relâche. Quand on aura publié le relâche en l'honneur de l'Éternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette. » Pour Yovel cela s’adresse également aux serviteurs. Les serviteurs dont il est question, étaient aux temps bibliques, des hébreux qui avaient contracté une dette dont ils ne pouvaient s'acquitter, ou s'étaient rendus coupables d'un délit pour lequel la réparation financière dépassait leurs moyens. Pour ces situations, la Torah prévoit que le créancier prenne le débiteur à son service pendant un certain nombre d'années, pour effectuer un travail dans des conditions décentes, en guise de réparation. N’est ce pas une grâce ?


Nous sommes débiteurs de YHWH et c’est Yeshoua qui s’acquitte de notre dette car nous ne pouvons pas la payer ! Malgré nos Shabbats et autres manifestations, de bonne volonté certes, de changer notre comportement nous n’arriverons jamais à la payer tout seul et surtout de façon extérieure à notre âme.


La Torah commande d'observer tous les sept ans une année de relâche (Shmita שמטה). C'est une année de jachère pour la terre : pendant l'année de Shmita, il est interdit de cultiver et récolter, et de consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l'année de relâche.

La Shmita est également l'occasion pour le maître d'affranchir le serviteur, et pour le créancier d'acquitter le débiteur (de se rendre « propre » avec son prochain). Tout comme la Manne qui s’accumulait le 6ème jour pour nous nourrir, sans que nous ayons à faire quoi que ce soit, le 7ème à Shabbat, réalisons que seul YHWH décide de notre grâce et agit car nous avons préparé notre âme à ce jour saint en revenant (voir article sur Techouva) à nous même dans la matrice qui nous a permis de recevoir le souffle.

L'observance de la Shmita et du Yovel débuta avec l'établissement du Peuple en Israël après la conquête du pays par Yéhoshoua (Josué) c’est effectivement quand Ham Israël franchit ces eaux qui les séparent de la terre promise… En 2488 (calendrier juif) les Bnei Israël franchissent le Jourdain et entrent en Terre d'Israël ; en 2502 le compte démarre ; la première Shmita eut lieu la 7ème année en 2509 ; le premier Yovel (7x7) en 2552.

Il y eut cependant des interruptions dans le comptage, lors des destructions des deux Temples (Dieu quitte le lieu d’habitation terrestre des hommes) et des périodes d'exil (suite aux désobéissances et à la rupture engendré par ceux-ci de la relation divine) il fallait revenir (Leikh, Leikha : va, va vers toi-même !)


Le Zohar dit « revenir à notre part initiale c’est revenir à nos racines. Nous avons une racine avec YHWH et revenir à nos racines c’est accéder à une perfection spirituelle caractéristique de chacun. Tout se révélera au fur et à mesure de notre cheminement (intérieur) et, dans la mesure où nous restons unis à un ensemble [Épouse du Mashiah] Ham Israël que nous avons acquis par notre greffe à l’olivier»


L’âme que nous avons en nous à une origine divine, elle est très élevée, car soufflée par le Créateur lui même (voir Béréchit) Nous faisons malheureusement un véritable déni de cette force que nous avons en nous pour préférer la « science » humaine. De même si je prends conscience de ce côté divin que j’ai en moi, je prends conscience du divin qui vit également en l’autre. Il me sera alors facile de l’aimer (aime ton prochain comme toi-même, tu aimeras YHWH comme ton prochain), car tu verras l’image de YHWH en lui, puisqu’il est dit que nous sommes à l’image de Lui !


Le cycle ainsi terminé montre l’ultime arrivée, où nous laissons la part entière à notre Père pour agir et s’occuper de nous.

Lévitique, Behar 25 : 1-4 puis 8-11 et 18-24. « L'Éternel parla à Moïse au mont Sinaï, en ces termes: "Parle aux enfants d'Israël et dis leur: Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre sera soumise à un chômage en l'honneur de l'Éternel. Six années tu ensemenceras ton champ, six années tu travailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit; mais, la septième année, un chômage absolu sera accordé à la terre, un sabbat en l'honneur de l'Éternel. Tu n'ensemenceras ton champ ni ne tailleras ta vigne… Exécutez mes édits, observez et pratiquez mes lois, et vous demeurerez dans le pays en sécurité. La terre donnera ses fruits, dont vous vous nourrirez abondamment, et vous y résiderez en toute quiétude. Que si vous dites: "Qu'aurons-nous à manger la septième année, puisque nous ne pouvons ni semer, ni rentrer nos récoltes?" Je vous octroierai ma bénédiction dans la sixième année, tellement qu'elle produira la récolte de trois années; et quand vous sèmerez la huitième année, vous vivrez sur la récolte antérieure: jusqu'à la neuvième année, jusqu'à ce que s'effectue sa récolte, vous vivrez sur l'ancienne. Nulle terre ne sera aliénée irrévocablement, car la terre est à moi, car vous n'êtes que des étrangers domiciliés chez moi. Et dans tout le pays que vous posséderez, vous accorderez le droit de rachat sur les terres. »


Nous sommes étrangers à notre intérieur ? N’y voyons nous pas un parcours interne (les 6 jours de travail) à la recherche de notre résident divin interne ? Ce champ, n’est ce pas notre relation à travailler, par l’obéissance et la recherche de la connaissance de la Torah ? Pour aboutir à reconnaitre que si Dieu habite en nous ce n’est pas nous qui ne faisons que l’héberger mais bien Lui qui nous possède, avec cette liberté d’usufruit qu’il nous donne en échange [libre arbitre].


La Shmita et le Yovel intérieurs (source Likouté Si'hot, Vol. VII, p. 170-174)

Pour comprendre tout cela, nous devons découvrir les équivalents des septième et cinquantième années dans la vie religieuse de l’homme.


La septième, le temps du repos, représente « l’acceptation du joug du règne céleste ».C’est alors que l’homme supprime son « moi », en obéissance à Dieu (bitoul hayech). Ce « moi » existe toujours, et il est nécessaire que continuellement on lui impose silence. C’est pourquoi à l’approche de chaque septième année, ses réclamations se font entendre : « Qu’allons-nous manger la septième année, puisque nous ne sèmerons point et ne ferons point nos récoltes ? » En toutes les occasions précédentes, la promesse de Dieu s’était réalisée : « Je vous accorderai Ma bénédiction la sixième année, et elle donnera des produits pour trois ans. » En dépit de cela, les mêmes inquiétudes sont exprimées à nouveau.

D’autre part, le Jubilé représente l’abnégation complète, l’appartenance totale à D.ieu (bitoul bimetsiout). Il n’y a plus ce moi contestataire. Au lieu de servir Dieu par un effort de volonté, on Le sert au moyen de la compréhension ; une compréhension si complète qu’elle crève le rideau de l’égoïsme qui sépare l’homme de Dieu. C’est « l’année de liberté » la libération complète du moi qui retient l’homme dans ses chaînes, et l’appréhension de la lumière divine.

Le Talmud babylonien (issu de l’Exil) bien que considéré comme moins spirituel que le Talmud de Jérusalem, par une catégorie de Rav, offre un aspect intéressant en ceci : « l’observance de la septième année et son service correspondant d’« acceptation du joug du règne du Ciel » semblait un acte en soi, sans rapport avec cet état supérieur du Jubilé et le service résultant de l’amour et de la compréhension. »


La Tente et l'ange Gabriel.


Job 11 : 13-15. « Pour toi, dirige ton cœur vers Dieu, Étends vers lui tes mains, Éloigne-toi de l'iniquité, Et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente. Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte »

Quelle est donc cette tente ?, qui ne doit abriter aucune désobéissance, si ce n’est celle où les patriarches aimaient passer le temps : le temple le trône de YHWH, notre propre âme.


Apocalypse 7 :15-17. « C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux; ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux »


La tente élevée au dessus de nous, symbolise bien la maison de l’Eternel dressée pour nous abriter, nous habiter devenir la maison de YHWH en nous :


Genèse 13 : 18. « Abram alla dresser sa tente et établir sa demeure dans les plaines de Mamré, qui sont en Hébron; et il y éleva un autel au Seigneur ». Abram fait ici un rapprochement entre le lieu d’habitation et le lieu d’adoration à Dieu.


Genèse 18 :1. « Éternel se révéla à lui dans les plaines de Mamré, tandis qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour » Rachi commente le fait que Abraham se tenait à l’entrée de la tente Pour voir s’il viendrait à passer des gens qu’il pourrait inviter à entrer chez lui ! Prémice du témoignage ! Par la suite, dans le texte, 3 anges apparurent, nous renvoyant à la transfiguration de Yeshoua.

Plus loin ces trois personnages interpellent Abraham et lui demandent : « Ils lui dirent: "Où est Sara, ta femme?" Il répondit: "Elle est dans la tente." » La tente de son mari, montrant bien l’union de l’homme et la femme dans la présence divine, ne formant ainsi qu’une seule chair ! En poursuivant la lecture ils annoncent au père de la postérité, du peuple nombreux comme les myriades d’étoiles dans le ciel, une chose essentielle.


Genèse 18 :10. « L'un d'eux reprit: "Certes, je reviendrai [(chov achouv – littéralement : « revenir, je reviendrai »] à toi à pareille époque et voici, un fils sera né à Sara, ton épouse." Or, Sara l'entendait à l'entrée de la tente qui se trouvait derrière lui. » Comme dit Rachi un ange ne lui annonce pas son propre retour, mais il se fait le porte-parole de Dieu. Ne serait ce pas Gabriel qui a annoncé [annoncera] à Myriam (Marie) et à Youssef(Joseph) la venue du Mashiah ? Youssef et Myriam, d’autant que l’ange ne précise pas à Abraham que cet enfant est le sien mais bien l’enfant de Sara !

(Luc 1 :26-30) quand à Youssef ce fut par songe (Matthieu 1 : 16-25)

L’enfant promis à Sara c’est Isaac qui, de surcroît, symbolise l’agneau porté au sacrifice, Yeshoua, qui nous fit part de l’Esprit Saint.


Genèse 26 :24-25. « II [Isaac] érigea en ce lieu un autel et proclama le nom de l'Éternel. II y dressa sa tente et ses serviteurs y creusèrent un puits. » Ce même Isaac creuse un puits, proclame le nom de YHWH et cela au lieu où il installe sa tente ! Démontrant encore que cette tente est bien l’endroit de résidence de YHWH, en nous, par Yeshoua car, que lui [Isaac] rapportent les serviteurs au sujet du puits : « ils lui dirent: "Nous avons trouvé de l'eau." » L’eau ? Source de vie… L’Esprit Saint. Dans le même lieu, nous avons la Tente [Sanctuaire du Père], le Messie et l’Esprit nourricier ! Le nom de ce puits : Shiba (STRONG 07656) qui veut dire serment !


Jean 7 : 37-39. « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yeshoua, debout, s'écria: «Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de lui, comme l'a dit l'Ecriture.» Il dit cela à propos de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, l'Esprit [saint] n'avait pas encore été donné parce que Yeshoua n'avait pas encore été élevé dans sa gloire. »

Le mot tente est signalé plus de 237 fois dans le Tanakh (Ancien testament). N’oublions pas la tente d’Assignation où devait bruler les lampes alimentées par les huiles pures (voir plus haut)


Exode 29 :42. « Tel sera l'holocauste perpétuel, offert par vos générations à l'entrée de la Tente d'assignation, devant l'Éternel, là où je vous donnerai rendez-vous, où je m'entretiendrai avec toi. »


Oui ! L'Éternel se tient devant la tente d’assignation, à l’entrée, comme Abraham, Isaac le furent car, à l’intérieur, brûle cette source spirituelle, gage de notre rendez vous avec le Père céleste pour nous « entretenir » avec Lui, nous laisser guider par les commandements et prescriptions alors inscrits dans nos cœurs ! Prenons plaisir à passer du temps dans la tente dressée, puisons l'eau vive du puits car l'annonce de l'enfant a été faite, Il a donné Sa vie pour résider en nous éternellement par l'Esprit saint.


Amen

 
 
 

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