
La Kippa, petite calotte circulaire porté sur la tête identifie bien la personne de confession juive. Au point que certains chrétiens se rapprochant du mouvement juif messianique la porte. Si l’on va plus loin, les prêtres et officiants, catholiques et anglicans, jusqu’au pape la mette par copie et / ou substitution ?*.
La Kippa se traduit par calotte ou dôme, symbolisant bien une partie qui couvre, voire qui protège. Le mot s’écrit en hébreu [avec la valeur numérique et le sens du mot] par : Kaf(20) (paume) - Yod (10) (main) – Pé (80) (bouche) – Hé (5) (louange). Donc avec une Guématria de 115.
Les expressions de Guématria de même valeur numérique 115 les plus intéressantes que j’ai retrouvées sont :
"Connaissance de Dieu". "une combustion". "vénérer, obéir". "Pieux". "une fondation; un rendez-vous, décret". "un pâturage". "Route". "Ornement de Dieu". "un renvoi ou un renvoi; une prévention ou une expiation; le bouc émissaire, pr. n. "Azazel". "chambre haute, chambre haute ou grenier (figuratif pour le ciel) ; montée ou des escaliers". "lier ou rejoindre ensemble". "avec, à, par ou à proximité; pr. n. "Communauté"
La Guématria ici ne nous apporte pas grand-chose sur le besoin d’avoir à la porter ou non cette Kippa, nous nous intéresserons, plus loin, aux écrits de Paul aux Corinthiens.
Mais, petite aparté, si nous lions ceci à « Paume de la main, et louange de la bouche », ce mot exprime bien un objet cultuel et symbolique sur une relation entre Dieu et l’homme. Qui marque l’ascendant sur le descendant. La soumission et surtout la protection.
Que disent les hassidiques sur la Kippa (source Chabad.org) :
La loi juive requiert des hommes de couvrir leur tête en signe de respect et de révérence envers D.ieu lorsque l’on prie ou quand on prononce le nom de D.ieu en récitant une bénédiction, pendant l’étude et lorsque l’on est dans une synagogue ou une yéchiva. Cette pratique à ses racines à l’époque biblique, lorsque les prêtres dans le Temple reçurent le commandement de se couvrir la tête… les hommes et les garçons juifs portent la kippa à tout moment, en symbole de leur conscience d’une entité « supérieure » et de leur soumission envers elle. Bien que cette pratique soit mentionnée dans le Talmud, il n’est pas fait mention d’une obligation en la matière ni la Bible, ni dans le Talmud. Cependant, au fil de l’histoire, le port de la kippa est devenu une coutume juive.
[Pour les imitateurs], Porter une kippa ne fait pas de vous un juif dans le sens littéral du terme ou, dans le sens où vous voulez leur ressembler, mais son symbole peut nous amener à découvrir certaines révélations.
*Aparté : Si les catholiques officiants portent une calotte (Kippa) cela est venu au 13ème siècle et surtout pour protéger la tonsure obligatoire qu’ils se faisaient, protégeant ainsi cette partie du crâne des aléas climatiques. Les allusions au judaïsme ne sont pas vérifiées.
Nous allons nous intéresser au premier rôle défini : se couvrir la tête en soumission à YHWH !
Ainsi, par contre, pour les femmes, Paul recommande qu’elles portent un voile, mais contredirait les «imitateurs juifs » en précisant que l’homme ne doit pas se couvrir la tête : relire 1 Corinthiens 11 plus particulièrement le verset 4 : « Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. » précisant au verset 7 que c’est parce nous sommes à l’image (homme masculin) à l’image de la Gloire.
De même pour les femmes : « Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. »
La seule obligation venait pour les prêtres du temple et eux seuls. L’obligation juive actuelle pour tous les hommes est une tradition rabbinique ! Sans vrai fondement, en ce qui concerne les hommes, d’ordre de la Torah.
Le terme voile, écrit dans Corinthiens, pour la femme vient du Grec « Peribolaion » qui signifie bien couverture, enveloppe.
Au verset 15 : « mais c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme, (peribolaion) voile »
J’entends déjà les féministes hurler « non au Hijab ! » mais c’est complètement se tromper, bien au contraire, Paul remet les choses en place en indiquant par « distribution mathématique » qu’elle, la femme, est bien l’égale face à Dieu de l’homme au verset 3 et 4 en prenant le sens de couverture pour le mot chef : « Je veux cependant que vous sachiez que le Mashiah est le chef (celui qui couvre) de tout homme, que l’homme est le chef de (celui qui couvre) la femme, et que Elohim est le chef du (celui qui couvre) Messie. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, [kata Kephalée, en grec] déshonore son chef (celui qui le couvre).
En effet dans Genèse YHWH fait bien des reproches à Ish (Adam) et non à Isha (Eve) après leur faute car la femme est couverte par son mari, son alter ego.
Mais alors se voiler, se couvrir, pour un homme est bien, sauf s’il est prêtre dans le temple, qui d’ailleurs n’existe matériellement plus et dont la fonction à été remplacée par Yeshoua sacrifiant son propre corps, une abomination pour Dieu ?
En effet si nous déshonorons le Fils nous déshonorons le Père par le fait de couvrir, de mettre la tête à couvert, d’autre chose que celui du fait naturel d’être l’image de Dieu par l’intermédiaire du Mashiah donc la tête naturellement nue pour les hommes masculins.
Genèse 24 : 64-65. « Rébecca, levant les yeux, aperçut Isaac et se jeta à bas du chameau; et elle dit au serviteur: "Quel est cet homme (Isaac), qui marche dans la campagne à notre rencontre?" Le serviteur répondit: "C'est mon maître." Elle prit son voile et s'en couvrit. ». C’est en fait comme si elle se couvrait une seconde fois marquant son respect envers l’homme qui deviendra son mari et la couverture divine, lui l’image du Mashiah, qu’il possédait sur lui.
On retrouve ce passage de Paul aux Corinthiens avec la précision citée plus haut que c’est la chevelure qui est le premier voile et non pas le tissu qui ne se met qu’en état de prière et plus particulièrement pour les femmes mariées marquant ainsi la couverture du mari sur elle !
1 Corinthiens 11 :10-11. « C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. »
Bon mais le talith, ce linge que les juifs mettent avant de prier ? On va jusqu’à représenter en image Yeshoua à la synagogue avec un talith sur la tête lorsqu’il prêche.
Deutéronome 22 : 12. « Tu te feras des cordons en franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvres. » rien ne précise qu’il parle de la prière mais bien de l’habit du quotidien avec les tsitsit cousus pour garder les Mitsvots sur soi et non de se couvrir la tête.
Seuls les Tsitsit sont bien un commandement. Nombres 15 :35-41. Deutéronome 22 :12…
Mais pourquoi Paul dit ne pas se couvrir la tête ? Nous avons une excellente réponse à ce texte, si merveilleux et rempli de révélations cachées qu’est le livre d’Esther.
Esther 6 : 7-11. « Aman répondit donc au roi: "S'il est un homme que le roi ait à cœur d'honorer, qu'on fasse venir un vêtement royal qu'a porté le roi et un cheval que le roi a monté et sur la tête duquel figure une couronne royale; que l'on confie le vêtement et le cheval à l'un des seigneurs du roi, des hauts dignitaires, pour qu'on mette le vêtement à l'homme que le roi veut honorer, qu'on le promène sur le cheval par la grande place de la ville, en le faisant précéder de cette proclamation: "Voilà ce qui se fait pour l'homme que le roi veut honorer!" Va vite, dit le roi à Aman, prendre le vêtement et le cheval dont tu as parlé, et fais comme tu as dit à l'égard du juif Mardochée, qui est assis à la porte du roi; n'omets aucun détail de tout ce que tu as proposé." Aman prit donc le vêtement et le cheval, il habilla Mardochée et le promena à cheval par la grande place de ta ville, en s'écriant devant lui: "Voilà ce qui, se fait pour l'homme que le roi veut honorer!" »
La septante en grec nous précise au verset 13 qu’Aman rentra non pas la tête basse mais la tête voilée en usant des même mots, utilisés plus tard, par Paul dans Corinthiens [Kata Kephalée]; Alors, veux-t-on ressembler à Aman ?
Mes sœurs votre chevelure est déjà le symbole de votre couverture, elle-même couverte par distribution, et aboutissant au Mashiah donc au Père qui le couvre.
1 Corinthiens 11 :7. « L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire d’Elohim, tandis que la femme est la gloire de l’homme ».
Mais quel est donc ce voile, cette enveloppe, couverture, qu’aurait porté le Mashiah ?
Rappelez-vous que Yeshoua est le Mashiah celui qui est recouvert de l’onction du Père déjà expliqué dans Esaïe 61. Donc si nous sommes sous son chef nous pouvons comprendre que nous ne devons pas, faute de déshonorer Yeshoua, porter pendant la prière un « couvre chef ». Nous ne sommes pas des souverains sacrificateurs, lévites, dans le sens premier des termes de la Torah!
Seuls et sous des conditions très précises de purification, les souverains sacrificateurs devaient se couvrir la tête, n’étant pas alors couverts par le Mashiah mais par un processus bien établi dont il ne fallait, en aucun point, se déroger (pensons aux enfants d’Aaron). Cette couverture textile les protégeait du risque de mort car aucune iniquité ne pouvait être admise en présence de YHWH, elle signifiait u'ils avaient procéder à tous les rites de purification. Et vous savez que nul ne pouvait prétendre de n’avoir jamais péché…
Yeshoua est le seul souverain sacrificateur qui n’avait nul besoin de suivre les mêmes prérogatives étant lui-même oint, sans iniquité et couvert de par sa « fonction ». Et comme toujours par distribution mathématique, puisque nous sommes en lui et protégé par son sacrifice, nous ne devons le déshonorer en portant un chef autre que le sien, qu’est la Grâce de Dieu le Père.
Apocalypse 19 : 7-8. « Réjouissons-nous, exultons d’allégresse et apportons-lui notre hommage. Voici bientôt les noces de l’Agneau. Sa fiancée s’est préparée. Et il lui a été donné de s’habiller d’un lin pur éclatant. Ce lin représente le statut des membres du peuple saint déclarés justes. »
Il ne sert à rien de se couvrir d’un linge si ce n’est alors de ne pas concevoir que nous sommes bien sous le chef de Yeshoua, ultime souverain sacrificateur, et de chercher, religieusement, une couverture qui n’aurait pas été attribuée au Mashiah.
Galates 3 :28. « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Yeshoua ha Mashiah. »
Vous savez quoi faire maintenant.
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