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La nourriture seul fait de croissance.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Dernière mise à jour : 9 mars 2018


Proverbes 13 :25. « Le juste mange pour le rassasiement de son âme, mais le ventre des méchants aura disette. »


Continuer ma lecture sur Deutéronome. A chaque fois, je reste stupéfait de la quantité d’informations ! Au fur et à mesure de la lecture, des passages antérieurs, comme postérieurs, me traversaient l’esprit.


Deutéronome situe le peuple d’Israël prêt à franchir le Jourdain pour gagner la terre promise :

Deutéronome 1 :8. « Voyez, je vous livre ce pays! Allez prendre possession du pays que l'Éternel a juré à vos pères, Abraham, Isaac et Jacob, de donner à eux et à leur postérité après eux ».

Et qu’avait il juré ? :

Exode 3 :8. « … une contrée fertile et spacieuse, dans une terre ruisselante de lait et de miel,… »

On y parle de nourriture. Si les hébreux sont devenus résidents en Egypte, c’est bien, comme l’on fait les patriarches, pour des raisons de misères. Misères spirituelles, symbolisées par la misère économique, en ce qui nous concerne. Ils sont allés là où Dieu les appelait !


Dès le départ, du récit de la Bible, la nourriture prends une énorme place :

Genèse 2 :9. « L'Éternel-Dieu fit surgir du sol toute espèce d'arbres, beaux à voir et propres à la nourriture et l'arbre de vie au milieu du jardin… »

On ne peut citer tous les versets qui parlent de nourriture, mais la répétition de ce terme démontre son importance.

La nourriture est reprise, tout au long de la torah, comme dans la nouvelle alliance, et ce, jusqu’à l’Apocalypse de Jean :

Apocalypse 2 :7. « … A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu »

La boucle est presque « bouclée » ?


C’est dans le lévitique et Deutéronome que nous trouvons une conduite sur la nourriture, ce qu’il faut manger et ce qu’il ne faut pas manger :


Lévitique 11 : 1 à 47. «L'Éternel parla à Moïse et à Aaron, en leur disant: Parlez ainsi aux enfants d'Israël: voici les animaux que vous pouvez manger … afin qu'on distingue l'impur d'avec le pur, et l'animal qui peut être mangé de celui qu'on ne doit pas manger. »

Fait remarquable, on ne demande une distinction que sur les aliments « carnés », rien sur les végétaux, légumes, fruits, (sauf pour l’arbre de la connaissance mais c’était trop tard, bien que l’on retrouve encore une séparation !). Les végétaux présentent le fait de ne pas avoir de sang, élément considéré comme porteur de la vie, de l’âme. Une autre séparation sur les aliments cuits se fera : sur le pain qui ne devra pas être levé lors de présentation des fêtes de Pessah, le pain non levé est autorisé, considéré comme pur, le fermenté, non, en souvenir de la sortie d’Egypte.


Exode 12 :34. « Et le peuple emporta sa pâte non encore levée, leurs sébiles sur l'épaule, enveloppées dans leurs manteaux. »


Puis la nourriture morte (impure car salie par le péché) :

Lévitique 14 : 3-21. « Tu ne mangeras d'aucune chose abominable… Vous ne mangerez d'aucune bête morte: donne-la à manger à l'étranger admis dans tes murs, ou vends-la à ceux du dehors, car tu es un peuple consacré à l'Éternel, ton Dieu. Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »


Remarquons que ces ordonnances sont données aussi par ce que Israël est consacré à Dieu ! Et que ce qui ne doit pas être mangé, la bête morte, rejeté à l’étranger ! Ici, il s’agit d’un animal mort sans avoir été présenté au sacrificateur, ne pouvant donc avoir eu à déverser son sang, signe de vie ! Allusion, aussi, aux faux dieux et idoles en guise de nourriture !

On ne va pas redéfinir, point par point, les animaux purs et impurs, le pourquoi est trop long, retenons qu’il y a une séparation et qu’en consommer, les impurs, engendre de commettre un péché, ou pour les purs, d’obéir, à une ordonnance de Dieu. Il y a un point fondamental : c’est que, seule, la nourriture autorisée par Dieu doit être consommée.


Si notre corps à besoin de nourriture, celle ci doit effectivement être consommable, sinon c’est l’empoisonnement, donc la mort, ou se nourrir de mauvaises choses, entraine un égarement (exemple : les champignons hallucinogènes, en ce qui concerne la concordance terrestre)…

Lorsque les Israélites entrèrent dans le pays de Canaan, terre promise, le blé était abondant, ils n’avaient pus besoin de cultiver. Ils se servaient.


Josué 5 : 11-12. « Et le lendemain de la Pâque, ce même jour, ils mangèrent du blé du pays, en pains azymes et en grains torréfiés. La manne cessa de tomber le lendemain, parce qu'ils avaient à manger du blé du pays, et les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, mais ils se nourrirent, dès cette année, des produits du pays de Canaan. »


La manne, nourriture céleste par excellence, a été donnée, dans le désert, alors que les israélites avaient des troupeaux, dont ils ne se nourrissaient pas, sauf pour les lévites lors d’holocaustes et exercices sacrificiels. Les animaux du troupeau étaient déjà mis à part pour Dieu et réservés aux sacrifices. Leur sang, donc leur vie, appartenait à l’Eternel. Les israélites ont eu à réclamer de la viande, au risque de retourner en « Egypte » c’est presque à contrecœur que Dieu donna les cailles, jusqu’à qu’ils en soient dégoutés… Ainsi le 15ème jour du 2ème mois de la sortie d’Egypte :


Exode 16 : 2-5. « Toute la communauté des enfants d'Israël murmura contre Moïse et Aaron, dans ce désert et les enfants d'Israël leur dirent: « Que ne sommes-nous morts de la main du Seigneur, dans le pays d'Égypte, assis près des marmites de viande et nous rassasiant de pain, tandis que vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim tout ce peuple! » L'Éternel dit à Moïse: « Je vais faire pleuvoir pour vous une nourriture céleste, le peuple ira en ramasser chaque jour sa provision et j'éprouverai de la sorte s'il obéit à ma doctrine ou non. Le sixième jour, lorsqu'ils accommoderont ce qu'ils auront apporté, il se trouvera le double de leur récolte de chaque jour ».


Notons la mise en condition : l’épreuve d’obéissance.


La mauvaise nourriture, c’est-à-dire nos mauvais travers, nos péchés, nos passions, par le plaisir qu’elle procure, sur le moment, car « fabriquée » par nous même, créé une accoutumance. Lorsqu’elle manque, nous nous trouvons, alors, dans une véritable misère visible, car nous avons encore une fois « manqué la cible » et notre âme devenue nue comme Adam et Eve, après en avoir mangé, crie famine…


Genèse 3 :3. « Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez point, sous peine de mourir. »


Genèse 3 : 7…17. «… ils connurent qu'ils étaient nus…et tu as mangé de l'arbre dont je t'avais enjoint de ne pas manger, maudite est la terre à cause de toi: c'est avec effort que tu en tireras ta nourriture, tant que tu vivras… »

Mais Dieu a prévu la sortie, par encore de la nourriture, mais une nourriture que l’homme devra réclamer car, bien que mise à sa disposition, il n’a point voulu, au départ, en manger, l’arbre de vie qui lui offrait la vie éternelle. Il faut en manger ! Malgré que nous en sommes au départ éloignés, car nous ne pouvons, dans notre état, en approcher…


Genèse 3 : 22 « …Et maintenant, il pourrait étendre sa main et cueillir aussi du fruit de l'arbre de vie; il en mangerait, et vivrait à jamais »

En avançant, nous comprenons que la nourriture est bien séparée, du pur et de l’impur, il ya les fruits de l’arbre de vie et ceux de l’arbre de la mort. Nous devons obéir pour nous nourrir de la bonne nourriture, et c’est par celle-ci que nous pourrons, alors, croitre et revenir au jardin.

Mais même en désignant les nourritures autorisées, celles ci doivent, en plus de leur dénomination ou classification pure, être dépourvues de toutes anomalies.


Lévitique 22 : 21 repris dans Deutéronome 17 :1. « N'immole à l'Éternel, ton Dieu, ni grosse ni menue bête qui ait un défaut ou un vice quelconque; c'est un objet d'aversion pour l'Éternel, ton Dieu. »

Nous ne pouvons donc nous nourrir de nourriture «tachées », attention aux fausses doctrines qui nous font croire que les compromis sont possibles. Mais le but de la nourriture est bien la croissance, l’élévation, le regard vers le haut, un peu comme la lettre lamed de l’alphabet hébreu où l’aiguillon nous appelle à nous contacter avec le haut.

Quelle est donc cette nourriture du haut, cette manne qui doit comme toute nourriture nous élever, nous faire grandir et croitre vers le Père ? Pourquoi faut-il que nous reconnaissions notre état miséreux ? Sans cela nous ne pourrions atteindre le Ciel.


Deutéronome 8 :3. « Oui, il t'a fait souffrir et endurer la faim, puis il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères; pour te prouver que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais qu'il peut vivre de tout ce que produit le verbe du Seigneur. »


Ce qui nous rappelle cette inoubliable réponse de Yeshoua HaMashiah au ‘’serpent’’:

Matthieu 4 :4. « Yeshoua lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement. »

Avec un complément intéressant car cette réponse donnée par le Fils de Dieu se fit quand Satan lui demanda de l’adorer, par la suite, en lui proposant les « royaumes de ce monde ». Dans Deutéronome 8 plus loin, alors que l’Eternel rappelle que c’est lui qui « nourrit » nous trouvons :


Deutéronome 8 : 19. « Or, si jamais tu oublies l'Éternel, ton Dieu, si tu t'attaches à des dieux étrangers, que tu les serves et que tu leur rendes hommage, je vous le déclare en ce jour, vous périrez! »

Yeshoua nous montre encore, que seule, l’obéissance, nous amène à pouvoir nous nourrir de ce qui nous amène au Royaume des cieux. Mais que pour bien se nourrir il faut connaitre la nourriture pure séparée de l’impure. Croitre dans l’obéissance, le savoir. Connaitre Sa parole, Son verbe qui n’est que Lui-même ! Nous apportant les délices promis du Jardin.


Ezéchiel 2 :8. « Et toi, fils de l'homme, écoute ce que je vais te dire: "Ne sois pas rebelle comme la maison de rébellion; ouvre la bouche et mange ce que je vais te donner. »

Ezéchiel 3 : 2-3. « J'ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau (Torah ?) Et il me dit: "Fils de l'homme, tu nourriras ton ventre' et rempliras tes entrailles de ce rouleau que je te donne"; je le mangeai et il devint dans ma bouche aussi doux que du miel. »


Yeshoua nous indique que nous ne serons jamais sans nourriture, avec le rajout de l’eau qui est le complément de la nourriture, lors d’un repas nous mangeons et nous buvons. L’eau également source de vie, tous les passages de la Bible sur les puits, les miracles autour de l’eau, de la source du rocher frappé au changement en vin, de l’eau, dans les noces de Cana. A préciser sur cet épisode, que la réflexion de l’invité adressé au marié : « tu as gardé le meilleur vin pour la fin » nous renvoie à Yeshoua qui a versé en dernier, à la fin, le sang, dans l’histoire biblique, car c’était le sien, le meilleur pour la fin !


Nous sommes tous d’accord pour reconnaitre que la nourriture, le verbe de Dieu, nous permet de croitre et d’approcher de notre destinée éternelle. Que pour se nourrir de cette parole, nous devons faire attention que nous sommes avec la vraie bonne parole. Pas de compromis, d’arrangements… Ou nous mangeons de la nourriture pure ou nous mangeons de la nourriture impure, pas d’intermédiaires !


Comment pouvons-nous reconnaitre que nous sommes devant cette vraie nourriture ? Par l’Esprit ! Car Il nous met dans une position de rassasié et nous montre que cette nourriture possède un « goût » de délices :


Psaume 147 :14. « C’est lui qui a fait régner la paix sur ton sol, qui te rassasie de la moelle du froment. »


Joël 2:26. « Vous mangerez une nourriture abondante et serez rassasiés, vous glorifierez le nom de l'Eternel… »


Proverbes 24 :13-14. « Mange du miel, mon fils, car c'est bon; les rayons en seront doux à ton palais. Telle est, sache-le bien, la sagesse pour ton âme; si tu t'en rends maître, il y a de l'avenir pour toi, ton espoir ne sera pas anéanti. »


Cette nourriture c’est Yeshoua, Torah vivante !

Matthieu 26 :27. « Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps »

Mais attention ! C’est en pleine connaissance. A partir de ce moment, c’est à l’inverse d’Adam que vous agirez : d’abord vous mangez l’arbre de vie et après, vous ne mangerez point, celui du bien et du mal, car vous aurez discerné et ne serez plus dans la chute.


Hébreux 5 : 14. « Mais la nourriture solide (Le corps de Yeshoua, le Verbe, la Parole) est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal »


Bon appétit ! Bétèavonn ! בְּתֵאָבוֹן

Au sujet du mot hébreu LAMED:

Lamed la 12ème lettre de l’alphabet hébreu désigne le fait d'enseigner, d'apprendre, d'instruire. L'existence du lamed implique un but vers lequel on doit aller, mais indique aussi la transition dans laquelle on se trouve avant d'aboutir à un état nouveau. Le fait que lamed désigne l'étude et l'aiguillon nous enseigne que l'étude doit être suivie d'actes, montrant que ce que l'on a appris n'est pas une simple théorie sans fondement. Les trois lettres formant le mot lamed sont les initiales de lev, mevin, daat : "un coeur qui comprend la connaissance". Par sa situation centrale est le cœur de l'aleph-beth.

Le lamed fait penser à un bâton de berger avec le bout recourbé, comme l'utilisent les pâtres d'orient. C’est l'instrument à l'aide duquel le berger conduit et dirige son troupeau.


Guématria : Le nombre 30, valeur du lamed, représente le parfait équilibre de l'agencement céleste. L’impulsion, qui motivait le mouvement de l'ensemble des tribus d'Israël, était donnée par la tribu de Yéhoudah (Juda), dont la valeur est 30.


 
 
 

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