Jean 4 : 24. « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité »Les Écritures contiennent environ 170 références à Dieu comme un Père.
Pour tous, la question du genre, pour ne pas dire « sexe », de l’Être Qui a tout créé se classe dans le monde du masculin.
Nous parlons de Lui comme Notre Père, et même si nous n’avons pas à illustrer ce qu’Il Est, en toute logique, puisque sa « nature », si j’ose le mot, n’est pas représentable graphiquement ni dialectiquement de façon précise.
N’est ce pas déjà une volonté de Sa part dans le sens où Sa « représentation » est à un autre niveau ? N’étant point terrestre car ce serait une figure, alors, imparfaite, Son Existence ne peut en aucun cas être de ce fait temporel où nous vivons.
Si certains illustrent, car beaucoup de mots utilisés pour décrire Ses faits se rallient à une image « humaine » comme « La main de Dieu ; la face de Dieu… », par un homme, être masculin âgé (et l’a on se demande pourquoi puisqu’Il est l’EinSof, l’infini, l’intemporel donc sans âge car issu et inclus dans un monde sans temps. Le temps étant un résultat de Sa création ; voir Genèse ch.1 et 2).
Genèse 1 : 3 – 6. « Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. Dieu dit: "Qu'un espace s'étende au milieu des eaux, et forme une barrière entre les unes et les autres." »
La séparation ici du jour et de la nuit établit le temps nous montrant également la dualité entre le bien et le mal (lumière et ténèbres).
Exode 33 :22. « Alors je retirerai ma main et tu me verras par derrière; mais ma face ne peut être vue. » S’il reste invisible (relire mon article « la face de Dieu »), le contraire nous aurait donné l’affirmation de « Son genre », nous pouvons comprendre l’interprétation masculine de Sa présence.
Revenons à Genèse : Et ceci est déjà une ouverture sur le savoir du genre d’Elohim..
Genèse 1 :27. « Dieu créa l'homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois. »
En somme toute, nous voyons l’équité entre les genres (Homme-femme) de l’être humain dans la Création, l’hermaphrodisme donne une échelle de valeur, indestructible, que nous devons pérenniser, (un gros travail à faire !).
Mais alors pourquoi Lui (Elle, non ?) accorder ce genre masculin ? En lisant et se faisant écoute du Souffle nous arrivons à le comprendre, sans et j’insiste, sans, donner une valeur supérieure à l’homme, mâle, sur la femme, femelle.
Genèse 2 :24. « C'est pourquoi l'homme abandonne son père et sa mère; il s'unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » les deux genres unis sont de même valeur !
Certains déjà pourront réagir en disant « mais pourquoi Rebecca, elle-même se recouvre devant Isaac ? Saül le dit aussi en parlant des femmes qui doivent se recouvrir ? » Attention ici on parle du Mashiah, Yeshoua venant en être masculin nous donnant déjà une clé du mystère de l’appartenance, que nous trouvons, au genre masculin dans la Bible.
J’arrête de suite ceux qui disent que Dieu est charnellement incarné en Yeshoua ! Yeshoua est le Mashiah, Notre Adonaï rédempteur !
Galates 3 :28. « il n'y a ni Juif, ni Grec; il n'y a ni esclave, ni homme libre; il n'y a ni male, ni femelle: car vous tous, vous êtes un en Yeshoua Ha Mashiah »
Continuons,
Ces versets et il y en a de nombreux, redéfinissent bien que la valeur de l’être humain face à YHWH n’est pas dans une notion de genre !
Revenons à YHWH, Elohim l’Être Suprême, Baroukh Hashem ! L’EinSof, nous devons dissocier cette croyance de Dieu homme en Jésus Christ, et je fais bien exprès de mettre le nom en langage français. Ceci le rapporte déjà comme un être sexué, masculin et devenant alors image de l’homme !
Yeshoua est masculin car il possède une clé à ce mystère du genre à savoir qu’il est le mari et nous sommes l’épouse, ce qui effectivement nous oblige à considérer les genres !
YHWH nous a créé, biologiquement par l’architecture de ce que nous devenons à partir d’une rencontre de deux cellules et spirituellement, mais non terrestrement conçu : ce travail il le soumet à la femme (« tu enfanteras dans la douleur » ) nous sommes bien issu d’une mère de notre naissance terrestre ! Isha est bien la mère des vivants !
Pour autant, nous attribuons bien la descendance des peuples à des êtres masculins en commençant par Abraham, descendant lui même de patriarches…
L’autorité a presque toujours été masculine, à part quelques exceptions comme Débora, ou Dvora (en hébreu : דְּבוֹרָה, qui signifie « abeille »), personnage féminin ayant eu autorité pendant 40 ans du Livre des Juges.
Beaucoup de femmes eurent à agir de façon déterminante dans la Torah et la Bible Rebecca, Ruth, Esther...
Nous arrivons à savoir le sens masculin prêté à la définition que nous faisons sur YHWH, sans pour autant Lui attribué de genre !
Pour la Cha’harit, prière juive du matin, les juifs orthodoxes remercient (les juifs libéraux ne faisant plus le remerciement qui suit) YHWH de les avoir fait masculins et non féminins comme si cela était une malédiction d’appartenir au genre féminin ! Sans avoir à se précipiter à un jugement sexiste, une étape de notre mystère s’ouvre…
L’homme biologique, dans la conception de la naissance humaine, est celui qui est le pénétrant, la femme le réceptacle, non seulement de l’organe masculin mais surtout de la semence, celle qui donne vie !
Et c’est là où nous devons comprendre, l’essence masculine de la vision du père, le père ensemence mais la mère donne naissance ; de la même façon, en devenant épouse de Yeshoua, du Mashiah, nous devons nous considérer féminin. Ensemencés de la Parole !
L’esprit nous est bien insufflé, introduit en nous :
Genèse 2 :7. « L'Éternel-Dieu façonna l'homme, - poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant »
Jean 3 : 6. « Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l'Esprit, est esprit. »
Job 25 : 4. « Comment l'homme serait-il juste devant Dieu? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur? »
C’est une raison de donner le titre de Père, car il est doublement concepteur, de la naissance spirituelle et de la nouvelle naissance après Lui avoir accordé, non pas asile, mais hospitalité et résidence en nous.
De même notre état de « né de nouveau » nous montre bien que si nous avons laissé la résidence à Dieu, en nous, nous devenons, pénétrés de Son Souffle, les circoncis de cœur et accomplirons tout naturellement ce que la Torah nous demande de faire. (De plus un corps féminin ne peut être circoncis biologiquement.)
Corinthiens 7 : 19. « La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout. »
Pour autant, tout Père Est-Il, YHWH n’en demeure pas moins sans genre sexuel, ni masculin ni féminin ! Il n’Est que Hachem et Son « identité » n’a pas à être décrite ou qualifié en genre, en quoi que ce soit, car Unique ; Lire la Bible c’est le connaitre et le reconnaitre comme l’essence de notre existence, sa paternité n’étant pas un attribut de genre mais bien une condescendance à une représentation de ce que nous sommes avec lui, nous ne sommes pas sorti de Ses entrailles, il n’en a point, mais bien issus de Son Souffle ! La femme, mère, a une relation utérine, ensemencée elle répond donc à une deuxième « action ».
Donc, en aucun cas, ne donnons un genre à YHWH ; comprenons seulement que, comme le père, il engendre par Sa semence qui a prit forme, également, par les écrits dans la Torah que nous laissons pénétrer par le Rouah, l’Esprit saint.
Baroukh Hashem !
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