
« Il y a toujours chez les hommes, cette imbécilité pseudo religieuse, mue par orgueil, de croire que le Salut est un grade terrestre qui se mesure au regard des autres portés sur eux ! Et afin de s’en convaincre ils médisent sur ces même autres »…
AVANT PROPOS :
Lors de l’exposé de ce que j’avais eu sur les 4 branches du fleuve du jardin d’Eden, on m’avait posé la question de savoir comment cela m’était venu ?
Cela est toujours identique à ce que je « reçois ». Il n’y a pas de technique, mais je perçois en premier comme une « obsession » d’une idée, pratiquement fixe, qui revient plusieurs fois, avec une origine parfois lointaine et avec des intensités différentes.
Les Shabbats que j’ai passé durant un an auprès de la ferme (où nous étudions la Parole) m’ont convaincu que je devais placer cette « pensée, idée ou vision », je ne sais exactement comment définir cela, en première ligne ou parfois « sous le coude » si je peux m’exprimer de cette façon. Merci encore pour cette hospitalité, qui m’a été donnée à la ferme, dont je salue et confirme mon amour pour ses habitants, et qui m’ont ouvert les yeux, fermés depuis des dizaines et dizaines d’années !
Avant de développer le propos du mariage, je veux donc expliquer, tant je suis en paix et en joie, en plénitude, comme dit une de mes soeurs, car jouissant de mes (nos) fiançailles avec le Roi des Rois, que je vais éclairer, ce que m’apporte, ce que je n’ose appeler prétentieusement, ces révélations. C’est par ce temps de Shabbat, où je ne cherche qu’à communier avec l’Eternel que j’ai compris comment cela se passait pour moi. En lisant la parole, et cherchant, en rapport à une des « idées », mises sous le coude, que je me mets à fouiller dans la parole tout ce qui se rapproche d’elle. Alors c’est extraordinaire, car une fusion de mon esprit se produit, dominée totalement par ce besoin de lire et lire et relire des passages qui se fixent devant mes yeux. Je suis en ce moment seul avec Lui !
Pour mieux illustrer, pour ceux qui ont lu ces textes sur ce blog, tout démarre parfois de choses qui semblent anodines. Parmi les premières « idées », mon « expérience sabbatique » étant jeune, j’étais resté à la ferme une semaine et le propriétaire de l'endroit, béni soit il, m’avait demandé de voir ce qu’il avait pressenti sur le livre de Samuel 2 et de toute l’histoire entre Saül et David. C’est en lisant, seul et plusieurs fois le livre de Samuel que des images me sont venues m’ayant reportées sur le psaume 18 avec l’image de Yeshoua sur les eaux. Cette image s’étant fixée « sous le coude » elle fut ressortie à la lecture commune du livre de Matthieu, me montrant alors Yeshoua marchant sur les eaux d’en haut !
De même, des idées viennent parfois d’on ne sait d’où, c’est le cas pour l’oreille de Malchus, obstination qui m’avait taraudé toute la nuit, à la ferme, la ménorah, Simon de Cyrène, les 4 branches du fleuve, Les enfants de Léa et Rachel etc.… mais c’est l’image qui prends une place prépondérante.
Donc par la lecture, seul, de la parole je prends délice de ce que me donne le Seigneur, les méthodes de communion changeront au gré de mon « Epoux céleste». Il me le fera savoir.
La prière et le Shabbat ?
Yeshoua nous montre que pour communier (Shabbat ?) il faut s’isoler avec le Père et prier car la prière est réellement une ouverture une entrée dans le Royaume :
Matthieu 6 : 5-6 : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Car la prière intime, sans le regard des autres es une intimité valant comme une « lune de miel » entre Yeshoua, Dieu et nous ! Nous sommes alors en communion :
Luc 3 :21. « Tout le peuple se faisait baptiser, Yeshoua fut aussi baptisé, et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit ! »
Luc 9 : 28-29. « Environ huit jours après qu’il eut dit ces paroles, Yeshoua prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et son vêtement devint d’une blancheur éclatante ! »
L’autre façon et je l’expérimente tant de fois avec certains de vous, sans pour autant que vous ne le sachiez pas. Quand avec un frère, une sœur nous parlons de Dieu, en louanges et rien d’autre, alors je me sens porté et Sa présence m’envahit de joie et de paix.
Matthieu 18 :20. « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux »
Préparons nous à notre mariage, notre lune de miel…
Apocalypse 19 : 7-9. « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un lin fin, éclatant et pur. Car le lin fin ce sont les œuvres justes des mis à part. Et l'ange me dit: Ecris: Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.… »
Comment en suis-je arriver à cet écrit ? Depuis un moment j’entends parler plus intensément de ce que nous sommes l’épouse, et de la part de plus ou moins nous tous. J’ai retrouvé un épisode et des écrits du judaïsme qui confirme que le Shabbat est bien cette rencontre du bien aimé avec sa fiancée. Je sais que nous tous l’avons bien cernés et la Parole dans son entité complète ne fait que le déclarer.
Voilà quelques temps, une amie d’enfance de ma fille, qui connait très bien mes convictions, me demanda d’apporter une parole lors de son mariage. Cette demande fut exaucée, j’avais essayé de la préparer mais à part des idées, je fis un texte la veille dont je ne pu rien lire car mis à part les quelques versets annotés le reste vint tout seul. Et ce sont des versets qui, durant ce temps où je parlais, provoquèrent un silence total de l’assemblée, certains avaient les yeux écarquillés et d’autres la bouche ouverte ! Ce sont ces versets dont plusieurs m’ont demandés leur origine et déclarés qu’ils étaient d’une grande beauté qui suivent:
Cantiques 1 :2-8. « Qu'il me prodigue les baisers de sa bouche! Car tes caresses sont plus délicieuses que le vin. Tes parfums sont suaves à respirer; une huile aromatique qui se répand, tel est ton nom. C'est pourquoi les jeunes filles sont éprises de toi. Entraîne-moi à ta suite, courons! Le roi m'a conduite dans ses appartements, mais c'est en toi que nous cherchons joie et allégresse; nous prisons tes caresses plus que le vin: on a raison de t'aimer. Je suis noircie, ô filles de Jérusalem, gracieuse pourtant, comme les tentes de Kêdar, comme les pavillons de Salomon. Ne me regardez pas avec dédain parce que je suis noirâtre; c'est que le soleil m'a hâlée. Les fils de ma mère étaient en colère contre moi: ils m'ont fait garder les vignobles, et mon vignoble à moi, je ne l'ai point gardé! Indique-moi,-toi que chérit mon âme, où tu mènes paître [ton troupeau], où tu le fais reposer à l'heure de midi. Pourquoi serais-je comme une femme voilée auprès des troupeaux de tes compagnons? Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, suis donc les traces des brebis, et fais paître tes chevreaux près des huttes des bergers. »
Plus tard j’eus à me remémorer l’accueil fit à ces versets et je me remis à lire le Cantique des cantiques en entier. J’avais déjà « sous le coude », depuis plusieurs mois, ce livre.
Le chapitre 5 verset 1 rappelle les versets 5 ; 6 ; 7 et 8 d’Esther 1 tout comme le verset 4 du Chap.2 des cantiques.
La présentation de Vashti, d’Esther montre à quoi le Seigneur veut et voit celle qui est son épouse, et en particulier pour Shabbat :
Esther 1 :10-11 « Le septième jour, comme le cœur du roi était mis en liesse par le vin, il ordonna à Mehouman, Bizzeta, Harbona, Bigta, Abagta, Zêtar et Carcas (les sept eunuques qui étaient de service auprès du roi Assuérus), d'amener devant le roi la reine Vasthi, ceinte de la couronne royale, dans le but de faire voir sa beauté au peuple et aux grands; car elle était remarquablement belle. »
Je ne veux pas m’étaler sur ce que tous savent sur l’union de l’homme et de la femme (tirée de lui, pour être à nouveau réunie) formant un seul corps.
Je voudrais vous amener à ce que j’ai ressenti de façon progressive.
Nous avons vu que la semence avait une signification profonde dans Béréchit et que tout était une gestation, que le passage des eaux ressemblait à une intrusion voulue du côté mâle dans le côté femelle pour donner naissance à Israël.
L’adultère est une chose souvent décrite dans la Torah. Seul les époux ont droit de pratiquer l’accouplement qui justement démarre ce mariage. Regardons les passages sur l’adultère qui est donc une infidélité au mariage. Donc également une désobéissance au tout premier commandement de l’Eternel ! C’est cette même crainte de Dieu qui a amené Joseph à fuir la femme de Putiphar.
Que dit-on de l’adultère dans la Torah ? Que la femme doit se faire lapider : la mort, lorsqu’elle est reconnue coupable. Si l’homme a pris une femme d’un autre c’est le même sort !
Lévitique 20 : 10. « Si un homme commet un adultère avec la femme d'un autre homme, avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères doivent être mis à mort. »
Ce qui laisse entendre que l’Eternel ne laissera pas qu’on lui vole Son épouse !
C’est un Dieu jaloux il le dit !
Mais pour prouver la culpabilité de l’adultère, il est bon de savoir que c’est le mari qui porte plainte et parfois sur un seul soupçon. Celui de la jalousie :
Le chapitre Nombres 5 en donne des détails : « cet homme conduira sa femme devant le pontife, et présentera pour offrande, à cause d'elle, un dixième d'Epha de farine d'orge; il n'y versera point d'huile et n'y mettra point d'encens, car c'est une oblation de jalousie, une oblation de ressouvenir, laquelle remémore l'offense. »
Psaume 78 :56. « Ils irritèrent Dieu par leurs hauts lieux, et, par leurs images sculptées, allumèrent sa jalousie. »
Oui le Seigneur est jaloux de son épouse et les conséquences sont graves :
Proverbes 6 :34. « Car la jalousie exaspère la fureur du mari: il sera sans pitié au jour de la vengeance. »
Ezéchiel 16 :38. « Et je t'infligerai le châtiment des femmes adultères et qui versent le sang, et je ferai de toi un être de sang, de fureur et de jalousie. » les autres versets du chapitre complètent…
N’oublions pas que c’est l’épouse qui est un acquis pour l’époux et non l’inverse !
On ne peut donc donner comme épouse à Yeshoua une adultère, une impure, une « malformée », à l’image des femmes que devait prendre les Cohen sacrificateurs.
Dans le lévitique 21 nous lisons :
« Quant au pontife supérieur à ses frères, sur la tête duquel aura coulé l'huile d'onction,… il n'approchera d'aucun corps mort (couvert de péchés) … il porte le sacre de l'huile d'onction de son Dieu: je suis l'Éternel… De plus, il devra épouser une femme qui soit vierge (sans péché) Une veuve, une femme répudiée ou déshonorée, une courtisane, il ne l'épousera point: il ne peut prendre pour femme qu'une vierge d'entre son peuple, et ne doit point dégrader sa race au milieu de son peuple: je suis l'Éternel, qui l'ai consacré! »
Revenons à l’intimité du couple, nous sommes d’accord que les mariés doivent « se donner » mutuellement (1 Corinthiens 5 :7. « Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. » Mais l’abstinence demande certaines règles : voir Nombres 6. (lisez le chapitre)
C’est bien clair pour le mariage de Yeshoua ? Il ne peut avoir qu’une vierge, comme épouse, et encore moins une adultère, c’est-à-dire quelqu’un(e) qui s’est détourné de Dieu et a suivi d’autres idoles. Difficile à trouver ! Mais Yeshoua a prévu pour les repentants une issue : lorsque les pharisiens amenèrent la femme adultère pour être lapidée la réponse de Yeshoua est immense d’amour : « … Et Yeshoua lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. »
Il suffit de se repentir et d’obéir en ne péchant plus.
On a bien cerné quelle est l’épouse qui suivra Yeshoua dans Sa gloire. Qui est la Jérusalem céleste : La Mariée du Shabbat final est une vierge !
Proverbes 31 donne une excellente définition des fiançailles et de la Kala. (Nous en avions parlé avec un frère, Hamidou, révélé sur plusieurs points et qui possède un témoignage exceptionnel, et je vous joindrais, plus tard, l’étude de ses révélations auxquelles j’ai rajouté les miennes.) Les fiançailles de la Kala avec Yeshoua dans la Torah, relisez aussi le Psaume 92 …
Mais nous ne sommes pas vierges, (sans péchés) ! le risque est grand !: Nadab et Abinou les fils d’Aaron, sont morts car ils ont osés une profane intrusion dans le lieu saint sans avoir été appelés ! et combien lit on dans lévitique que nul ne peut approcher Dieu sans être sanctifié ! Mais dans son immense amour nous savons que Yeshoua a tout prévu, repenser au passage de la femme adultère face aux sanhédrins , comme elle nous avons eu plusieurs maris (passions, idolâtries etc..) mais Il nous dit : « va et ne pêche plus ! »
Continuons pour en arriver à la lune de miel !
Pour la Torah, une femme ne peut même pas penser à un autre homme lorsqu´elle partage un moment d´intimité avec son mari. L´adultère est clairement un signe que le couple n´a plus de raison d´être.
Pour les mariés les relations physiques amoureuses sont certes recommandées mais par contre La fornication condamnée = adultère. L’accouplement est saint si mariage.
Dans Béréchit l’homme a eu pour mission (ordre) de s’accroitre, de remplir. Visiblement il n’y a qu’un seul moyen connu. Et pour cela Dieu a donné à cette part, pour qu’elle soit exécutée, comme il se doit, un plaisir qui abouti à ce que, dans le visible, nous appelons ici bas : l’orgasme.
Aussi surprenant que cela puisse paraitre c’est capital. Ce moment « physiologique » est un moment certes intense mais vraiment particulier. Que disent les médecins spécialistes : « … L’orgasme est ce qui se joue dans la relation qui fait que ce qui se passe dans le corps amène également une décharge émotionnelle qui nous donne un sentiment de quitter notre corps avec perte de contrôle de soi… C’est un stade ultime, qui apporte satisfaction et laisse celui (celle) qui le vit rassasié (e)… L’orgasme provoque une profonde sensation de bien-être…»
Sur toutes les explications que l’on trouve, car la plupart de nous l’ont vécu, c’est le sentiment de plénitude et « d’extase » laissé après l’acte qui est intéressant. Ce moment est à séparer de l’état « performant ou physique » de l’accouplement. C’est un état « second » qui de plus est réellement mieux vécu et plus intense dans la mesure où l’amour de l’un à l’autre a été mis à contribution.
Ainsi, à travers l’union de deux êtres, ils ne formeront qu’une seule chair, dans le respect de la procédure du mariage, sinon nous sommes dans l’adultère et comme les fils d’Aaron, Dieu nous donne un aperçu de ce que nous devons déjà vivre, durant le Shabbat et après la vie terrestre, de notre union avec Lui. Un orgasme spirituel dont l’intensité, la plénitude, est telle, que la partie visible, temporaire, ne peut nous donner toute sa dimension, mais une très forte image de notre relation privilégiée avec le Seigneur dont les délices dépassent notre imagination.
L’union charnelle est une communion et est vraiment dans sa partie « après coup » à l’image de ce nous avons au Shabbat. (Jouissance, état de paix...)
Hébreux 13-14: " Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir "
Dans Matthieu : Pierre c’est sur cette pierre que je bâtirai mon église. Les 12 pierres de l’autel dans l’eau (Josué) (vous verrez dans un autre article ce que veut dire pierre en hébreu)
lire: Apocalypse Chapitres 21 à 22, Hébreux 12 :22...
Mais le plus grand trésor que j’ai reçu de la ferme reste non pas, seulement, l’hospitalité, l’amour, mais surtout l’immense bonheur de ce que la Parole peut donner. Oui la vrai richesse est dans le Royaume, et partager ce que Dieu vous a donné c’est cela la vrai charité et rien d’autre ! Merci.
Joël 2 : 13. « Oui, grand est le jour de l'Eternel, et extrêmement redoutable: qui pourra le supporter? 12 Et maintenant il en est temps encore revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, des pleurs et des plaintes funèbres. 13 Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et retournez à l'Eternel, votre Dieu, car il est clément, miséricordieux, lent à la colère et abondant en grâce, enclin à revenir sur le mal. »
Mais si nous décidons de nous assembler, après connaissance, au corps de la mariée et de partir en voyages de noces avec le Seigneur, dans la merveilleuse lune de miel d’Israël, pour résider dans le royaume du Père, ne revenons pas en arrière comme Hobab le beau frère de Moshe :
Nombres 10 : 29-32. « Moshé dit à Hobab, fils de Ragouel le Madianite, beau-père de Moshé : «Nous partons pour la contrée dont l’Eternel a dit : C’est celle là que je vous donne, viens avec nous, nous te rendrons heureux, puisque l’Eternel a promis du bonheur à Israël » Il lui répondit : « je n’irais point ; c’est au contraire, dans mon pays, au lieu de ma naissance, que je veux aller. » Moshé reprit : « Ne nous quitte point, de grâce ! Car en vérité tu connais les lieux où nous campons dans ce désert et tu nous serviras de guide. Or si tu nous accompagnes, ce même bonheur dont l’Eternel nous fera jouir, nous te le ferons partager. »
SHALOM !
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