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  • Photo du rédacteurBenAmmi

Le mariage, la mariée, du Grand Sacrificateur.


Les grands prêtres, Cohen gadol, ou grands sacrificateurs devaient descendre de la lignée d’Aaron. Ce qui devait être le cas de ses deux fils Nadab et Abihou. Tous les nommer ne nous servirait pas à grand-chose pour ce que j’ai à écrire.


Apprenons que vers 520 avant JC, il y avait un prêtre qui se nommait également Yeshua, mais rien à voir avec notre Mashiah, et que du temps d’Hérode 1er jusqu’à la destruction du temple, dont le dernier des Cohanim se nommait Pinhas ben Chmouel, toute une série furent successivement nommés dont certains pour un seul jour.


Nous allons, brièvement, nous intéresser à la lecture de la Haftara (lecture jointe à celle de la Paracha) de l’étude ou Paracha E’Mor. Elle nous rappelle également l’importance de la présence du 3ème Temple, dans la mesure où il sera l’un des éléments clés, dans les temps futurs, de notre proximité avec YHWH. Ce troisième temple sera-t-il un temple matériel construit de briques et de pierres sur une partie de Jérusalem qui est un morceau de terre sujet à la rivalité entre deux communautés et dont l’issue n’est pas encore décidée pour cette construction ? Ou simplement a-t-il été déjà construit en avance de la démolition du 2ème temple ? (Je rebâtirais ce Temple en 3 jours).


Revenons sur le Cohen gadol :

Hébreux 3.1 : « Donc, frères consacrés, partenaires de l’appel venu du ciel, contemplez l’envoyé, le grand desservant [sacrificateur] de notre conviction, Yeshoua » : (traduction Chouraqui)


Mon but n’est pas de redéfinir le fait de l’appellation de Yeshoua comme grand sacrificateur ultime, puisqu’intermédiaire entre le saint des saints et nous, pour l’expiation de nos péchés par voie sacrificielle, mais de définir ce que nous devons être et ne devons pas croire être, pour participer à notre rédemption en tant que ‘‘conjointe’’ de ce Grand Prêtre.

Hébreux 2.17-18 : « Donc, il devait ressembler en tout à ses frères, pour devenir un grand sacrificateur, matriciel et adhérant au regard d’Elohim, afin de faire expiation des fautes du peuple, oui, en ce qu’il a souffert lui-même, étant éprouvé, il peut porter secours à ceux qui sont éprouvés. »

Ces deux versets (17 et 18) reflétant bien la nature humaine de Yeshoua pour ceux qui seraient tentés de le faire Dieu.


Nous connaissons les qualités requises aux grands sacrificateurs et le fait d’être en pureté pour franchir le voile de séparation, ce que le Mashiah possédait, précision dans :

Lévitique 21 :12..15 « …car il porte le sacre de l'huile d'onction de son Dieu: je suis l'Éternel. » et à la suite nous trouvons des lois sur le mariage du grand prêtre : « il devra épouser une femme qui soit vierge. Une veuve, une femme répudiée ou déshonorée, une courtisane, il ne l'épousera point: il ne peut prendre pour femme qu'une vierge d'entre son peuple, et ne doit point dégrader sa race au milieu de son peuple: je suis l'Éternel, qui l'ai consacré! »


On trouve dans la Haftara (Ezéchiel 44) une vision tout à fait messianique dans la reprise (et la vision) du prophète au sujet du rôle du grand sacrificateur défini par Lévitique. Remarquons au passage l’avertissement.

Ezéchiel 44 :2-3. « Cette porte restera fermée, on ne l'ouvrira point, et personne n'entrera par elle, car l'Eternel Dieu d'Israël, est entré par elle: elle restera donc fermée. C'est le prince, en sa qualité de prince, qui s'y assiéra pour manger le pain devant l'Eternel; c'est par la voie du vestibule de la porte qu'il entrera et par cette voie qu'il sortira. » Pas d’autres moyen d’entrer !

Ezéchiel 44 :22-23. « Ils ne prendront pour épouse ni veuve ni [femme] répudiée; ils n'épouseront que des vierges issues de la maison d'Israël, ou une veuve, si c'est la veuve d'un pontife. Ils enseigneront à mon peuple à discerner le sacré du profane, ils lui feront connaître la distinction de l'impur et du pur. »


Si le tout dernier verset nous décrit bien la vie d’enseignement de rabbi Yeshoua, les épousailles ont bien une notion non d’épouse femme pour ce qui est terrestre mais bien de sa condition d’être, que ce soit dans Lévitique ou Ezéchiel.


Pour devenir ainsi les imitateurs et disciples de Yeshoua retenons, aussi, le rôle défini ici : « ils prononceront d'après mes lois; ils observeront mes doctrines et mes statuts pour toutes mes solennités et ils sanctifieront mes sabbats. »


Est-ce que ce que les chrétiens appellent « la semaine sainte » correspondrait aux 7 jours de purification du Cohen Gadol ? Pourquoi doubler avec Ezéchiel ? Ne serait-ce que notre participation ?


Les Sages du Talmud (Ména’hot 45a) nous disent également à propos de cette Haftara que le prophète Elie, lui-même, sera amené à commenter et expliquer ce texte dans les temps messianiques. Elie ne doit il pas précéder la venue du Mashiah ? Un parallèle avec Jean l’immergeur ? Qui, lui-même, appelle à la repentance et dénigre ceux qui veulent se faire « baptiser » alors qu’ils n’en sont point dignes ! Nous verrons plus loin cette indignité.


Là est la clé de la veuve et de la répudiée, nous ne pouvons-nous estimer épouse de Yeshoua, du Cohen Gadol, du grand sacrificateur ultime, si nous ne sommes pas en état de virginité. Mais comment ? Cela est donc fichu pour nous tous ? Que nenni ! Car cette virginité est acquise non pas avec l’unique sacrifice, auquel nous ne sommes que lointain spectateur, mais bien, comme le précise Jean, si nous avons fait totale repentance, après avoir terminé notre voyage intérieur et abattu les murs de Jéricho qui nous encerclent et ce avec l’aide de l’Eternel ; alors c’est en tant qu’épouse que nous pénétrons dans le Saint des saints.


Le commandement sur le mariage et le type d’épouse à avoir ne peut s’adresser à celui qui Lui-même en est porteur, le Cohen Gadol Yeshoua, mais bien à ceux qui veulent être épouse de celui-ci ! Yeshoua ne saurait avoir comme compagne des veuves (allusion à la mort donc des pècheresses, sauf celle de prêtres, c’est-à-dire qui ont pu se repentir ou être sanctifiées par leurs époux) des répudiées (apostats), Ezéchiel précise : « issus de la maison d’Israël » c’est-à-dire ceux et celles qui ont gardés les commandements et préceptes de l’Eternel, en nous rappelant, ce qui est demandé mais, aussi de la récompense merveilleuse conséquente, servir dans le Troisième Temple, détruit et réédifié en 3 jours, unis en tant qu’épouse à Yeshoua, Ezéchiel encourage chacun d’entre nous à persévérer dans la fidélité à la Torah et aux commandements de YHWH. Une telle attitude nous permettra de faire partie des « proches d’Hachem », et de figurer en bonne position pour plus qu’assister mais être à l’honneur aux épousailles de l’envoyé.


Ne confondons pas nos désirs, si bien intentionnés soient ils avec les réalités de YHWH.

Ainsi dans la Paracha de « A’harei Mot », la Torah reprend le récit de la mort tragique des deux fils aînés d’Aaron, lorsqu’ils pénétrèrent dans le Saint des Saints le jour de l’inauguration du Sanctuaire pour y faire une offrande d’encens. Un code a été bien établi pour pénétrer dans ce lieu.


Suite à l’intrusion des deux fils, Dieu ordonna alors que désormais un Cohen ne pourrait pas accomplir son sacerdoce en état d’ébriété (ne serait ce pas une ivresse de spiritualité lorsque l’on se submerge de Torah, d’écrits et d’étude de la Parole ?), ce qui aurait été le cas des deux frères défunts qui avaient « bu du vin » ou s’étaient intérieurement persuadés, de façon euphorique, être devenu suffisamment saints avant de faire leur offrande ?


La Torah dit qu’il est louable et nécessaire de s’imprégner de sainteté, mais pas d’une manière qui fait fi de la grâce de Dieu ou de son jugement. Il y a un temps pour tout disait l’ecclésiaste et une mesure pour cela, il y a un ordre des choses et nous nous devons de bien le retenir de peur d’échouer si près du but.


Cette relation avec la sainteté ultime n’a pas pour vocation de nous faire abandonner toutes choses de la vie terrestre, mais au contraire, à l’instar de la prière du grand prêtre dans le Saint des Saints, d’en assurer la pérennité en y révélant son sens divin. Notre relation qui a été permise par Yeshoua parce qu’il a pénétré dans le Saint des saints par son sacrifice.

Dans la Paracha, la mort tragique des fils d’Aaron est de nouveau évoquée, avec une nouvelle règle : l’interdiction au grand-prêtre de pénétrer dans le Saint des Saints à toute heure, mais seulement le jour saint de Kippour.


Lévitique 16 :30. « Car en ce jour, on fera propitiation sur vous afin de vous purifier; vous serez purs de tous vos péchés devant l'Éternel. »


Kippour ? Comme défini plus haut par le verset, ce jour est, pour le judaïsme, le plus saint de l’année, celui durant lequel nous sommes le plus proches du Père et de la quintessence de nos âmes. Voilà pourquoi de façon définitive cette expiation a été réalisée, une fois pour toutes par le Cohen Gadol Yeshoua. Nous ne pouvons y pénétrer sans l’appel de Dieu, sans nous être recouverts des habits spécifiques que sont le sang et le sacrifice de notre rédempteur, nous ne devons pas croire que nous pouvons pénétrer sans être « mariés » à Yeshoua et le fait d’étudier de se conduire au plus proche des commandements, de s’enivrer de cultes, paroles, louanges et prières ne nous permet pas cette intrusion dans le saint des saints.


Il est des personnes dont l’activité principale est l’étude de la Bible. Ces personnes sont immergées dans la sainteté en permanence et le danger qui les guette est de devenir, comme les fils d’Aaron, « enivrées » de sainteté au point de perdre conscience de la réalité de la nécessité de pénétrer dans le Saint des saints selon des règles bien précises qu’ils n’acquièrent pas à travers leurs études et leur service de Dieu mais bien par la Grâce donnée après une totale repentance.


Ce n’est pas en étant fiancées mais bien mariées qu’elles ne périront pas. Le mariage du Cohen Gadol Yeshoua aura eu lieu.


Béni soit le Nom du Seigneur ! Ne nous persuadons pas de nous même que nous sommes suffisamment imprégnés pour pénétrer dans ce lieu d'éternité céleste. Ne succombons pas au mensonge du serpent qui veut nous faire croire à notre suffisance, en mangeant le fruit interdit, pour être en capacité de sainteté et pénétrer sans mourir dans le Saint des saints.


Shalom à tous.

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