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Le septième jour, jour d’amour.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Loin de moi de vouloir débattre, car tous l’ont reconnu, sur le jour de Shabbat à « suivre » ou non, mon blog possède une page réservée à lui, mais à essayer de comprendre son immense portée au-delà du fait de le chômer ! [En hébreu moderne, le mot pour « grève du travail » est shvita et vient de la même racine.]


Shabbat s’écrit en hébreu : Tav (signe, marque)=400 + Shin (dent)= 300 + Beth (maison) = 2 soit un total de 702 qui est la Guématria des expressions : « examen minutieux » ; « émeraude » ; « honte, dans le sens mot méprisant pour les idoles » mais n’oublions pas que le 7 c’est la lettre Zayin, ז, qui en a la valeur et dont la signification est : arme !

Rappelons, et relevons pour ceux qui l’ignorent, que le jour calendaire juif démarre à l’aurore et se termine après la fin de la journée à l’aurore suivante. Il démarre donc avec une nuit pour se vivre pleinement dans la lumière et se terminer avant que la nuit revienne. Cela a son importance.


Nous savons que le 7ème jour correspond au repos lors de la Création. Le site de Chabad précise que Les sages disent que ce jour-là, Dieu créa la menou’ha, le repos, sans lequel une créativité soutenue serait impossible.

Par la consécration de ce jour à la pensée divine [la Bible], la création et notre statut d’enfant de Dieu, j’avoue que ce sont les moments les plus prospères en révélations.

Mais revenons au fait que ce jour, lien au monde spirituel et au monde terrestre, par le repos du travail en particulier, et sa position, nous révèle une grande part de son importance. Sachant que le jour de repos terrestre est bien demandé par Moshe lors de ses confrontations avec Pharaon (Midrash Rabba 1 :32). Exode nous détaille d’un grand nombre de prescriptions sur le Shabbat.


A ce niveau nous avons bien compris de ne pas travailler, de se reposer et aussi d’étudier et de se baigner dans la parole, les Parachiots (pluriel de Paracha) avec adjoint la Haftarah évoquent bien la double nourriture spirituelle émanée de la manne avant le 7ème jour.

Deutéronome 7 :3-4. « Ne t'allie avec aucun d'eux: ta fille, ne la donne pas à son fils, et sa fille, n'en fais pas l'épouse du tien! Car il détacherait ton fils de moi, et ils adoreraient des divinités étrangères, et la colère du Seigneur s'allumerait contre vous, et il vous aurait bientôt anéantis »

C’est par le respect du Shabbat que s’illustre les juifs et la mise en garde de la non assimilation, j’en veux par les faits qu’ils ont eu à subir de force pour abandonner celui-ci, jusque dans les vagues d’immigration de juifs aux USA où seul le dimanche était autorisé à chômer, ceux-ci virent l’assimilation et sa dangerosité, donc le rejet de suivre les Mitsvots de Hachem.


Nous devons également nous souvenir de ce danger d’assimilation avec les compromis même au delà du 7ème jour.


Nous avons vu que Zayin qui est la septième lettre de l’alphabet hébreu (7) que la kabbale nous indique que le signe Zayin est le sceptre royal doré qui, par un mouvement, appelle à se rapprocher, la reine, prête et décorée : c’est là le sens du crochet remontant du bas, qui est aussi la lumière réfléchie, celle qui revient. Un retour de ce que la lumière divine nous envoie ?

Esther, touche bien en tant que reine et épouse le sceptre du Roi, le Zayin de YHWH !

Le verbe hébraïque "zaz" (redoublement du Zayin) signifie : "se mettre en mouvement". C’est l’action de la Grâce : mais quand sonne t’elle ? Zayin, l’épée ouvre et libère l’âme. On ne peut lui résister sa force vient de YHWH, sauf notre libre arbitre, respecté par notre Créateur, donc rien d’exogène. Zayin est le garde du Chemin de l’arbre de vie, éternel, qui nous offre par la Grâce la guérison (salut). C’est Zayin qui libère le pouvoir du code de l’ADN humain portant la mémoire subtile de résurrection, si nous lui laissons le passage. Ce qui nous amène à bien démontrer que la Grâce est là gratuite et que seul notre volonté et notre libre arbitre libère celle-ci sur nous. En tant qu’épée, Zayin évoque l’idée d’un combat. Mais il s’agit d’une guerre intérieure, parce que la conscience vécue de l’Unité se conquiert. Nous pouvons conclure que par son dessin et ses significations, la lettre Zayin résume bien l’opposition entre l’amour et la crainte, deux émotions essentielles à notre équilibre.

Ainsi la lumière transmise se réfléchit à condition que nous ayons fait un retour, une repentance ou Techouva après un examen profond de notre conscience et ce dans l’Union à YHWH par l’amour !

Zayin est le secret de l’union du couple ZOUG (Zayin-waw-Ghimel) de l’accomplissement de la sexualité dans le mariage, dans toute sa plénitude. Cette union terrestre d’en bas soutient l’unité d’en haut, notre relation spirituelle avec Dieu.


Zayin en calligraphie c’est un comme un Vav (valeur 6) qu’il suit avec une couronne, c’est le résultat de la force féconde du Vav. Le nom Vav signifie littéralement "crochet". Ce crochet est un symbole de communication entre les puissances célestes et les forces terrestres. C'est aussi un rayon de lumière reliant les différents aspects de la création, en les unissant pour former un organisme dans lequel chaque partie dépend du lien qui la connecte aux autres. Ce crochet primordial joint l'esprit et la matière, le ciel et la terre, dans le processus des 6 jours de la création.

Zayin est le principe universel du mouvement universel qui a dominé ses oppositions par l’action de sa volonté et c’est la ménorah le symbole de l’Esprit du Divin !

Le 7ème jour est évoqué dans Béréchit la première fois, un chapitre si important.

Il est clair que ce septième jour évoqué comme un jour de repos et celui où la grâce fait effet car l’intention première de ce commandement est d’accorder par ce moyen un « temps de repos » à l’homme, temps d’inactivité fort opportun pour consacrer cette période au Créateur et lui rendre amour pour Amour sachant que la finalité de la Loi c’est l’Amour.


Yeshoua précise bien que le 7ème jour a été fait pour l’homme et non l’inverse, nous démontrant ainsi non une servitude mais bien l’expression d’amour de notre Père céleste, qui sans se mettre à notre service, c’est à nous de le servir, nous récompense après nos 6 jours de labeurs en nous bénissant et nous permettant une connexion si particulière avec Lui.


Genèse 3 :19. « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, - jusqu'à ce que tu retournes à la terre d'où tu as été tiré: car poussière tu fus, et poussière tu redeviendras! »

Bien que le 7ème jour fut déclaré avant en ce qui concerne la création, l’homme Adam, à l’image de Dieu, tiré de la poussière, aurait besoin de ce jour d’Union pour ce détacher de la servitude terrestre et se complaire dans la plénitude d’une relation avec Dieu.

En sous ligne on peut percevoir encore une modalité anti religieuse où Dieu accorde 6 jours de labeurs et occupations, parfois passionnantes au point de nous accaparer corps et âme, et donc totalement détachées de la connexion spirituelle bénissante qui nous permet de nous reposer dans Sa plénitude.


Petit retour kabbaliste :

Si on prend la valeur de Guématria 702 de Shabbat et que l’on regarde les petits nombres, soit l’addition de 7+0+2 on obtient 9 c’est-à-dire la lettre Teth : ט correspondant déjà au T de notre alphabet ce qui ressemble au poteau de crucifixion ! Mais aussi : c’est une lettre, dans sa calligraphie, avec une ouverture vers le Haut qui annonce un changement d’état d’être, de conscience.

La forme fait penser au serpent qui a la même Guématria que Mashiah. Mais le 9 c’est le chiffre qui suit le 8, jour de recommencement, donc le monde futur.


Rappelons nous que dans ce même chapitre de Genèse 3 au verset 16 il est dit que l’enfantement se fera dans la douleur, le Teth nous amène a penser aux épreuves que nous subissons avant la délivrance et l’accomplissement qui nous mène au 7ème jour de repos, jour de l’enfantement du Mashiah, qui en nous, nous reconnecte avec Dieu.


Notre examen de conscience nous impose un grand travail, de nombreuses épreuves (les 6 jours effectués, la sueur du front, nos attaches terrestres, tout cela correspondant aux 6 jours de travail et de création) et notre délivrance vient par la mort du Mashiah la veille du Shabbat, du 7ème, nous montrant notre mort aux « péchés » pour rentrer dans la plénitude de la Grâce.

Comme le jour est comme mille ans, le 7ème millénaire, et je ne vous apprends rien, est le millénaire messianique. (Alef 1 peut se lire Elef 1000 !)


Le 7ème jour est aussi le dernier jour de la fête de Pessah (pâque) c’est la sortie d’Egypte lorsque les hébreux ont marché 7 jours dans le désert et se trouvent face à la mer infranchissable, avec Pharaon et son armée derrière les poursuivant. Miracle : Moshe lève son bâton, la mer s’ouvre, les hébreux sont libérés et Pharaon est noyé !


Que de choses là dedans, une autre lecture nous montre la fuite des péchés avec une traversée de désert et ce après que l’agneau eut été sacrifié pour sortir de l’Egypte, état d’addictions et de soumissions, qui ne veut rien perdre, et la libération par la mer qui s’ouvre vers une nouvelle dimension spirituelle de recherche de Dieu, la Torah sera complétée, qui se termine par l’engloutissement des fautes et de leur nation. C’est une délivrance, une séparation totale entre le mal et le bien, les eaux étant divisées non de haut en bas mais horizontalement mais séparées tout de même pour ouvrir le passage, le travail n’est pas fini et le but final non atteint (la terre promise) mais l’ouverture pour y cheminer est accessible, la route dépend alors du libre arbitre et de l’acceptation et exécution des commandements. Ce 7ème jour est bien une délivrance, un acte d’Amour de l’Eternel pour l’humanité.


Conclusion :


Du fait que 7 est une arme par le mot Zayin, il symbolise bien la lutte que nous devons mener contre les épreuves et les addictions de nos « 6 jours » tous comme les hébreux dans le désert avant d’arriver à Canaan, où nous évoluons (création) pour devenir et entrer dans ce 7ème jour d’amour après avoir lutté et reconnu le Mashiah tout en obéissant aux prescriptions divines à l’image du premier né de l’Eternel, Israël, dont la descendance et la formation des 12 tribus nous donne par ordre de naissance :

1. Ruben fils de Léa : « Voyez un fils »

2. Siméon fils de Léa : « Qui écoute et a été entendu »

3. Lévi fils de Léa : « attaché, joint à, au service de. »

4. Juda fils de Léa : « Louer, adorer… »

5. Dan fils de Bilha : « Juger, justice »

6. Nephtali fils de Bilha : « Lutte, mon combat »

7. Gad fils de Zilpa : « Bonne fortune, chance »

8. Aser fils de Zilpa : « Bonheur »

9. Issakhar fils de Léa : « Récompense »

10. Zabulon fils de Léa : « demeurer dignement, habiter »

11. Joseph fils de Rachel : « Dieu accroîtra ma descendance, il ajoute »

12. Benjamin fils de Rachel : « Fils de ma droite »


Cela nous annoncerait le 7ème jour celui de la Grâce de la délivrance, de notre Pharaon intérieur, apportée par le Mashiah : « Voyez un fils nous est né, il écoute et sera entendu, attaché au service du Père, louant et adorant pour la justice, la Lutte, le combat sacrificiel, sera la fortune de ses disciples qui, devenant bienheureux, seront récompensés par le fait de demeurer dans la maison de Dieu, et mon peuple s'accroîtra car Il est mon Fils assis à ma droite ! »

Amen et bon 7ème jour à tous ! Shabbat Shalom !

 
 
 

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