top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurBenAmmi

Le son D’Elohim. La musique est divine.


Si on ne peut le voir on ne peut que l’entendre !


En effet le son fait partie, en tant que tel, du système d’échange entre l’homme et le divin. Dans mon article « Dieu est silence » je décris toutes les expressions démontrant que YHWH s’adresse à nous par ce que nous entendons et comprenons le mieux : la parole.


Je veux ici, non plus répéter la valeur de la parole mais, parler d’une chose peu évoquée jusqu’à présent qu’est le plaisir d’Elohim à nous écouter autant dans la prière, ensemble de phrases émises comme des sons pour communiquer, représentant et équivalent au parfum émis lors de sacrifices au temple dont Il dit lui-même que l’odeur est agréable… (Relire aussi mon article sur « l’agréable parfum d’Esther ») que par la musique émise par nos chants de louanges.


Nous allons voir ce que dans notre relation la beauté des sons jouent dans l’harmonie et la qualité de celle-ci avec notre créateur.


Genèse 49 :21. « Nephtali est une biche qui s’élance, il apporte d’heureux messages. »

Nous avons ce merveilleux écrit de la Bible appelé Cantique des cantiques, hymne à l’amour entre YHWH et nous. Je ne m’attarderais pas sur les versets merveilleux de ce texte mais sur le mot cantique qui signifie : Chant et plus particulièrement chant donné à la louange d'un sentiment « religieux ». (ici le mot religieux je l'utilise à défaut d'un autre pour définir la relation d'adoration et culte à Dieu).


Exode 15 :1. « Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent l'hymne suivant à l'Éternel. Ils dirent: "Chantons l'Éternel,… »


La plupart des chants, s’adressant à Dieu sont des chants dont les paroles sont inspirées. Elles ne sont créées que parce que l’Esprit se manifeste pour les produire. A ces paroles il y a un accompagnement, la musique, qui elle, est le véritable langage de l’âme.


2 Samuel 23 :2. « L'esprit du Seigneur a parlé par ma bouche, son verbe repose sur ma langue. »


La musique, ensemble de notes est une mathématique d’une logique implacable et d’une intelligence créatrice plongée au plus profond de notre âme. Elle dégage, lorsqu’elle est vraie, une harmonie qui nous élève et nous laisse entrevoir l’émotion qu’est la rencontre avec le beau dans sa perfection.


Les mathématiciens comme Pythagore pensaient que l’univers est régi par une harmonie musicale dans les distances des astres entre eux et l’équilibre de celui-ci. Les scientifiques, astrophysiciens, sont toujours à l’écoute des sons de l’univers, reflets de la Création.

L’astrophysicienne Sylvie Vauclair a dit dernièrement : « Notre soleil et les autres étoiles émettent des vibrations sonores propres...Ces vibrations peuvent aussi servir de support à la création artistique ! » L’harmonie mathématique de notre univers est la garantie de l’abolition du Chaos, du Tohu Bohu, transformé en merveille divine : « Or la terre n’était que solitude et Chaos … Et la lumière fut » comme il est dit dans le premier chapitre de Genèse. Le mot solitude nous renvoie au fait que la musique est un échange : elle est autant émise que reçue. Echange entre Elohim et nous.


2 Rois 3 : 15. « Eh bien! Amenez-moi un musicien." Tandis que celui-ci jouait de son instrument, l'esprit du Seigneur s'empara du prophète ».


Le chant musical accompagne l’état de notre âme, cette approche que nous avons, par l’effet qu’elle produit sur nous et notre âme, nous rapproche et nous console de ce que YHWH en apprécie ses effets que nous partageons, toujours par le biais de l’Esprit.


Psaume 30 : 12-13. « Tu as changé mon deuil en danses joyeuses, tu as dénoué mon cilice, et de la joie tu m’as fait une ceinture. De la sorte mon âme te chantera sans relâche; Eternel, mon Dieu, à tout jamais je te célébrerai. »


Combien de personnes sont « régénérées » par une écoute musicale, de la simple mélodie jusqu’ à celle qui provoque en nous une envie de danser, une chorégraphie dédiée à l’Eternel.

La danse qui accompagne la musique est une marque de joie, à Sim’hat Torah les juifs célèbrent la fin de l’étude de la Torah le 23 Tishri selon le calendrier juif (septembre).

Dans le Hassidisme on précise que la venue du Mashiah (Messie) et Sa gloire se feront par une danse de joie collective, le Psaume 126 nous éclaire sur notre libération à recevoir le Mashiah (Yeshoua / Jésus) où il est dit que notre bouche s’emplit de chants joyeux et notre langue d’accents d’allégresse.


Notre joie sera le rire. Les pentecôtistes et autres charismatiques stipulent que le rire est une manifestation de l’esprit, ne voulant point débattre dessus, il est clair que c’est une expression de joie, le mot rire a la même valeur numérique que : « la lumière de l’infini divin ». Musique, chant, provoquent la joie manifestée par le rire.


Et si dans la Brit’hadasha (Bonne nouvelle) nous ne lisons point de descriptions de la musique en tant que telle c’est aussi parce que celle-ci a eu à se manifester bien auparavant et rendre le peuple de YHWH déjà heureux, les béatitudes commencent par « heureux.. »

1 Pierre 2 :9. « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (petit rappel des premiers versets de Genèse ?)


Avant de conclure, pensons à ces chants si prenants, qui nous élèvent, par leur beauté et l’interprétation des chanteurs, que sont les Gospels.


Qui dit chant dit musique et instruments qui la produisent.


La trompette est un instrument de musique que l’on retrouve depuis Jéricho, la musique des cors produite symbolise, ainsi, la délivrance apportée. (Relire Josué)

1 Corinthiens 15. « En un instant, en un clin d'œil, au son de la dernière trompette. La trompette sonnera, alors les morts ressusciteront incorruptibles et nous, nous serons transformés. »


C’est une musique qui annonce. Comme dans la révélation de Jean (Apocalypse).

La convocation sainte (Délivrance spirituelle ?), Yom Teroua, jour de la sonnerie, est bien signalée par le son musical du Shofar. La Teroua, son saccadé et brisé doit éveiller la brisure et l’humiliation dans le cœur de l’homme. Elle doit l’inciter à détruire son penchant au mal et à commencer un repentir sincère. L’homme doit changer et se changer de l’intérieur au cours des dix jours entre Rosh Hashana et Yom Kippour. N’oublions pas que le Shofar, corne de bélier, symbolise également Isaac et son sacrifice nous ramenant à Yeshoua.


Isaïe 27 :13. « En ce jour résonnera la grande trompette; alors arriveront ceux qui étaient perdus dans le pays d'Achour, relégués dans la terre d'Egypte, et ils se prosterneront devant l'Eternel, sur la montagne sainte, à Jérusalem. »


Nombres 29 : 1. « Au septième mois, le premier jour du mois, il y aura pour vous convocation sainte: vous ne ferez aucune œuvre servile. Ce sera pour vous le jour du son du Chofar. »


Les Psaumes sont un ensemble de chants, ils sont signalés par l’accompagnement d’instruments. David évoquait souvent la musicalité des Psaumes. Ils nous incitent à créer à chaque fois de nouveaux chants montrant ainsi l’échange grandissant entre le Père et nous.


Psaume 98 : extraits : « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau … entonnez des cantiques, chantez des hymnes! Glorifiez l’Eternel avec la harpe, avec la harpe et des chants harmonieux; le son des trompettes et les accents du Chofar, faites-les retentir devant le Roi Eternel … qu’à l’unisson les montagnes retentissent de chants … Il va juger le monde avec équité … »


Le dernier des Psaumes est une injonction à comprendre comment notre relation avec notre Elohim est enrichie par la musique et le chant, il est court, textuellement, aussi je le retranscris :


Psaume 150 :

« Alléluia! Louez Dieu en son sanctuaire, louez-le dans le firmament, siège de sa force. Louez-le pour sa puissance, louez-le pour son immense grandeur. Louez-le aux sons stridents du Chofar, louez-le avec le luth et la harpe. Louez-le avec le tambourin et les instruments de danse, louez-le avec les instruments à cordes et la flûte. Louez-le avec les cymbales sonores, louez-le avec les cymbales retentissantes. Que tout ce qui respire loue le Seigneur! Alléluia! »


Merci Adonaï Elohim de nous permettre d’élever nos âmes dans la musique harmonieuse qui invoque ta bienfaisance, ta miséricorde et notre délivrance et c’est dans la joie et l’allégresse que nous recevons notre Mashiah.

55 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page