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Le voyage intersidéral de l’âme en nous.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Au vu de la grandeur de l’espace nous sommes surpris par sa dimension infinie. Et parce que nous le comparons à notre chemin à parcourir pour aboutir à la plénitude, en levant les yeux vers le ciel, nous nous imaginons une distance infranchissable.

C’est parce que nous cherchons loin de nous ce qui est près. La seule évidence c’est qu’une Egypte, collante, se maintient en nous et si nous la voyons, nous ne l’identifions pas comme la seule barrière qui, franchie, nous livre l’accès au Tout Puissant.


Pour cela il faudra se questionner et, si nous passons cette barrière pour obtenir cette éternité, bien comprendre le message simple donné par l’enseignement de Yeshoua imbibé de toute la Torah, car alors nous ne serons plus dans la croyance mais dans la connaissance.


Dans le Tanya (Likoutei Amarim 42) on précise que pour connaitre le Dieu de ton père (Dieu de tes ancêtres, d'Abraham) il faut Le servir d’un cœur entier et d’une âme passionnée et c’est seulement à l’ère messianique qu’il est dit : « Et ils ne s’instruiront plus l’un l’autre en disant : « Connaissez l’Eternel » car tous Me connaîtront. »

On y emploie le mot Daat, pour connaissance. Daat « la connaissance » exprime, dit le Tanya, au-delà de l’idée d’un savoir, celle de faire corps avec ce qui est connu. Rapportée au Tout Puissant, cette idée fait que le seul « savoir », de la grandeur de Dieu, ne suffit pas. Il est nécessaire qu’un lien profond doit être établi et fructifié.


1 Chroniques 28 :9. « Quant à toi, mon fils Salomon, reconnais le Dieu de ton père et adore-le d’un cœur intègre et d’une âme empressée, car le Seigneur sonde tous les cœurs et pénètre tout dessein des pensées: si tu le recherches, il te sera accessible, mais si tu l’abandonnes, il te délaissera pour toujours. »

Jean 17 :3. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Yeshoua Ha Mashiah »


Dans le Psaume 113, on décrit la sortie d’Egypte et les merveilles qu’il en suit. On y traite bien du Père et du Mashiah (Yeshoua):

Psaume 113 : 5-8. « Qui est comme l’Eternel notre Dieu, Qui réside dans les hauteurs, mais Qui s’abaisse pour observer les cieux et la terre ? Il relève le pauvre de la poussière, Il redresse le destitué des immondices, pour les placer avec les Nobles [Saints], avec les Nobles de Son peuple. »

Repensons à la sortie de l'Egypte et au passage de la mer rouge.

Il nous reste à franchir cette mer, test de notre sincérité d’échapper, où nous devons TOUT LAISSER pour pouvoir traverser à sec sous la protection divine (via le Mashiah)

Que nous dit Eric El Baze commentateur et kabbaliste: sur la traversée de la Mer rouge, dans la Kabbale : La Mer Rouge ou la Mer des Joncs, se dit « Yam Souf », ים סוף et l’inversion des lettres de « Yam Souf » dévoile l’expression « Sof Mi »סוף מי qui veut littéralement dire la fin du qui ; le « qui » désignant le « moi ».

C’est en franchissant les limites de son propre égo (matérialisé par Yam Souf), que l’homme pourra retrouver le Divin. Mais une condition sera nécessaire ; savoir se remettre en question, ou plutôt, « dans la question » ou le questionnement ... c’est à dire dans le « qui » et dans le « quoi ».

Pour cette raison, l’obstacle qui devra être franchi est de l’eau, car eau qui se dit « Mayim » מים en hébreu, est le pluriel de « Mah », מה, mot qui veut dire quoi : « Mayim » l’eau, ou « les quoi », symbolise le questionnement !

Ainsi, c’est par le questionnement, que l’homme pourra retrouver la Sagesse intérieure qui le lie à la Pensée créatrice ; la Guématria du mot « Mayim » מים nous le dévoile, elle est égale à 90, soit la valeur de la lettre « Tsadé » צ, qui désigne le « Tsadiq », le Juste, le Sage.

Et comme « Paro », le Pharaon (archétype du désir égoïste dans la Torah) peut être lu « Pé-Ra’ », la mauvaise bouche étrangère au Verbe du Divin (le Désir altruiste), ses armées parce qu’elles représentent les « forces de l’égo », seront englouties dans les eaux de la Mer Rouge ; les eaux du questionnement qui sont les eaux de la Sagesse ! [Revoir mon article sur la sagesse et le savoir]


C’est une des raisons qui fait que je parle de voyage intersidéral, la dimension est proportionnelle à l’effort de lâchage de mon ego, ce qui est reconnaissons-le, immensurable ! Et pour pratiquer ce passage comment le faire sans l’appui de ma connaissance, ma foi et mon assurance du salut de Dieu ?

Pour autant le voyage ne se terminera pas là, Il serait absurde de se retrouver aux fins fonds de l’espace et y être perdu ! Notre voyage doit être alors guidé par l’enseignement, la pratique de ce que Notre Père nous demande : l’application des commandements !

Si les hébreux se sont présentés au pied du Sinaï pour que l’Eternel donne ce qu’Il attend de Ses premiers nés, Yeshoua le répète par exemple dans ce qu’on appelle le sermon de la montagne rappelant les 10 premiers commandements par les « béatitudes »…


1 Jean 2 :4. « Celui qui dit: Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. »


Reprenons Béréchit (Genèse), nous avons lu dans mon article précédent que le commentaire de Rachi indiquait bien que ce texte est une adresse à l’Humain. Relisons et méditons sur les expressions en gras.

Genèse 1 :1-7 " Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. Dieu dit: "Qu'un espace s'étende au milieu des eaux, et forme une barrière entre les unes et les autres." Dieu fit l'espace, opéra une séparation entre les eaux qui sont au-dessous et les eaux qui sont au-dessus, et cela demeura ainsi. Dieu nomma cet espace le Ciel. "

Ce tout dernier verset montre bien la véritable présence de Dieu EFFECTIVE, lors du passage d’entre les eaux de la Mer Rouge, séparant les Hébreux des Égyptiens. Quelle merveille n’est-ce pas ?


De même alors que les hébreux furent enseignés par Moïse (le sauvé des eaux), et se retrouvèrent avec Josué (Yehoshoua) qui les accompagna pour franchir le Jourdain, à sec, les eaux furent séparées…


Le ciel se déchira lors du baptême (du passage dans les eaux) dans le Jourdain de Yeshoua, où Le Père désigna tout l’amour qu’Il plaça en lui, de même que ce Ciel s’assombrit lors de sa mort physique sur la croix, les ténèbres emplissant le Ciel de tous les péchés de l’humanité rachetés par Yeshoua et c’est alors que l’accès fut donné de la possibilité de Le recevoir en nous, par le déchirement du voile qui séparait le Saint du Saint, du reste, au Temple… pour que 3 jour après, la victoire sur la mort se fit.


Mais le plus beau est à venir ! Que se passa-t-il aussi, après 3 jours, dans la Genèse :

Genèse 1 : 13-15. « Le soir se fit, le matin se fit, - troisième jour. Dieu dit: "Que des corps lumineux apparaissent dans l'espace des cieux, pour distinguer entre le jour et la nuit; ils serviront de signes pour les saisons, pour les jours, pour les années; et ils [les juifs] serviront de luminaires, dans l'espace céleste, pour éclairer la terre." Et cela s'accomplit. ». Comparaison, pré nomination du rôle des juifs pour, par la pratique de la Torah, nous amener à la connaissance de ce qu’est notre ego, notre Egypte, le parcours sidéral et infini de toutes les 613 mitsvot à accomplir ! L’espace céleste étant le même que celui qui se trouvait entre les eaux de la Mer Rouge et du Jourdain ; le premier pour se diriger vers la terre promise ; le deuxième pour y entrer et ce n’est pas un hasard si le passeur des dorénavant connaisseurs, des sachants, instruis des enseignements divins relayés par Moïse, témoins de miracles, vers la terre promise, s’appelait « Dieu Sauve » Yehoshoua, tout comme notre Mashiah Yeshoua !


Voilà donc un voyage qui, si nous n’en avons pas compris « le plan de vol », le porteur ou véhicule qui nous dirigera, nous ne pourrons réaliser tant nous serons encore et encore attachés à notre ego aux besoins si peu spirituels !


1 Jean 2 : 14-17. « Je vous le confirme, enfants : vous connaissez le Père. Je vous le confirme, pères : vous connaissez celui qui est dès le commencement... Je vous le confirme … vous êtes forts la Parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le diable. N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe avec tous ses attraits, mais celui qui accomplit la volonté de Dieu demeure éternellement. »

(Vous pouvez compléter par la lecture de 2 Pierre 1 :1-11)


Ma question ; « Pour arriver à destination du voyage sidéral : Peux-t-on accomplir sans connaitre la volonté de Dieu si nous ne l’avons apprise ? »


A titre de mémoire, repensons à ce qui est arrivé aux enfants d’Aaron ! Nous ne pouvons, nous dire "sachants" et "croyants" et ne pas avoir chassé notre ego et agir selon Lui. Nous avons en nous le pouvoir, le ministère de réconciliation, usons en !


Vous avez la réponse, bon passage des eaux, bon voyage de questionnement et bonne arrivée en vous !


Shalom.

 
 
 

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