
Jérémie 23 :1 « Malheur aux pasteurs qui ruinent et dispersent les brebis de mon troupeau!" dit Adonaï »
Il y a peut être une similitude, en premier aspect, de Noël et Hanoukka avec les illuminations les dates du 25 du derniers mois calendaire, juifs et grégorien, jusqu’à la remise de cadeaux aux enfants. Pourtant bien que d’origine rabbinique cette fête reste un évènement très important pour l’identité juive et illustre des prescriptions bibliques essentielles.
L'étymologie de macchabées (Makabim) est controversée. Plusieurs explications ont été proposées pour ce surnom. Une proposition est qu'il vient du mot araméen maqqaba, qui signifie « marteau», allusion à sa force dans les batailles. Il peut aussi s’agir de l’acronyme MaKaBi formé des premières lettres du verset biblique Mi Kamokha Ba-elim, Hachem qui veut dire : « Qui est comme Toi entre les dieux, Seigneur », ou de Maqqebaï, abréviation pour Maqqabyahu, « désignation de Yahweh » (source Wikipedia).
Les 3 origines juxtaposées indiquent bien ce que peut représenter cette famille (macchabée). Marteau car la force de frappe a été une réalité, MaKabi pour relever que les juifs restent avec le Dieu unique entre toutes les apostasies et Maqqebaï désignant Adonaï YHWH.
Il est bon de rappeler que 2 siècles avant Yeshoua, le temple fut délivré des grecs et de certains juifs hellénisés pratiquant, au sein même du temple, un culte païen. Ceci illustre bien, comme de nombreux passages dans les écritures du fait d’épouser une étrangère où au delà de la relation de couple « classique » YHWH met en garde que les noces relient bien les âmes et que le danger se trouve à ce niveau, n’étant pas une interdiction « raciste », preuve en est de Ruth qui a bien dit : « Ton peuple sera le mien » désignant la totale confiance à ne pas mener son époux dans une adoration idolâtre étrangère.
Les deux livres de macchabées nous racontent cette histoire d’assimilation insistant sur ce processus mené par le pouvoir séleucide, en termes de « déjudaïsation » visant à supprimer l’identité juive pour la fondre dans l’hellénisme. Est ce une comparaison prophétique à cet essai de christianisation des juifs, entamé depuis l’inquisition espagnole en force jusqu’à l‘action, marketing, missionnaire d’évangélisation actuelle, voulant débarrasser les juifs, intéressés par l’enseignement de Yeshoua Ha Mashiah, des préceptes des Mitsvots (commandements de la Loi) ? La révolte des Macchabées apparaît donc comme un sursaut identitaire qui s’oppose à la fois au pouvoir étranger et aux Juifs hellénisés, qui mettraient en péril l’identité juive.
Nous avons vu l’aspect important de rester fidèle aux textes et à la parole donnée par YHWH à ses premiers nés. Terme nous indiquant au dessus de l’ampleur du droit d’ainesse qu’il y a des deuxièmes nés !
Si on voit que le temple, Beit ha-Mikdash, a été souillé, deux siècles plus tard le « oint de YHWH » se révolte aussi et désigne, lorsque le « clergé juif » fait allégeance aux conquérants, la cupidité et la souillure faite à cet endroit.
Jérémie 25 :30 « Adonaï rugit du haut de l'Empyrée, du fond de sa demeure sainte il fait retentir sa voix; il pousse de violents rugissements contre le lieu de sa résidence.. »
Jean 2:13-16. « Yeshoua entra dans la cour du Temple. Il en chassa tous les marchands, ainsi que les cases des marchands de pigeons, et il leur dit: il est écrit: On appellera ma maison une maison de prière, mais vous vous en faîtes une repaire de brigands.».
Episode reprit par Marc, Luc et Matthieu. Le temple était dirigé par les sadducéens.
les sadducéens sont membres de l’aristocratie sacerdotale, ils acceptent uniquement le Pentateuque (cinq premiers livres de la Bible) comme Écritures saintes, rejetant les autres écrits et la tradition orale. Ils ne croient pas en la résurrection. Les Sadducéens collaborent avec Rome pour maintenir leur pouvoir. Ce sont de farouches opposants à Yeshoua et au mouvement ou secte issu d’un schisme de pharisiens suivant l’enseignement de Yeshoua et le considérant comme le messie.
Le grand prêtre (Caïphe au temps de Yeshoua) nommé et destitué par les rois juifs et les gouverneurs romains, cherche à plaire au pouvoir. Le grand prêtre encaisse une part des revenus du temple, ce qui lui assure une richesse considérable.
les pharisiens
Les pharisiens n’étaient pas, comme le pensent certains chrétiens, des ennemis de Yeshoua, Loin de là ! (dirait Saül de Tarse), Yeshoua était issu de ce mouvement, Le terme « pharisien » signifie « séparé » (ce qui nous fait penser à « mis à part ») et désigne au départ un groupe qui a pris ses distances par rapport aux rois asmonéens, jugés infidèles.
Le titre prendra une connotation spirituelle et exprimera le désir de vivre séparé du péché. Très respectueux de la loi, les pharisiens adaptent des pratiques religieuses de façon contraignante, mais qui reflètent une foi authentique.
Yeshoua ne leur est pas systématiquement opposé car issu de ses pratiques, il attaque l’hypocrisie de certains, et, leur reproche d’accabler la population qui admire leur ferveur à YHWH.
Mais de tout ceci nous revenons à ce que le temple et les juifs qui y sont affilés, ces premiers nés de YHWH, doivent être : des adorateurs du Créateur Père unique de tous.
L’histoire de la révolte des macchabées retient, que lorsque que les vainqueurs des grecs reprirent possession du Mikdash, il y eu un phénomène celui du miracle de la fiole d’huile : "Nes pakh hashemen" en hébreu (valeur numérique 605 comme pour gloire) où la quantité d’huile pure d’un seul jour pour la ménorah permit de l’allumer 8 jours !
Matthieu 14 :19-21. « Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants. »
Cette multiplication de nourriture nous amène à la multiplication, miraculeuse, essentielle de la lumière, pas n’importe laquelle : (il y a 94 occurrences avec le mot lumière dans le Tanakh).
Genèse 1 :3-4. « YHWH dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. YHWH considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. »
Il est bien précisé que pour Hanoukka il faut bien exposer, visuellement, la lumière diffuse par le chandelier.
Exode 25 :37. « Quand on disposera ces lampes, on en dirigera la lumière du côté de sa face ». Reprit dans Nombres 8 :2.
Pour tout juif de renom il est donc essentiel de bien mettre la ménorah allumée de façon visible, témoignage visuel de leur foi, de la lumière miraculeuse !
Matthieu 5 :15. « Et on n'allume point la lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »
La lumière du chandelier bien visible représente aussi ce que votre foi a en capacité d’éclairage :
Esaïe 9 :1. « Le peuple qui marchait dans l'obscurité voit une grande lueur; ceux qui habitaient une terre ténébreuse, la lumière rayonne sur eux »
Esaïe 10 :17. « La Lumière d'Israël sera un feu et son Saint une flamme » et (42 :6) : « je t'établis pour la fédération des peuples et la lumière des nations. »
Aussi mettons nous en garde :
Luc 11 :36. « Si donc tout ton corps est éclairé, n'ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t'éclaire de sa lumière. »
Les juifs perpétuent cette émission de lumière, non seulement parce qu’ils commémorent le miracle de la fiole d’huile avec hanoukka en rendant visible le chandelier allumé mais aussi par leur enracinement à cette volonté de continuer à vivre l’alliance reçue.
Philippiens 2 :15. « Afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, »
Recommandation donnée, pour que vous-même puissiez de part votre lumière à respecter l’enseignement de Yeshoua Ha Masshiah et de faire Téchouva.
Apocalypse 2 :5. « Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. »
Vous êtes le temple ! Brillez, oints d’huile pure, de la lumière divine, soyez des chandeliers visibles et restez, par votre conduite et la repentance, à chaque marche dans les ténèbres, des mis à parts !
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