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Prophète, apôtre, plein de dons ou… apostat ?

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Face à notre volonté de rendre grâce au Seigneur et à Son Père YHWH, notre créateur, nous nous imposons des préceptes dont nous même avons du mal à comprendre ceux qu’ils sont. Le principal défaut vient de ce que nous ne voulons pas reconnaitre, notre ego, notre orgueil alimenté par une volonté religieuse de commettre des œuvres que nous suggérons, nous même, sans l’appui réel du consolateur, le Rouah Hakodesh [l’Esprit Saint]. Et si certains se sentent touchés, c’est tant mieux, car aucune vindicte, concernant le bien fondé de la parole, ne se perd.

Jean 14 : 15-17. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements, Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.… »

La première condition qu’à donné le Seigneur est bien de l’aimer qui rejoint le premier commandement [Paroles, Devarim] appuyé dans la suite par gardez ceux-ci. Et l’Esprit de vérité sera envoyé car il va prier le Père, nous savons donc qui l’envoie, et si nous ne le voyons point nous le connaissons car nous connaissons la Parole, les commandements et nous les appliquons.

Le fait de posséder et de transmettre, de témoigner pour évangéliser, nécessite de note part une certaine aptitude, non de notre volonté mais de notre état d’âme.

Suis-je prophète ?


Exode 3 :11-12. « Moïse-dit au Seigneur: "Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d'Israël de l'Égypte?" Il répondit: "C'est que je serai avec toi et ceci te servira à prouver que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir ce peuple de l'Égypte, vous adorerez le Seigneur sur cette montagne même »

Ces deux versets nous indiquent que le premier prophète, témoin de l’Eternel, était avant tout humble ! Condition sine qua non, et que l’esprit qui l’accompagnera viendra du Père et de Lui Seul. En gage d’Adorer Dieu. Ma première question est : suis-je humble et aidé par Dieu Lui-même ?

Puis l’Eternel s’adresse à Josué, classé comme prophète :


Josué 1 :7-8. « Mais sois ferme et bien résolu, en t'appliquant à agir conformément à toute la doctrine que t'a tracée mon serviteur Moïse: ne t'en écarte à droite ni à gauche, pour que tu réussisses dans toutes tes voies. Ce livre [Torah] de la Doctrine ne doit pas quitter ta bouche, tu le méditeras jour et nuit afin d'en observer avec soin tout le contenu; car alors seulement tu prospéreras dans tes voies, alors seulement tu seras heureux. » Ouah ! Quelle richesse, tout y est dit pour le prophète que tu veux être ! Obéis à la doctrine donnée à Moïse, ne t’en dévie point, observe la et tu prospéras, avec l’aide de l’Esprit de Dieu (dans le verset 5 il est dit, « comme j'ai été avec Moïse, je serai avec toi »)

Les prophètes étaient animés par Dieu pour annoncer ce qui allait se passer pour le peuple d’Israël et pour guider ce peuple dans la volonté de Dieu : nous en avons pleins, des petits, des grands et des plus ou moins connus.

Que ce soit Isaïe, Elysée, Ezéchiel, Jérémie, Zacharie, Habacuc ou Sophonie, tous ont prédit en avance et transmis, non ce que leur conscience leur dictait, mais bien ce que Dieu demandait de dire, et leur interventions, prophétiques se réalisaient !

Pour nous, la plus connue est bien celle d’Isaïe 53 qui nous a annoncé la venue et le sacrifice de Yeshoua. Mais attention, toutes se sont vérifiées ! D’ailleurs comment commencent ces prophéties ?


Jérémie 1 :4-5. « La parole de l'Eternel me fut adressée en ces termes:je t'avais consacré [Oint, revoir mon article sur l’huile], je t'avais désigné comme prophète des nations.» et la réponse fut comme pour Moïse au verset 6 : « Eh quoi! Eternel, Dieu, je ne sais point parler, car je suis un enfant! »

C’est Dieu qui décide et donne la prophétie et le prophète est rempli d’humilité, avec la reconnaissance de l’appui nécessaire de l’Esprit de Dieu.

Je pourrais prendre plusieurs versets en exemple mais pour dire la même chose !


Et si parfois nous entendons, dans les assemblées, des prophéties, qui s’apparentent souvent à des divinations ou à des palissades du genre « Toi (on ne sait pas, de la part de l’orateur prophète, à qui il s’adresse, donc avec la loi du nombre et le contenu, c’est toujours sûr que quelqu’un va le ressentir pour lui), qui souffres, Jésus Te dit viens à moi, je te déchargerais, ne pleure plus, mais regarde à moi… » Digne d’un horoscope ! Nous savons qu’il ne s’agit pas de prophéties, discernons ! Mais que sont-ils, alors? Nous verrons plus loin.


Suis-je apôtre ?


Ce mot, apôtre, ne se trouve pas dans le Tanakh (Ancien testament, mot qui ne veut pas dire grand-chose, en rapport à son contenu, très actuel, de ce qui est écrit). On le lit dans la B’rit’ Hadascha [Alliance renouvelée].


Marc 3 :14-15. « Il en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons. »

Luc 22 :14. « L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. » ceci se déroulant lors de la célébration de la Pâque [juive], et oui Le Messie célébrait la Pâque juive, suis je son imitateur, pourtant je m'en revendique ?


Les apôtres sont ici les disciples, les 12 qui ont été désignés par Yeshoua Lui-même, les 12 pierres vivantes de l’autel de Josué (voir mon article dessus), dans le but de le suivre complètement pour témoigner, comme plus tard le fera Paul, pour témoigner, aux nations et qui comme les prophètes, réussit à garder son humilité :


2 Corinthiens 12:11 « J'ai été...inférieur en rien aux apôtres par excellence, quoique je ne sois rien. » mais avec eux des miracles s’opèrent, trop long à tous les citer, retenons ceci :


Actes 2 :43. « … et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. »

Actes 6 :6. « Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains. » Et si vous avez lu mon article sur l’huile et oindre, vous savez que cela n’est pas donné à n’importe qui sous risque d’usurpation :

2 Corinthiens 11 :13. « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ [Masshiah] » Comprenons-nous l’avertissement ?


Ainsi si je ne fais pas de prodiges, de miracles, je suis, même si je pense que je chasse les démons au nom de Jésus, dans l’impossibilité de prouver qu’il s’agissait bien d’un démon et non face à une comédie ? Je reste un faux apôtre, non appelé à l’être, non désigné par le Seigneur ! Mais que te restes t’il ? Plus loin à la conclusion…


Suis-je en pleine possession de dons ?


Nous sommes en accord sur le fait que les dons viennent des manifestations de l’Esprit :

Lévitique 26 :11. « Je fixerai ma résidence au milieu de vous, et mon esprit ne se lassera point d'être avec vous »

Nombres 11 :26. « L'esprit se posa également sur eux, car ils étaient sur la liste, … et ils prophétisèrent dans le camp. »

Juges 14 :6 « saisi de l’esprit Divin, Samson le mit en pièce… » Et, plus à même de nous concerner :


1 Samuel 10 :6. « Alors l'esprit divin s'emparera de toi, et tu prophétiseras avec eux, et tu deviendras un autre homme. » Il y en a encore plein, mais ce dernier verset nous indique que les dons sont issus de l’Esprit, nous faisant devenir un homme nouveau. Sans nulle transe ou épisode de pseudos fous rires, forcés de surcroît, ni chute à terre à la renverse et autres manifestations digne de numéros de cirque et de cabaret. Le but étant bien de devenir un autre homme, un homme nouveau, pas de se faire remarquer par les autres.


Quand on fait l’inventaire des dons, nous en trouvons un, qui est devenu quasiment un objectif, au lieu de celui de devenir un être nouveau né en Yeshoua Ha Masshiah, c’est la glossolalie, le parler en langues inconnues, terrestrement, et je veux insister sur ce terme terrestrement, c’est-à-dire une langue non usitée, non parlée ou écrite, vivante et non morte [comme le latin], une langue qui n’a jamais été traduite, jamais établie dans sa syntaxe, son vocabulaire, sa grammaire et autres.


Sans vouloir remettre en question le fait de ce don:

2 Samuel 23 :2. « L'esprit du Seigneur a parlé par ma bouche, son verbe repose sur ma langue. »

1 Corinthiens 14 :2. « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères »


Si cela est un don, est-il donné à tous ? Celui qui ne peut parler en langue inconnue, est il donc non sauvé ? C’est malheureusement ce que font croire certaines assemblées et le résultat est une catastrophe !


« Achababba shi gramata bi logorababa, shula bababa, ratomanalashaba ! » est ce que je viens, phonétiquement, d’écrire en langue ? Je pourrais y répondre par : « Lili mocro ta monola shagra viri yezusse, tabari lili lamona ratugrata ! » ce n’est pas de l’ironie, que je veux pratiquer, ma sœur, mon frère, mais simplement t’interpeller, pour que tu ne te désorientes pas dans le chemin à parcourir avec ton Sauveur. Une personne qui parlerait une langue dites « exotique » que personne ne reconnait, n’est pas forcément une utilisatrice d’un don de l’Esprit. Imagines, que tu entends, pour la première fois, du Dan, d’une tribu de l’Afrique de l’ouest, langue que tu ne connais certainement pas, dans une assemblée, dit par une personne dont la physionomie ne correspondrait pas à un homme de ce peuple et, tu ouïs quelque chose comme : « Gon ya yi séa mu yaba yo séaka i gomé ka lo koan leu » dont la traduction est approximativement : « L’homme, il a bu de l’eau froide , l’eau est froide, où vas-tu, je vais au village » pour après, s’entendre le traduire par un « atteint de don », avec une phrase de type « horoscope lapalissade » déjà précitée : « Tu souffres, ne crains plus, Je suis là etc.… » Tu t'es fait abuser !


Cette expérience a été faites maintes fois et a toujours donné, malheureusement, ce mauvais résultat, car presque toujours, il y a eu duperie.


Très souvent [presque tout le temps], ni celui qui a prononcé la première phrase en langue [charabia volontaire] inconnue, ni celui qui a traduit, et qui n’a fait que mentir, n’ont eu ni l’Esprit ni le don. Avant d’ouvrir la bouche, je ne dois le faire que, si et seulement si, c’est l’Esprit qui m’anime et non mon orgueil à chercher à épater l’assemblée pour faire croire que l’Esprit est en moi. C’est un signe de non foi !


Marc 16 : 18 « ils [Apôtres, prophètes] saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris »


On peut aller très loin dans les manifestations de pseudos dons, pensons à ces assemblées qui pratiquent des cultes avec des serpents venimeux ou font boire des produits toxiques sous prétextes que, sous l’emprise de l’Esprit Saint, rien ne peut arriver (voir verset Marc 16: 18 plus haut). D’autres passent leurs cultes à avoir des fous rires ou à chuter à la renverse.


Il y a peu de temps un pasteur pentecôtiste américain s’est fait mordre et est mort de la morsure du crotale qu’il manipulait à l’église, preuve de l’abus, de la falsification du don qu’il n’avait pas ! Pourquoi ? N’avait il pas la foi ? Non, il ne savait pas lire la parole comme il se doit.

Yeshoua n’est pas venu pour que l’on s’amuse avec les serpents et que l’on boive de la javel pure !

dans le verset de Marc, les serpents représentent les mauvaises paroles et malédictions prononcées contre nous et le breuvage, le poison du péché, de la tentation, qui ne nous atteindront pas car pris et habités par l’Esprit Hakodesh, de vérité, nous sommes résistants à ceux-ci ! Pas plus !


Conclusion :

Parce que je t’aime je te mets en garde ! Ne te dresse pas des veaux d’or. Lève tes regards sur le sommet de la montagne. N’essaie ni de convaincre, ni de te convaincre, que tu as des dons, pour que les autres pensent que tu es sauvé ! Le salut ne vient pas des gens qui t’entourent, en es tu convaincu au moins ? Ne deviens pas apostat par des mises en scènes, ridicules et inefficaces, qui ne répondront jamais à tes attentes, comme les faux dieux. Elles sont dangereuses pour ton salut, ferons diminuer ta foi et rendront ton quotidien malheureux, obéis seulement, pense à ce qu’a dit Yeshoua à ceux qu’il a sauvé : « va, ne pèche plus, lève toi [élève toi] et marche [suis les volontés de l’Eternel] ».


La seule manifestation, du Rouah hakodesh, que tu dois attendre, ne consiste pas à t’essayer à des méthodes, souvent grotesques, pour l’approbation du regard des autres, mais à la conviction intime qu’Il habite en toi car Yeshoua a payé pour celà.


Tu n’as pas à parler en Charabia, parce que les autres te font croire que tu n’es pas baptisé de l’Esprit saint ! Tu peux tromper ton voisin par des « chabadabada » mais pas Dieu. Que dire quand j’entends des frères et sœurs approuver des apostasies comme : « dans cette église catholique, ils parlent en langues » mais, ils omettent de compléter par « ils vénèrent Marie, les représentations de statues des saints canonisés par eux même, les saints sacrements, le purgatoire et j’en passe » le seul fait qu’ils parlent en langues suffit il ? À toi de répondre.


Mais alors que faire ?

Tu veux partager ta foi, ta conviction de relation avec Dieu ? Agis selon l’Esprit en prenant garde à :


1 Corinthiens 14 :22. « Si donc, dans une assemblée de l'Eglise entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? » Là ton témoignage sera sans effet, bien au contraire, comme dans les églises légalistes qui ont fait fuir les gens, tu risques d’opérer de la même façon. Imaginons qu’ils voient des gens avaler des boissons toxiques, tripoter des vipères, tomber en arrière en gesticulant, et rire sans raison.

La solution est donnée, et de loin la plus efficace, c’est ta façon de vivre, de t’exprimer, ton obéissance éclairée aux commandements de Dieu, ta joie d’avoir le salut, ton détachement aux choses matérielles, ta résistance aux épreuves, ta préoccupation à lire les écritures, et tout cela au quotidien. Dans le chapitre l’auteur précise qu’il faut aspirer aux dons, de prophétie, aux parler en langues mais … dans l’ordre et non dans la confusion ! Ne pratiquez pas ce que vous n’avez pas ! Lisez bien le chapitre en entier. N’oublie pas Torah veut dire « mode de vie », Vis selon la Torah !


Esaïe 42 : 6-7. « Moi, l'Eternel, je t'ai appelé pour la justice et je te prends par la main; je te protège et je t'établis pour la fédération des peuples et la lumière des nations; pour dessiller les yeux frappés de cécité, pour tirer le captif de la prison, du cachot ceux qui vivent dans les ténèbres. »

Cherche à devenir cette lumière que l’on met en évidence pour éclairer les nations, ce n’est pas si difficile à savoir comment, en reprenant ce que j’ai écris, plus haut, sur les comportements à avoir, on peut savoir que c’est, simplement, ne plus pécher mais obéir aux commandements et les pratiquer tout le temps.


Louons :

Père Éternel, Toi qui règne sur les cieux et la terre, Malgré nos iniquités Tu nous fais grâce par Ton fils Yeshoua, nous désirons éclairer, comme Tu nous le demandes, les nations, nos prochains. Nous savons et aspirons à ce que Tu nous donnes, par Ton Esprit de Vérité, les mots qui doivent sortir de notre bouche, pour que Ta gloire soit révélée en nous effaçant, nous même, le plus possible.

En Te remerciant de nous permettre de témoigner de ce que Ton Amour a fait pour nous, par nos gestes, nos attitudes et notre comportement conforme à tes prescriptions. Donne nous, comme à Salomon, le discernement, comme à Moïse, l’humilité, comme à David, la royauté, la poésie, la foi extrême et l’’esprit de repentance et, comme Paul, cette indéfectible assurance de Ta grâce. Pour que notre comportement quotidien soit une lumière qui éclaire notre parcours et reflète Ta gloire, interpellant notre prochain par l’amour que nous donnons, animé par Ton esprit de vérité.


Au nom de Yeshoua.

Amen.

 
 
 

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