
Notre époque est marquée par une dégradation des relations conjugales, menée par une explosion de libéralités sexuelles et pornographiques. Pour beaucoup de nous les mots « abstinence » ou « attente du mariage », pour consommer, sont devenus des expressions moyenâgeuses.
En fait, la pratique sexuelle exogène au couple uni et marié est bien la définition de la séparation de Dieu et de l’homme. Comprenons bien que ceci ne s’arrête pas à la pratique corporelle mais bien à un refus de Dieu et de ses commandements. Pécher est à considérer que nous commettons, si tant soit peu nous nous identifions comme « sauvés », à refuser cet état de Kala (épouse) de Yeshoua (Jésus).
Reprenons une chose lorsque l’Eternel a donné les bénédictions à son peuple (et il faut vous y inclure !) : « si vous suivez mes lois (BeHouKotaï) » en fait si vous suivez mes lois d’être. Si vous comprenez, les lois d’être de la Torah sont liées à nos actes. Les actes sont indispensables pour que l’être s’améliore, pour que l’être devienne ce qu’il doit devenir dans le chemin qui nous approche du Royaume.
Jacques 1 :23-25. « Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dan un miroir son visage naturel, et qui après s’être regardé, s’en va et oublie aussi quel il était, mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui là sera heureux dans son activité ». (Bénédiction !)
L’acte bien qu’il puisse être éphémère, sera donc jugé et par cela amènera donc à la destruction, surtout s’il est accumulé et répété, vous serez d’accord avec moi que les couples adultères n’ont pas une très longue histoire et que tout fini par des situations dramatiques qui se prolongent jusqu’aux enfants.
Chez les israélites les Mitsvot sont les commandements des actes à accomplir, il y a aussi, et cela est moins mis en avant, le respect d’être, les Houkot. Il ya bien un jugement de l’acte et un jugement de l’être, de ce que l’on est et devient par l’accumulation d’actes.
Jacques dans son épitre rappelle bien aux hébreux que les œuvres sont bien l’accomplissement de la foi de l’être et non pas simplement une comptabilité d’actes bons.
Imparfaits que nous sommes, si l’acte de péché se paie par la mort, après avoir péché, pour ne pas que l’être soit jugé et obtienne le salut, il est normal de ne pas recommencer, du tout :
Jean 8 : 10-11. « Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme (adultère), Yeshoua lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Yeshoua lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. »
Exode 20 :12. « … Ne commet point d’adultère… » Cela est un commandement répété par Yeshoua avec une mise en garde. On voit qu’il ne s’agit pas d’une Mitsva mais que cela fait partie des Houkot citées plus haut : un état d’être ! On ne commet pas l’adultère on est adultère.
Marc 10 :19 ; Luc 18 :20. « Tu connais les commandements : tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point etc… »
Job 34 :31. « Car a-t-il jamais dit à Dieu : j’ai été châtié, je ne pècherai plus. »
Allons au fond du problème de l’adultère, en clair si on prend la définition du dictionnaire : « fait pour un conjoint d’avoir violer son serment de fidélité, de partage, et d’avoir des relations sexuelles avec une autre personne autre que son conjoint envers qui il a affirmé ce serment. »
Je ne m’étale pas sur le fait que nous sommes épouse de Yeshoua et nous avons par « serment » accepté ce mariage. Osée explique bien la relation « maritale » entre Dieu et son peuple et l’attitude « adultère » de ce dernier par ces pratiques de péchés et d’idolâtrie. Seul soulagement et que l’Eternel après que Israël se soit donné au mal accordera sa grâce.
Osée 3 :5. « Après cela, les enfants d’Israël se remettront à la recherche de l’Eternel, leur Dieu, et David leur roi (allusion à Yeshoua, Jésus) ils accourront, le cœur ému, auprès de l’Eternel et de Sa grâce, dans la suite des temps. » Quelle merveille !
La pratique sexuelle moderne, reflet de ce que les écrans, lecture et internet, nous préconise est le comportement de ne pas créer d’alliance avec Dieu ! La liberté sexuelle de nos temps, qui a déjà existé depuis longtemps de Sodome à Gomorrhe en passant par la déchéance romaine, n’avait pas pour but de donner aux gens une qualité de plaisirs sensoriels en vu d’améliorer leur existence, mais bien de détruire toute relation à Dieu et ses préceptes, pour faire tomber l’humain dans le Chaos et l’éloigner à jamais de Dieu.
Genèse 3 :1 « Mais le serpent était rusé, plus qu’aucun des animaux terrestres qu’avait fait l’Eternel-Dieu. Il dit à la femme : Est-il vrai que Dieu a dit : vous ne mangerez rien de tous les arbres du jardin ? »
La tentation, sous prétexte de se libérer et de pouvoir accomplir une activité sexuelle sans rupture dans des conditions de dégradation du corps, de l’estime de soi et d’addiction, nous barre la route à une construction de l’être, à devenir enfant de Dieu. La libération sexuelle actuelle, via la pornographie, est le fruit de philosophies et de politiques voulues :
En décembre 1917 Lénine dépénalisait l’homosexualité et G. Batkis, sexologue officiel de la jeune Russie communiste écrivait : « La législation soviétique […] respecte l’homosexualité, la sodomie et les autres formes de plaisir sexuel, qui dans la législation européenne sont qualifiées d’offenses à la moralité… »
Aragon : « La pédérastie me plait comme toutes les autres activités sexuelles » à Luis Buñuel : « J’introduirai la prostitution jusque dans les familles » en passant par André Breton qui voulait : « miner les assises de la civilisation [par] l’arme à longue portée du cynisme sexuel ». Et j’en passe. Insidieusement, l’état de sexualité débridée s’est installé au point de le voir minimiser dans les assemblées.
Dans Genèse 19, comme dans Juges 19 (qui fera l’objet d’un article tellement il est riche de prophéties et d’enseignements), on sent la main du Satan qui cherche à salir.
Genèse 19 :5. « Ils appelèrent Loth et lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais les sortir vers nous, que nous les connaissions ! »
Juges 19 : 22 . « … Fais sortir l’homme qui est venu chez toi, que nous le connaissions !»
Le cantique des cantiques nous prouvent bien qu’il n’y a pas rejet de la sexualité de la part de Dieu, sinon pourquoi nous avoir sexués ? De même que L’Eternel nous a bien précisé que nous ne formerons qu’un… de même, il est bien dit, que si nous ne pouvons nous libérer de nos envies autant le faire dans le mariage.
Et attention à notre monde moderne :
2 Pierre 2 :14. « Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à la cupidité ; ce sont les enfants de la malédiction. »
Matthieu 5 :28. « Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur »
Les écritures nous ont déjà avertis de nos temps de perversion menée par Celui qui ne veut pas que vous soyez en relation avec votre Père céleste !
Voici quelques passages de moments « célébrés » actuellement par la population :
Léon Blum, visionnaire du futur. A une amie qui refuse ses avances sexuelles il explique : « Il vous aurait fallu naître au siècle prochain (le nôtre), et qu’on encourageât, dès votre première nubilité, les curiosités natives, les hardiesses inconscientes de votre instinct. »
Les évènements de Mai 68 débutèrent par une revendication de type sexuel exprimée par Daniel Cohn-Bendit, à savoir la libre circulation des étudiants des deux sexes dans leurs quartiers respectifs des cités universitaires ; il en profitait pour ironiser sur « ce sanctuaire de la pureté et de la chasteté des jeunes filles de France » ; mais ce n’était là qu’une occasion d’appliquer une nouvelle technique subversive ayant comme moteur le déchainement de la sexualité.
Wilhelm Reich, qui inventa le concept de révolution sexuelle : « De la jeunesse, il faut transformer la rébellion sexuelle, secrète ou ouverte, en une lutte révolutionnaire contre l’ordre social capitaliste. »
Preuve qu’il cherche bien à lutter contre le principe d’Amour du prochain : « II n’y a pas de doute qu’un mouvement révolutionnaire donne naissance à une haine sans laquelle la révolution n’est tout simplement pas possible, sans laquelle aucune libération n’est possible. Rien n’est plus révoltant que le commandement d’amour : « Ne hais pas ton ennemi » […] Au cours du mouvement révolutionnaire, cette haine peut naturellement se muer en cruauté, en brutalité, en terreur. »
De nombreux exemples sont faciles à découvrir en recherchant bien.
Soignons donc notre être, en fuyant cette permissivité libertine qui ne peut mener qu’à notre destruction. Regardons à qui de droit pour obtenir le pardon.
Ezéchiel 18 :30-32. « C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine… »
Jacques 1 :27. « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures de ce monde. »
Nous pouvons pour conclure ironiser sur les évolutionnistes darwiniens : en effet s’ils soutiennent, sans preuve, que l’homme est une descendance du singe, notre comportement moderne de sexualité et de pornographie fais que le mouvement inverse s’amorcent : les hommes redeviennent des singes et plus particulièrement des Bonobos copulateurs insatiables….
Alors homme ou singe ? Que voulez vous devenir ?
Père, Tu nous as demandé de respecter Tes commandements afin que, par Ta parole, nous agissions pour former notre être, Te recevoir, et accéder au Royaume par la voie de celui qui n’a jamais pêché, notre Seigneur Yeshoua ! Amen.
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