top of page
Rechercher

Shavouot, la Pentecôte, qu’avons-nous reçu ?.

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

Shavouot ! La pentecôte, « Semaines » en hébreu, « cinquantième jour » en grec, un épisode qui s’est répété, avec un entretemps de plusieurs siècles, avec les disciples du Messie engendrant des conversions de milliers. Il est pourtant si significatif pour tous les enfants de Dieu, que nous sommes, et parfois si controversé avec des interprétations que l'on en fait en ce  moment, devenus parfois, un rendu quasi sacramentel du phénomène « annexe » reçu, par sa manifestation surnaturelle engendrée...


Cinquante jours:

Shavouot est une fête de 2 jours qui célèbre le don de la Torah aux hébreux il y a plus de 3300 ans et ce, 50 jours après, et décomptés (Jours de Omer), de la sortie d’Egypte (10ème plaie, Pâque / Pessah). Pentecôte est une fête très importante, (l’est elle vraiment pour vous ?), située également 50 jours après pâques. En effet les juifs veillent aux lumières des bougies en étudiant la Bible (Torah) et en allant écouter à la synagogue la lecture des Dix paroles ou commandements. En équivalence, le faisons-nous ?


Le Midrash dit que les commandements furent donnés de cette façon : Un ange divin ( ?) porta les deux premiers (Exode20) : « Je suis l’Éternel ton Dieu qui t’ai sorti de la terre d’Égypte… et… tu n’auras pas d’autres dieux en Ma présence. » sur chaque hébreu, l’ange (?) porta le commandement pour qu’il l’accepte et réponde à la question : « Acceptes-tu l’Eternel comme ton Dieu pour Lui obéir et L’aimer ? » chaque hébreu répondit : « Oui je l’accepte ! » mais se furent que ces deux premiers commandements qui furent entendus, de l’Eternel, par le peuple hébreu présent, les autres ayant été dictés par Moshe (Moïse) ce qui expliquerait que : comme le mot Torah représente un total numérique de 611 (400 + 6 + 200 + 5) et que, dans l'ensemble, il y a 613 commandements, dont 611 nous furent transmis par l'intermédiaire de Moïse, les deux restants sont les deux premiers qui nous vinrent directement de Dieu.


Avant de recevoir la Torah les hébreux purent entendre une manifestation particulière :

Exode 19 :18-19 : « Or, la montagne de Sinaï était toute fumante, parce que le Seigneur y était descendu au sein de la flamme; sa fumée montait comme la fumée d'une fournaise et la montagne entière tremblait violemment. Le son du cor allait redoublant d'intensité; Moïse parlait et la voix divine lui répondait »

Ce qui est à remarquer, en premier, si vous avez lu mon article précédent sur le Jubilé, c’est que ces 50 jours nous font penser au Yovel (Jubilé) comme un décompte « simplifié, réduit », en effet Shavouot est la fête des semailles, de la moisson des blés et de l’orge. Le mot Yovel (Jubilé) signifie : trompette retentissante ! Et que se passe-t-il au jubilé ? La récolte est surabondante, comprenant l’année en cours, l’année qui suit et la suivante où la semence sera remise au travail avec obligation d’attendre l’année écoulée pour récolter à nouveau. Tout comme la manne du 6ème jour mais, plus généreuse que pour le shabbat, elle est triple pour le Jubilé.

Avec cette récolte comment ne pas se ramener à la parabole du semeur, mais avec des étapes.

Matthieu 13 : 12. « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. »

Jean 4 : 36 et 38. «Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensembleJe vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail ».

1 Corinthiens 3 : 6-7 : « j’'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. » et quel est le lien avec nous même, sachant que nous sommes « habités » ou plutôt que nous hébergeons celui qui nous possède, par Son esprit.

1 Corinthiens 3 :9 : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu »


Yeshoua a utilisé quatre paraboles, les unes après les autres :

Dans la première il nous raconte la différence entre les différentes terres pour obtenir des fruits. La terre c’est nous, notre façon de recevoir.

Dans la deuxième il compare le Royaume des cieux à un homme, bon semeur, qui met les grains dans la bonne terre mais qui voit son champ avec de l’ivraie planté par l’ennemi. Ce champ c’est encore nous, notre âme, en seconde étape, avec une porte laissée ouverte qui peut nous mener à la Géhenne.

Matthieu 13 :25. « Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. » Ce sommeil est l’absence de veille au regard du respect des lois, un compromis dangereux pouvant mener à une apostasie, à une production d’ivraie.

Dans la troisième parabole, Yeshoua compare le Royaume des cieux à un grain de Sénevé qui devient plus qu’un légume, un énorme arbre capable de faire venir sur ses branches les oiseaux. Ceci nous montre l’humilité et la confiance à laisser Dieu agir afin de pouvoir attirer, par ce que l’on devient, les autres.

[À ce titre, Shavouot, cette fête des moissons, est un rappel du midrash rabba dans lequel le peuple juif est comparé au blé. Au bon grain et pas à l’Ivraie et en sus, que quiconque réceptionnaire de la manne nourricière, est fidèle, se doit d’étudier et d’enseigner gratuitement, de même que nous avons reçu cet enseignement.]

Dans la quatrième parabole, Yeshoua devient plus explicite sur cette dernière étape qui nous fait comprendre, en conclusion, que si : 1) Nous sommes la bonne terre, 2) Nous n’avons pas laissé l’ivraie nous envahir, 3) Nous faisons réellement confiance à Dieu, alors le 4) : la parole devient comme le bon levain en prenant toute la place et en nous élevant et formant le bon pain nourricier.


Shavouot c’est la fête des prémices, avec l’offrande des deux pains conçus avec le nouveau froment récolté. Comprenons déjà que ce nouveau froment n’a rien à voir avec l’ancien homme que nous étions. Mais c’est un signe de gratitude envers le Créateur pour ses bénédictions. Qu’en est-il de nous ? Quels sont les signes de notre gratitude ?


Les disciples reçurent « en avance » le Rouah Hakodesh, le Saint-Esprit. Ce fut la pentecôte.

Nous trouvons le récit dans les actes des apôtres. Les disciples étaient réunis à Jérusalem pour fêter Shavouot. En bon juifs, ils commémoraient le don des lois et commandements, la Torah.

Pour beaucoup la pentecôte ne s’arrête qu’au fait des langues inconnues parlées mais comprises par tous et… au revoir ! Il y a à rechercher les liens entre les écrits de la torah et ceux des actes.

Les disciples étaient réunis ensemble comme les hébreux en bas de la montagne et, Dieu se manifesta…

Actes 2 : 1-2 « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. »

Exode 19:16,18: « Il y eut du tonnerre, des éclairs et une épaisse nuée sur la montagne; le son du cor retentit fortement; et tout le peuple qui était dans le camp se mit à trembler… Le mont Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence »


Regardons le Psaume 29 qui décrit si bien les manifestations du Créateur :

Psaume 29 : 7. «La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes ardentes ; la voix de l’Eternel fait trembler le désert… » Il est clair que ce qui défini un israélite, ou juif, dirions nous actuellement, c’est quelqu’un qui a reçu la Torah, les paroles de Dieu, avec toutes les contraintes des 613 Mitsvots (commandements). D’ailleurs si un non juif veut, suite à cette réception divine reçue, devenir « juif » il doit recevoir aussi quelque chose de Dieu ?

Que disent les juifs sur eux et les non-juifs désirant se convertir ? (Source Chabad.org) :

[Shavouot est le jour du Don de la Torah et, lorsque nous l’avons reçue, nous nous sommes engagés, tout comme le converti, à suivre ses six cent treize commandements.

Un vrai Juif est à tout moment fier d’accepter sans hésitation la Torah et son merveilleux enseignement. Malgré toutes les difficultés, restrictions et responsabilités qu’entraîne, pour un Juif adulte, l’acceptation de la Torah, il sera toujours conscient du privilège d’appartenir au « peuple élu » de D.ieu.


Les Juifs ne cherchent pas à convertir les autres hommes. Lorsqu’un Guer (non-juif), vient et dit qu’il veut devenir Juif, notre Torah nous dit que nous devons attirer son attention sur toutes les difficultés et le poids des responsabilités qui pèsent sur tout Juif dans l’accomplissement de la Torah. Nous devons lui montrer qu’il choisit là une voie difficile et une vie qui n’est pas vue favorablement des autres peuples. Si, malgré toutes ces considérations et avertissements, le non-juif persiste dans sa volonté de se convertir, nous pouvons être fiers d’accepter une telle personne parmi nous, car il sera certainement un Juif dévoué et sincère.]


Ce qui est intéressant est que le futur juif accepte aussi la parole, rappelez vous que les deux premiers commandements (voir plus haut) sont « donnés » directement par Dieu, par un « ange » [l’Esprit Saint]. Que ces paroles sont acceptées et comprises ! Puisque la question leur est posée, d’accepter ou non.

Actes 2 : 3. « Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.… »


Dans Esther, les édits du Roi sont dans les idiomes (langues) de chacun, pour être bien compris ! Et nous lisons dans ce même livre que beaucoup [de Guer] voulurent devenir juif !

Que se passa-t-il, aussi, lorsque les disciples reçurent le souffle divin ?

Actes 2 : 41. « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés [immergés, remplis]; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. »

Psaume 29 : 9-11. « …dans son palais tous de s’écrier: "Gloire!" L’Eternel trônait lors du déluge; ainsi l’Eternel trône en roi pour l’éternité. Que l’Eternel donne la force à son peuple! Que l’Eternel bénisse son peuple par la paix! »

Exode 24 :17. « L’aspect de la gloire de l’Éternel était aux yeux des Israélites comme un feu dévorant au sommet de la montagne. »


Les disciples augmentent, la Torah a été inscrite dans les cœurs de chacun qui voulait suivre Yeshoua. Ceux qui n’étaient pas « juifs » [personnes acceptant la parole de Dieu] le devinrent.

Ce n’est pas un hasard si des siècles après avoir reçu, par les hébreux, la Torah en bas du mont Sinaï, cinquante jours après Pessah, ces mêmes paroles seront insufflées à un grand nombre, marquant l’adhésion à devenir le corps de Yeshoua, à s’unir à l’olivier premier, à l’intérieur de chacun, temple et sanctuaire nouveau du Père, et si les paroles sont exprimées dans des langues différentes c’est bien qu’elles s’adressent à chacun afin d’être comprises.

Pentecôte n’est pas, en tout premier, la démonstration du don des langues mais, bien la diffusion, à tout un chacun, des commandements, (Paroles). Non que nous devions nier ce don des langues mais, le mettre à sa place. Il est mieux de rechercher à obéir aux prescriptions de Dieu que de chercher à s’exprimer en une autre langue dont on ne connait pas le sens. Ce qui avait été donné par les lois nous est donné par l’Esprit, l’accepter c’est suivre les ordonnances divines et reconnaitre le sacrifice de Yeshoua.

Et, comme le Jubilé, notre âme a reçu la bonne graine que nous devons laisser pousser, en toute confiance en notre Seigneur, dans notre champ, pour donner le blé, triplement abondant, qui sera moissonné. Quelles sont les indications de Yeshoua lorsqu’il nous indique qu’il va nous envoyer un consolateur [de PARAKLETOS en grec, STRONG 3875, signifiant : convoqué, appelé aux côtés, appelé à l'aide, celui qui plaide la cause d'un autre, un juge, un plaideur, un conseil pour la défense, un assistant légal, un avocat, celui qui plaide avec un autre, un intercesseur]… et non pas, uniquement, un distributeur de dons.

Jean 14:16. « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur [parakletos], afin qu'il demeure éternellement avec vous »

Jean 14 :26. « Mais le consolateur [parakletos], l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Jean 20 :22. « …il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. » [De même que le Créateur souffla sur Adam pour qu’il devienne image de Dieu à part entière] les apôtres reçurent bien avant les autres le Saint Esprit, pour autant, à ce moment là, aucun phénomène linguistique ne se manifesta mais Yeshoua leur fit bien une préconisation :

Jean 20 :21. « Yeshoua leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie »

Marc 16 :15. « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » En aucun cas il ne leur dit « je vous envoie un esprit qui vous fera parler des langues inconnues ! » Ce don n’est qu’une conséquence d’une série de dons alliés à la réception de chacun de l’Esprit. Nous recevons le Saint-Esprit pour que la Parole s’inscrive dans nos cœurs, au plus profond de nous même, abritant en nous la lumière afin de la rediffuser, non pour faire des shows ou uniquement être doué !

Actes 8 :18-20. « Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent, en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit: Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent ! »

Qu’en est-il des dons lorsque le Saint-Esprit touche, dans le Tanakh, une personne ?

Dans le Tanakh (A.T.), lorsque l’Eternel envoie son Esprit, c’est avant tout pour prophétiser c’est-à-dire témoigner ! [Devenir un apôtre].

Genèse 6 :3. « L'Éternel dit: "Mon esprit n'animera plus les hommes pendant une longue durée, car lui aussi devient chair » preuve que l’Esprit était bien en nous mais nous l’avons perdu, lié à notre chair. Youssef(Joseph) avait l’Esprit en lui :

Genèse 41 : 38. « Et Pharaon dit à ses serviteurs: Pourrions-nous trouver un homme tel que celui-ci, plein de l'esprit de Dieu?» Pourquoi l’avait-il ?

Genèse 41 :39. « … "Puisque Dieu t'a révélé tout cela… » Comme il est dit par Yeshoua dans jean 14 : 26 pour nous enseigner.[révélation des songes]

Lévitique 26 :11. « Je fixerai ma résidence au milieu de vous, et mon esprit ne se lassera point d'être avec vous»

Nombres 11 :25. « L'Éternel descendit dans une nuée et lui parla, et, détournant une partie de l'esprit qui l'animait, la reporta sur ces soixante-dix personnages, sur les anciens. Et aussitôt que l'esprit se fut posé sur eux, ils prophétisèrent, mais ils ne le firent plus depuis. » [Comme pour la pentecôte ?] Deux hommes supplémentaires furent également saisis de l’esprit et prophétisèrent, Cela choqua un homme qui vint le rapporter à Moshe qui lui répondit en lui expliquant la signification :

Nombres 11 :29. « Ah! Plût au Ciel que tout le peuple de Dieu se composât de prophètes, que l'Éternel fit reposer son esprit sur eux! »

Nous lisons dans Juges combien de fois l’Esprit saisit des personnes pour qu’elles agissent miraculeusement, car sans l’Esprit aucun miracle ne peut sortir de nous, de notre ego, de notre volonté non inspirée ! Que dire de Saul, de David, de Samuel, des prophètes… la liste est trop longue.


Conclusion :

Recevoir, comme à la pentecôte l’Esprit apporte certes des dons mais le vrai but est il de:

- Recevoir des dons pour guérir ou exhiber des dons surnaturels et agir par les miracles occasionnés pour que nous soyons, de ces faits, les véritables témoins et prophètes ?


2 Chroniques 15 :1-2. «Azariahou, fils d’Oded, fut saisi de l’inspiration divine. Il sortit au devant d’Asa et lui dit: "Ecoutez-moi, Asa et tout Juda et Benjamin! L’Eternel est avec vous, lorsque vous êtes avec lui; si vous le recherchez, il vous sera accessible; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera ».


Ou simplement par le miracle du reçu de l’Esprit, que nous acceptons, nous devenions enseignés et pouvons ainsi faire jaillir la Lumière de la Grâce, en Yeshoua, en témoignant, pour amener les autres à devenir « jaloux » et demandeurs de celle-ci.

2 Chroniques 15 :9. « Il rassembla tout Juda et Benjamin et ceux d’Ephraïm, de Manassé et de Siméon qui étaient venus séjourner parmi eux; de fait des gens d’Israël s’étaient ralliés à lui en grand nombre, en voyant que l’Eternel, son Dieu, était avec lui. » N’est ce pas là, comme l’ultime pentecôte ? Les hébreux sont rassemblés comme pour la pentecôte à Jérusalem, de toutes parts, ralliés en grand nombre [comme les 3000] à l’annonce de la prophétie venue par L’Esprit [Sur Azariahou comme sur les disciples]…


Nous n’avons pas à recevoir l’Esprit, que temporairement, pour une cause et un effet particulier, momentané, mais, nous devons le recevoir pour un séjour éternel, en acceptant, comme les hébreux sous le Sinaï, d’être enfant du peuple de Dieu et d’obéir à Ses commandements, inscrits alors dans notre cœur et accomplis par Yeshoua.


Père Éternel, Tu nous envoies l’Esprit révélateur, le plaideur auprès de Toi, essence de Yeshoua, rédempteur sur chacun de nous, pour nous enseigner, témoigner de Ta magnificence, de Ta miséricorde, en nous attribuant le droit de rayonner de Ta lumière auprès de nos prochains par la manifestation de l’Amour que Tu nous lègues autant en commandement quand mode de vie.

Amen, Shalom.

 
 
 

Comments


bottom of page