Il est important de bien comprendre le sens de cette ordonnance (Mitsva) donnée par YHWH. Nous ne pouvons nous réclamer d’être dans l’obéissance (terme encore à bien définir pour les « sourds » ou plutôt malentendants de la Parole !)
Dans « Nombres (Bamidbar) 15, 38 » il est écrit ; « Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur de se faire des franges aux coins de leurs vêtements dans toutes leurs générations, et d'ajouter à la frange de chaque coin un cordon d'azur ».
Que dit le Chabad (Dynastie hassidique Habad Loubavitch) : « Ces franges, appelées tsitsit, sont enroulées et nouées de manière à nous rappeler toutes les mitsvot (commandements). La valeur numérique des lettres hébraïques qui forment le mot tsitsit donne une somme de 600. Ajoutez-y les huit fils et les cinq nœuds de chaque tsitsit, et le total est 613. Vous comprenez à présent pourquoi il est de coutume de laisser pendre les tsitsit à la ceinture, de manière visible.
Avoir un rappel tangible des mitsvot renforce notre capacité à contrôler les élans de notre cœur »
Il est à noter que cela doit être de manière visible. Quelle est cette visibilité si ce n‘est notre témoignage par nos actes quotidiens en correspondance à notre obéissance à Dieu. Ce témoignage nécessite effectivement à contrôler nos « mauvais penchants »
Selon le « Ari Zal », la « Mitsvah du Té’hélet », le cordon bleu dans le « Tsitsit », ne trouvera tout son sens qu’à la fin de l’exil. Aussi, et bien que le 3ème « Beith HaMiqdash » (le Saint Temple) ne soit pas encore reconstruit, les couleurs du drapeau d'Israël (le bleu et le blanc) parce qu’elles rappellent les couleurs des « Tsitsit » mentionnées dans la Thora, seront annonciatrices de la Délivrance finale.
Ici se situe le pouvoir mystique du drapeau d’Israël;
1/ deux bandes bleues désignant les Eaux de l'en haut et celles de l'en bas, ou la Sagesse de la Torah qui s’épanche dans la création pour nourrir le Limoud (l’étude secrète de la Torah) dont le Dévoilement enclenchera la Délivrance finale
2/ l’étoile à six branches (la Maghen David) symbole des 6 jours de la semaine et de la création, et en son centre, la plénitude du chiffre 7 ; la Sainteté du Shabbat.
Aussi, lorsque les couleurs de la Délivrance apparaîtront, la Lumière des Mondes spirituels se dévoilera.
Zacharie 8 : 23. « En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront Israël par le pan de son vêtement, et diront : nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous »
La MEZOUZA
Il y a un rappel qui est fait dans l’étude (Paracha) Va'et'hanan (Deutéronome 3 :23 – 7 :11) avec répétition du Shema Israël on y retrouve la mention de garder les commandements et de les pratiquer, de ne pas les oublier. Pour cela il est ordonné de les inscrire sur le pas de la maison.
Deutéronome 6 :9. « Tu les (commandements) inscriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. »
Au-delà de ce que les non juifs voient comme un aspect traditionnel, pour ne pas dire folklorique, la Mezouza tient une importance essentielle :
Retenons cet aspect : la Mezouza n’est pas une vraie Mezouza si une personne en mets une sur les pans de sa porte, fut elle issue d’un achat en bonne et due forme ! Elle ne signifiera absolument rien car elle ne démontrera que seul un objet rituel juif est placé en ce lieu. Le passant lamda ne pourra dire que seule une famille juive habite ici.
Nous allons voir en quoi nous sommes concernés.
Le même mouvement Hassidique Chabad enseigne que Dieu a un plan : un désir passionné, inexplicable et irremplaçable : que ce monde, avec tous ses défauts, se transforme en une demeure accueillante pour Lui. C’est pourquoi Il l’a créé. Toute la création n’existe que pour manifester le divin. Or, les humains ont tendance à voir les choses dans le sens inverse : nous considérons notre existence et celle du monde comme étant prépondérante puis nous essayons de voir de quelle façon Dieu peut cadrer à l’intérieur. C’est pourtant l’inverse qui est vrai : Dieu Est, et nous sommes là pour le démontrer.
Comme un trésor caché, le divin est juste sous la surface, attendant que nous le révélions à travers une mitsva. Chaque fois que nous utilisons une ressource physique pour quelque chose de divin, nous illustrons son vrai caractère qui est d’être un outil pour que nous découvrions l’étincelle de sainteté enfouie en elle.
De nombreux articles ont été écrits sur le bien fondé et l'usage de la Mezouza, et font référence. Mon propos est de voir comment un disciple de Yeshoua est tenu d’avoir une Mezouza, quelle Mezouza et dans quel sens ?
Nous savons que toute notre foi, pratique de la vie, est liée à l’obéissance des commandements, sans cela nous n’atteindrons jamais l’objectif et pêcherons.
La connaissance de ces commandements est une première, vient après l’application, faire les Mitsvot, mais difficile à exécuter si nous en mettions la liste en voulant appliquer l’une et puis l’autre, sans oublier qu’à l’exécution de la énième mitsva, nous en avons transgressées bien d’autres.
C’est pour cela que la Mezouza existe : Elle symbolise bien le fait que votre habitation (maison = vous) est celle du Père Céleste, vous avez reçu l’Esprit par Yeshoua, cette présence doit être témoignée, non pas par une Mezouza qui n’en est pas une, en médaillon ou sur les pans de la porte, mais par votre mode de vie témoin de l’habitation que vous être devenu en laissant Dieu vivre en vous.
Matthieu 5 : 18-19. « Amen, oui je vous dis tant que les ciels de la terre ne seront pas passés, pas un yod, pas un signe de la Torah ne passera que tout n’advienne. Aussi l’homme qui détruit une de ces Mitsvot, la moindre et l’enseigne aux hommes, « moindre » sera-t-il appelé au royaume des ciels. Mais qui la fait et l’enseigne celui-là sera appelé « grand » au royaume des ciels. »
Deutéronome 6 : 6. « Ces devoirs que je t'impose aujourd'hui seront gravés dans ton cœur. »
Comprenons que nous devons avoir cette Mezouza mais que sa visibilité, témoignage de ce que nous sommes disciples de Yeshoua et de ses enseignements. Portons là pour prouver que nous gardons ce que Moshe a, comme Yeshoua, dit en inscrivant sur les poteaux de notre maison (notre corps) et sur les portes.
Ces portes sont un passage par définition, instruments qui nous servent à passer d’un endroit à un autre mais aussi à rester ouverte ou fermée, la Mezouza sera la clé, la serrure, qui empêchera à faire entrer la souillure.
Vous avez bien compris que notre bonheur (non pas : état de plaisirs terrestres accumulés) spirituel est de bien vivre en unité avec notre Créateur, nous savons alors que nous nous sommes débarrassés de la dictature de notre ego sur nous. Et notre Mezouza nous protègera éternellement.
Deutéronome 6 :25. « Et ce sera œuvre méritoire pour nous de pratiquer soigneusement toute cette loi devant le Seigneur, notre Dieu, telle qu'il nous l'a prescrite. »
Nous chanterons alors : « Shemaʿ Yisrā'ēl YHWH elohénou YHWH eḥāḏ » « écoute Israël, l’Éternel [est] notre Dieu, l’Éternel [est] un » avec cette particularité quand c’est écrit dans l’alphabet hébreu que le verset du Chema Israël, ponctué, rendu chantable et magnifié selon les règles de la Massorah, les lettres Ayin et Dalet, plus grandes que les autres caractères, forment le mot 'Ed (« témoin »).
Soyez les témoins de ce que Dieu Est Un et qu’Il fait Un avec vous par sa résidence.
La Mezouza est non en tant que Mitsva, d’apposer un boitier à l’entrée de l’appartement, fut il rempli de parchemins, mais bien que dans cette maison habite bien le Dieu Unique, El Sheddaï, symbolisé par la lettre SHIN dessinée dessus.
Vous êtes non juif dans le sens « goy* » mais suivez dans sa complétude les enseignements de YESHOUA, rien ne sert de porter franges aux vêtements et d’installer un boitier devant votre habitation et chaque porte de la maison, vous devez simplement porter sur vous en permanence les commandements et prescriptions de Dieu en vous…
*A quoi sert-il d’imiter une posture, avec kippa sur la tête, pour se faire passer pour ce que vous n’êtes pas, un juif non converti, en tant que goy, au judaïsme rabbinique ?
Comme, le sang placé sur le linteau de la porte, vous êtes liés par le sang de Yeshoua placé sur le linteau de votre cœur comme habitation protégée de la mort éternelle.
Le Shema Israël se retrouve sur les écrits de l’alliance répétée ; Saul (Paul) à dit :
1 Corinthiens 8 :6. « Mais pour nous il n’est qu’un seul Elohîm, le Père, de qui Tout Est, et nous sommes à Lui, et un seul Adôn, Yéshoua, le messie, par qui tout est, et nous par lui. »
Yeshoua, lui même reprends, le Shema Israël [aurais t-il pu en être autrement ?]
Marc 12 :30. « Yeshoua répond : « La première est : Entends Israël, IHVH-Adonaï, notre Elohim, IHVH-Adonaï un, et tu aimeras YHVH-Adonaï ton Elohim de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ton intelligence, et de toute ton intensité. » comme dans Luc 10 :27 et Matthieu 22 :37.
Mais l’allusion la plus subtile, reconnue à l’époque par les juifs eux mêmes, est :
Jean 10 : 23-30. « Yeshoua marche dans le sanctuaire, au portique de Shelomo. Les Yehoudîm (Juifs religieux dans le mauvais sens du terme) l’entourent donc et lui disent : « Jusqu’à quand feras-tu sortir notre être ? Si tu es le messie, dis-le nous en public ! » Yéshoua leur répond : « Je vous l’ai dit, mais vous n’adhérez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon père témoignent d’elles-mêmes pour moi. Mais vous, vous n’adhérez pas : vous n’êtes pas de mes ovins. Mes ovins, les miens, entendent ma voix. Moi, je les connais, et ils me suivent. Moi, je leur donne la vie en pérennité ; ils ne se perdront jamais en pérennité, et personne ne les ravira de ma main. Mon père, qui me les a donnés, est plus grand que tous. Nul ne peut les ravir de la main du Père. Moi et le père, nous sommes un. »
[Mise en garde : ‘’Moi et mon Père ne faisant qu’un’’ Car l’habitation du Père est dans Yeshoua tout comme cette unité sera votre dans l’habitation que vous devenez ! Il ne s’agit en aucun cas de traduire ceci comme quoi Yeshoua Est le Père !]
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