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Le secret du monde Berechit 2

Photo du rédacteur: BenAmmiBenAmmi

La distinction de la lumière et des ténèbres nous laisse une question en dehors du but de celle-ci : Ténèbres et lumière étaient elles donc unifiées ? On pourrait alors se dire que bien et mal, si on symbolise ceux-ci de cette façon, ne formaient qu’une entité ? Bien sûr que non ! Elles étaient accolées mais non unies dans le sens de ne former qu’un.


Précisons que le mot traduit par ténèbres est dans l’hébreu original un mot dont la signification se traduit par obscurité et désigne aussi : misère, ignorance, mort, tristesse, méchanceté


Cette distinction peut nous montrer déjà une voie sur le libre arbitre, futur, donné à l’homme, mais elle nous défini aussi l’ordre, celui donné par YHWH, ce qu’il faudra suivre et rejeter, ce qu’il faudra garder et répudier : La Torah (la vie à pratiquer selon YHWH) opposée à l’idolâtrie ou la désobéissance (le péché).

Cette démarcation nous révèle aussi que c’est bien Yeshoua (Jésus) qui est une conséquence directe de celle ci en vue de la grâce. Les juifs hassidiques disent ceci :

« Si la lumière est le but de toute chose créée, il en découle qu’elle doit être le but de l’obscurité elle-même. Car celle-ci a un but, elle n’existe pas seulement pour être évitée (donnant à l’homme le choix entre le bien et le mal), mais pour être transformée en lumière.


Et s’il arrive à l’homme de désespérer, dans les ténèbres oppressantes d’un monde égaré, de parvenir à faire prévaloir la lumière, sans parler de changer le mal même en bien, il lui est dit dès le début : « Au [ou pour le] commencement, D.ieu créa... », Et nos Sages le traduisent ainsi : « Pour [le bien d’] Israël, appelé “le commencement de Sa récolte”, et pour la Torah, appelée “le commencement de Sa voie”. »


Le monde fut fait de telle sorte qu’Israël, par le moyen de la Torah, le transforme en la lumière éternelle de la présence révélée de Dieu, dans l’accomplissement messianique des paroles d’Isaïe : « Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière à jamais. »


Nous confirmons ainsi que la séparation de la Lumière des ténèbres impliquera, pour nous tous, de le faire en recherchant par la Torah (l’obéissance aux commandements de Dieu), le rejet et la séparation d’avec les ténèbres (obscurité, misère spirituelle, ignorance de YHWH et de ses préceptes, mort etc).

Ainsi si le jour symbolise bien la voie de la Torah et de l’obéissance guidée par l’astre de jour très lumineux l’astre de nuit indique bien que la présence divine ne nous laisse pas mais son éclairage démontre toujours notre possibilité de garder la possibilité du retour à la lumière constituant bien les cycles de jours entiers (matin / soir, Egypte / Canaan, Désobéissance / deuxième naissance).


La distinction devient bien une séparation au 4ème jour ce qui correspond bien à :

Matthieu 14 :25. « A la quatrième veille de la nuit » relatant la venue de Yeshoua vers la barque où étaient les disciples.


Prolongeons la lecture, nous comprenons que l’humanité est créée,

Genèse 1 :24-26. « Dieu dit: Que la terre produise des êtres animés selon leurs espèces… Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance» chose curieuse cette correspondance entre l’image d’Elohim (pluriel) et l’humain. Est répétée au verset 27 : « Dieu créa l'homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois » mais là on utilise le singulier.


Que de commentaires sur ce pluriel et ce singulier, des commentateurs y ont vu dans la pluralité le Père le Fils et l’Esprit, d’autres Le créateur et ses « attributs ou esprits ». Si on relit le contexte et se réfère à la Méguila d’Esther :


Esther 1 :14. « … Carchena, Chêtar... les sept seigneurs qui avaient accès auprès de la personne du Roi et tenaient le premier rang dans le Royaume ».

L’ordre était déjà de donner la possibilité à l’homme d’avoir une relation particulière avec son créateur à la différence des « animaux » en lui inculquant dès le départ un intellect, avec la domination sur les autres êtres créés. Notons que Dieu bénit les humains au verset 28.

Nous arrivons au moment ou de l’homme, ressemblant à Elohim, YHWH décida de lui accoler une part de Lui, de Son esprit :


Génèse 2 :7. « L'Éternel-Dieu façonna l'homme, - poussière détachée du sol, - fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. » Première question : Il n’était pas vivant l’homme ? Oui et Non ! Oui dans le sens animal (Nephesh), non dans le sens image du Créateur ayant droit à l’éternité. Notez que le mot Eternel Dieu est donné par « l’Ein Sof » en hébreu dans le Zohar, qui littéralement veut dire « Sans fin » on pourrait dire : « infini de toutes parts, sans limite et espace spatio-temporel » Il est au-dessus de tout comme il le dit au tout départ de Béréchit. (Likoutei Torah, Pekoudei. P7b)


C’est donc l’âme divine qui nous est donné, revenons à ce disent les hassidiques :

En « insufflant » l’âme dans le corps, D.ieu nous signifiait que notre âme est issue de bien plus profond « en Lui » que le reste de la création. Ainsi fut mis en évidence le fait que nous constituons le propos ultime de la création, tandis que le reste est secondaire.

Notre âme divine est une étincelle de D.ieu. Aussi l’âme ne peut-elle jamais se défaire de son lien intrinsèque avec D.ieu. Le défi qui nous est adressé consiste à faire en sorte que cette connexion demeure manifeste au sein de notre personne physique. De même que l’air issu d’un souffle ne peut atteindre sa destination que s’il ne rencontre aucun obstacle matériel, ainsi, plus nous affranchissons notre vie des « scories » spirituelles – les pensées, les mots ou les actes néfastes ou négatifs – plus notre âme divine irradie librement.

Adam, l’Adam est créé.


C’est clair ! Mais il y a une chose à relever sur le fait que ce « personnage premier » est appelé ADAM, la plupart de nous savons que cela est traduit par, sorti de la terre, « adamah ». En hébreu, le mot Adam est utilisé avec l’article ha, dans le récit de la création, qui démontre qu’il s’agit d’un nom commun (l’adam). Puis transformé en nom propre comme dans Genèse 4 :25. « Adam connut de nouveau sa femme;… », Genèse 5 : 3-5. « Adam, ayant vécu cent trente ans, produisit un être à son image et selon sa formeAdam vécut huit cents ans, engendrant des fils et des filles… Tout le temps qu'Adam vécut… », où manque l’article ha, ainsi que dans 1 Chroniques 1 :1. « Adam, Seth, Enos,… » . Petit aparté : Adam produit à son image et selon sa forme, démontrant bien que l’homme fait à l’image est une partie (Neshama) du Créateur mais n’en a pas la forme (nephesh) ce qui limite la ressemblance !

Ce qui nous amène à bien comprendre déjà la « mission » humaine, le ha adam résume bien celle-ci : le genre humain étant bien une unité, qui lié par l’ancêtre commun, avec une égalité fondamentale (devant le Père) de devoirs mutuels qui se doit bienveillance et entraide. N’est ce pas ce qui est demandé à Israël puis aux « nés de nouveau » ?


Il y a donc 2 Adam ? Le texte use du nom commun pour nous désignés (fils et filles engendrés par Adam à son image comme lui, l’a été de celle d’Elohim) avec des devoirs : Chose intéressante nous arrivons à une meilleure compréhension des commandements dont les plus importants sont et s’expliquent par ce fait.

Deutéronome 7 :9. « Reconnais donc que l'Éternel, ton Dieu, lui seul est Dieu, un Dieu véridique, fidèle au pacte de bienveillance pour ceux qui l'aiment et obéissent à ses lois, jusqu'à la millième génération »

Jean 13 :34-35. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. »

Matthieu 22 : 39. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »


Nous même fils du ha adam fait à l’image d’Elohim... Nous aimer c’est aimer en premier le reflet de cette image « originelle » que nous sommes.


Adam est bien l’ancêtre des hébreux dans le sens de la collectivité humaine qui va suivre la Torah, les commandements et adorer l’Ein Sof, l’Être infini, le Dieu Unique. Placer l’adam en Eden c’est bien prophétiser de l’avenir d’Israël de sa mission d’unité d’amour fraternel humain dans Dieu de ce qui donnera de Juda le Mashiah… Je vous renvoie sur mon article :

D’Adam, fut tiré Eve. Le nom d’Adam désigne bien l’homme dans sa conception rattachée à l’âme divine et, si dans la création, les hommes furent fondés males et femelles, le genre ne pouvant exister à l’état spirituel, le nom de l’homme et, tout ce qui est relié à lui, est donc utilisé… à suivre

Et c’est à la suite que nous continuerons pour découvrir encore les merveilles de ce commencement de tout : Béréchit.


Adonaï Tu es l'Ein Sof, le Sans Fin au dessus de toutes choses, rien n'est comparable à ta majesté, dans Ton immense Amour Tu nous as insufflé une part de Toi en nous mettant, face à nos égarements d'ici bas, ta lumière qui brille le jour, nous éclairant par tes préceptes et, quand nous sommes dans l'obscurité, Tu nous as laissé cet astre qui veille, brillant reflet de Ta lumière, afin que nous puissions garder en mémoire, qu'à chaque repentance, nous retrouvons l'astre de vie du jour par Yeshoua Ha Mashiah, seul chemin conducteur. Amen !

 
 
 

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