
Après l'hiver en Israël nous voyons arriver la pluie tant attendue avec soulagement, geshem (גֶּשֶׁם) après un long été sec, kayitz (קַיִץ). Heureusement, les fleuves nechalim (נְחָלִים) se sont remplis et coulent abondamment. Mais où finit cette eau ?
Ecclésiaste 1:7 « tous les fleuves coulent vers la mer » [Nous terminons tous à la mort]. La mer la plus célèbre, yam (יָם) en Israël est la mer de Galilée, connue sous le nom de Kinneret (כִּנֶּרֶת).
EXODE 15 : Moshé et les Israélites chantèrent en l’honneur de YHWH le cantique que voici : Je veux chanter en l’honneur de YHWH: il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! Ma grande force, c’est YHWH, il est venu à mon secours. Il est mon Élohim, je le louerai…
Les cavaliers, la mer.
Zacharie, dont le nom זְכַרְיָה en hébreu signifie «YHWH s'est souvenu » (relire l’article « 1,2,3 le messie » nous parle également des cavaliers, comme dans le texte de Apocalypse 6.
Dans Zacharie, les chevaux voient que le reste du monde est tranquille, alors qu’Israël est dans la détresse et dans la désobéissance, comme l’Eternel l’avait dit : « Revenez donc de vos mauvaises voies et de vos mauvaises pratiques! » les chevaux furent l’objet d’une vision : « … il y avait là un homme monté sur un cheval roux, et qui se tenait parmi les myrthes dans une dépression [du sol], et derrière lui il y avait des chevaux roux, bais et blancs… » Pour venir rétablir ses enfants : « Eh bien! Ainsi parle l'Eternel: Je suis revenu à Jérusalem avec amour, ma maison y sera rebâtie, dit l'Eternel-Cebaot » On voit que les cavaliers de l’Apocalypse ont aussi une action répressive :
Le premier pour attaquer avec son arc et vaincre (de la couleur blanche on peut se demander s’il n’est pas là pour tuer les autres ?) le deuxième rouge (couleur du péché) pour ravir la paix, le troisième, noir avec une balance pour rationner (accuser, condamner ?), le quatrième verdâtre avec une faux pour tuer ! (comme l’ange de la mort, Josef Mengele, nazi d’Auschwitz, qui en est une forme)
Le chapitre 10 de Zacharie annonce clairement la fin des temps avec une précision époustouflante :
« … Contre les pasteurs ma colère s'est allumée, je sévirai contre les boucs [conducteurs du troupeau], car l'Eternel-Cebaot a passé en revue son troupeau, la maison de Juda, et la considère comme son coursier d'honneur dans la bataille… » Indication d’apostasie ? Elle est réelle en ce moment où l’on voit que la préoccupation majeure de certains « établissements » est loin de la vérité biblique.
« …C'est de là que provient la pierre d'angle, de là la cheville ouvrière, de là l'arc de combat; de là sortent les vainqueurs tous ensemble… » Le message de Yeshoua, son sacrifice seule valeur reste l’actualité pour le salut.
« … Ils seront comme des héros piétinant, dans la mêlée, la boue des chemins; ils soutiendront la lutte, car l'Eternel est avec eux: ceux qui montent des chevaux seront couverts de confusion… » Nous voyons les ‘justes’ ceux qui obéissent aux commandements divins, seuls vainqueurs des cavaliers de l’Apocalypse.
« … Je donnerai la victoire à la maison de Juda… », Juifs et greffés [voir verset suivant].
« … je prêterai main-forte à la maison de Joseph; je les rétablirai après les avoir pris en pitié: ils seront comme si jamais je ne les avais délaissés, car je suis l'Eternel, leur Dieu, et je les exaucerai… » Les descendants étant Ephraïm et Manassé représentant les gentils, les ‘grecs’.
« … Ephraïm sera tel qu'un vaillant guerrier, son cœur sera joyeux comme sous l'action du vin. Ses fils le verront et se réjouiront, (Yeshoua) leur cœur exultera en l'Eternel... » L’action du vin est le sang du Masshiah coulé pour nous.
« … Je leur ferai entendre le signal et les rassemblerai, parce que je les aurai rachetés. Ils seront nombreux comme jadis ils furent nombreux. Quand je les aurai semés parmi les nations, dans les pays lointains, ils se souviendront de moi; ils y vivront avec leurs enfants, puis ils reviendront… » Quelle remarquable prophétie ! La dispersion des juifs, leur retour en terre d’Israël, leur alya, mais aussi leur vision messianique, qui aboutira, avec la reconnaissance de Yeshoua.
« … Je les ramènerai du pays d'Egypte, je les rassemblerai du pays d'Achour; je les ferai rentrer au pays de Galaad et au Liban, et ils s'y trouveront à l'étroit… » La Jérusalem céleste devant s’élever de la terre de Canaan, une multitude venue de partout, du pays d’Achour (petit fils de Noé) vainqueur de Nemrod désignant le monde, entrer dans Galaad, la Jordanie, et le Liban, ces deux pays entourant Israël nous font penser aux rivalités actuelle dans les conflits contre les « palestiniens »
« … Alors la détresse franchira la mer et frappera les flots au sein de l'Océan, toutes les sources profondes du Nil tariront. Ainsi sera abaissé l'orgueil d'Achour, et le sceptre disparaîtra de l'Egypte… » Est-ce une guerre prévue contre Israël, une montée de l’antisémitisme renouvelé, un conflit majeur pour battre, visuellement, la désobéissance terrestre : la fin du monde.
« … [Quant à eux] je les rendrai puissants par l'Eternel, et ils marcheront fièrement en son nom, dit l'Eternel. » La récompense éternelle le paradis.
Revenons sur la mer :
Psaume 114 : 1-3 et 5. « Quand Israël sortit de l’Egypte … la mer LE vit et se mit à fuir, le Jourdain retourna en arrière. … Qu’as-tu, ô mer, pour t’enfuir, Jourdain, pour retourner en arrière? »
Lorsque Moshé fait s’ouvrir la mer, elle se déchire, se sépare en deux. On peut penser aux animaux déchirés et séparés dans les sacrifices, à l’enfantement… Si la mer représente et les nations et la mort Nous voyons bien Moshé en vision messianique qui fait passer son peuple sans être atteint par les nations corruptives et la mort destructrice finale. Les pans de l’eau sont des murs de protection maintenus par Masshiah Pour preuve, les égyptiens, se font engloutir par la mer, ils y meurent symbolisant ce que nous aurons dans la fin des temps avec le dragon poursuivant la femme dans l’Apocalypse 12 : 15 (voir plus bas).
Si l’eau est nourricière (source de vie en Yeshoua) elle est aussi une force de destruction, pensons seulement à Noé et au déluge mais également dans l’Apocalypse :
Apocalypse 12 :15 « De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule.»
Apocalypse 8 : 8. « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer; et le tiers de la mer devint du sang, »
Apocalypse 20 :13. « Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d'un mort; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »
La mer est aussi le symbole, la représentation des nations, nations adultères comme nos nations modernes toujours empreintes d’antijudaïsme, pècheresses et idolâtres, certes riches mais égoïstes où seule l’économie financière est vénérée.
Apocalypse 13 :2 . « Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème »
Apocalypse 17 : 15. « Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. »
Esaïe 17 : 12-13. « Oh! La multitude d'innombrables nations! Elles mugissent comme mugit la mer; oh! La rumeur des peuples, qui éclate, pareille au grondement des flots violents! Les peuples grondent comme des eaux puissantes en tumulte… »

Luc 17 :6. « Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait »
Que penser ? J’ai de la foi donc, abracadabra, je peux soulever par télékinésie divino-spirituelle tout objet et l’expédier sans passer par la poste ? Certes non retenons le mot, déracine toi, on en revient à un enlèvement..
Ici il s’agit d’un sycomore, que représente cet arbre ? Le sycomore était réservé à la confection des cercueils des pharaons. (Il est chargé) Ses fruits, figues, ne sont comestibles que si elles ont été piquées, travail fastidieux, montrant que, tout être, doit, également, se faire piquer, de peur de se voir dévoré, comme le fruit de l’arbre, devenant, alors, immangeable pour l’homme, car détruit par un insecte.
Amos 7 : 14-15. « Amos répondit à Amacia: "Je ne suis, dit-il, ni prophète ni fils de prophète, je suis un simple pâtre et un pinceur de sycomore. Mais l'Eternel m'a pris de derrière le troupeau, et il m'a dit: Va, prophétise à mon peuple Israël! » Le prophète se place en dessous, par humilité, un pinceur de sycomore est un homme chargé de faire mûrir les figues de cet arbre, si commun qui pousse vite et n’importe où. Que lui demande-t-on ? D’aller enseigner le peuple d’Israël.
Isaïe 9 : 9. « Le peuple tout entier la connaitra Ephraïm et les habitants de Samarie, qui ont dit avec orgueil et d’un cœur arrogant ‘’des briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; des sycomores sont coupés, nous les remplacerons par des cèdres ‘’. Vision du remplacement du judaïsme par la Christianisme (Ephraïm ; Samarie) Il s’agit bien d’orgueil.
Vous avez de la foi ? Déraciner donc ce qui est si commun (désobéissance), et aller le planter dans la mer, noyez vos désobéissances, dans cette mer (la mort). Dans Luc 19 : 8-9, Zachée est monté sur le sycomore et en est redescendu à la vue de Yeshoua, lui le publicain sera appelé fils d’Abraham ! Quelle réhabilitation !
Le sycomore est bien l’arbre de la réhabilitation de la régénération à l’image du né de nouveau qui a par sa foi noyé dans la mer sa vieille nature pour que ses fruits soient comme ceux de l’arbre traité de bons fruits! Idem pour la montagne
Marc 11 :23. « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.… »
Deutéronome 11 : 29-32. « Or, quand l'Éternel, ton Dieu, t'aura installé dans le pays où tu vas pour le conquérir, tu proclameras la bénédiction sur le mont Garizim, la malédiction sur le mont Hébal. Ces montagnes sont au delà du Jourdain, en arrière, dans la direction du couchant,[Ouest] dans la province des Cananéens habitants de la plaine, vis-à-vis de Gilgal, près des chênes de Moré. Car, vous allez passer le Jourdain pour marcher à la conquête du pays que l'Éternel, votre Dieu, vous donne; vous en prendrez possession et y demeurerez. Appliquez-vous alors à observer toutes les lois et les statuts que je vous expose en ce jour. »
Nous y arrivons ! Les montagnes reçoivent bénédictions comme malédictions, pour choisir la bénédiction il faut « la » jeter à la mer, le regard vers l’ouest, c’est la direction de la méditerranée, conquérir le pays, mais aussi suivre les prescriptions données par Dieu afin de demeurer éternellement. La montagne est ce que l’homme de l’époque connait comme la plus haute chose. C’est une vision de hauteur plus que de masse. La jeter à la mer c’est complètement inverser son état dimensionnel. Mets ton paquet d’idolâtrie, de tes hauts lieux à la mer !
Il aura été prophétisé que la montagne s’aplanira, voir Zacharie au chapitre 4 « Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu deviendras une plaine ; et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations, Grâce, grâce sur elle ! » (Zorobabel qui veut dire rejeton de Babylone) pourquoi l’aplanir, si ce n’est pour laisser apparaître la pierre du faîte [sommet] dans Sa gloire totale : Yeshoua !
Tout orgueil, toute tentative nouvelle de reconstruire la tour de Babel, pour s’élever, seront définitivement aplanis, rasés, descendus, car devra apparaître le roi des rois avec la Grâce sur Lui.
Voilà pourquoi la montagne mourra dans la mer, noyée définitivement, comme l’armée de pharaon voulant rattraper les hébreux, devenus rebelles et, marchant vers la liberté pour leur rencontre avec Dieu.
Elohim, que ton Saint nom rayonne sur toute la terre et les nations comme dans le Ciel. Que Ta gloire, maintes fois dévoilée à ton peuple Israël, manifestée par la résurrection de Yeshoua, ton Messie, ayant aplani, pour toujours, les montagnes qui voulaient s’élever, que nul cavalier ne peut franchir, jetés, tous, dans les profondeurs abyssales de la mer, soit répandue.
Nous voulons passer cette mer, abîme infranchissable sans Ton concours gracieux, les égyptiens en sont morts, Jonas en a vu, comme Paul, la fureur, l’un en a été englouti et sauvé par Toi, l’autre, a pu calmer les craintes et sauver d’autres gens, grecs. Comme Simon Pierre, nous devons attraper la main que Tu nous tends, la saisir fortement pour nous relever et marcher avec toi au dessus des eaux. Nous te rendons grâce et t’adorons. Amen !
Shalom !
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